L'Eglise anglicane jette l'anathème sur un jeu vidéo

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L'Eglise anglicane jette l'anathème sur un jeu vidéo

Message par dino VELVET »

L'Eglise anglicane jette l'anathème sur un jeu vidéo

LEMONDE.FR | 15.06.07 | 19h16 • Mis à jour le 15.06.07 | 19h39

Au Royaume-Uni, Resistance : Fall of a Man est dans le collimateur de l'Eglise anglicane. Est-ce parce que le jeu de guerre d'Insomniac Games fait l'apologie de la violence gratuite ou que certaines scènes dépassent les limites de la bienséance ?

Les dignitaires de l'Eglise déplorent en fait qu'une partie du jeu sorti sur PlayStation 3 se déroule dans une reproduction en trois dimensions de la cathédrale de Manchester. "Nous sommes choqués de voir un lieu de connaissance, de prière et d'histoire présenté au jeune public comme un lieu où l'on peut utiliser des armes", confiait le diacre de la cathédrale, Rogers Govender, à la BBC. Quelques jours plus tard, le premier ministre britannique, Tony Blair, soulignait lui aussi que Sony devait "faire preuve de responsabilité et être attentif aux convictions d'autrui".

Vendu depuis deux mois en Europe, Resistance : Fall of a Man est un jeu de guerre qui place les joueurs dans un passé imaginaire. La trame de l'histoire se déroule en 1951, dans un monde parallèle où ni la crise boursière de 1929, ni la seconde guerre mondiale n'ont eu lieu. Cet univers de fiction n'a pourtant rien d'idyllique. Des scientifiques russes ont produit un virus, qui se répand à l'échelle planétaire.

Les alertes de l'Eglise anglicane ne semblent pourtant avoir que peu d'effet. Disponible sur le marché américain depuis la sortie de la console en novembre 2006, le titre s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.

MAUVAIS TERRAINS DE JEU

Confondant fiction et réalité, les autorités et les responsables politiques jettent de plus en plus régulièrement l'opprobre sur les jeux vidéo. En avril, lors de la diffusion des premières images de Grand Theft Auto 4 (GTA 4), le maire de New York a publiquement fait savoir son indignation. Dans le dernier titre de Rockstar, le protagoniste évolue dans une ville qui ressemble trait pour trait à la métropole américaine.

"Le maire ne soutient pas un jeu qui permet de gagner des points en blessant ou en tuant des officiers de police", explique Jason Post, un porte-parole de Michael Bloomberg, au New York Daily News. Totalement amoral, GTA 4, qui offre au joueur une liberté d'action presque totale, hérite aussi de la réputation sulfureuse des précédents épisodes de la série.

Certains logiciels suscitent même des incidents diplomatiques. Prévu pour la fin de l'année, Mercenaries 2 : World in Flames est au cœur du conflit larvé entre les Etats-Unis et le Venezuela d'Hugo Chavez. Selon la propre description des développeurs du jeu, le titre permet d'incarner un mercenaire enrôlé dans un pays dirigé par "un tyran assoiffé de pouvoir", "jouant avec les ressources pétrolières du Venezuela".

Les autorités vénézuéliennes voient dans ce jeu rien de moins qu'une manière de préparer l'opinion publique américaine à une intervention militaire. "Le gouvernement américain sait organiser des campagnes de terreur psychologique", a commenté le porte parole d'Hugo Chavez, Ismael Garcia. Pour apaiser les tensions, des responsables ecclésiastiques vénézuéliens ont même signé en mars 2007 une lettre ouverte, demandant de cesser le développement d'un titre qui "ne fera qu'accroître le fossé entre les deux gouvernements".

Laurent Checola
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