D’abord, une bonne occasion s’est présentée. Puis vint la trahison. Vingt ans plus tard, certaines choses ont changé, d’autres non. Mark Renton revient au seul endroit qu’il ait jamais considéré comme son foyer. Spud, Sick Boy et Begbie l’attendent. Mais d’autres vieilles connaissances le guettent elles aussi : la tristesse, le deuil, la joie, la vengeance, la haine, l’amitié, le désir, la peur, les regrets, l’héroïne, l’autodestruction, le danger et la mort. Toutes sont là pour l’accueillir, prêtes à entrer dans la danse ...
La suite tardive et nostalgique.
Etonnant de voir Trainspotting s’inscrire dans ce phénomène lui qui fut, en son temps, un film relativement abrasif.
Bref, voici une séquelle qui ne s’imposait pas franchement …
Le scénario fait d’ailleurs dans le bricolage pour justifier ces tardives retrouvailles.
Le résultat n’est jamais convaincant.
On a certes plaisir à revoir ces personnages (dont un Spud touchant) et ces acteurs (dont certains ont moins bien vieilli que d’autres) mais ça ne va pas forcément plus loin.
Le seul truc qui soit vraiment digne d’intérêt, c’est le travail de mise en scène de Danny Boyle.
Les deux films, séparés d’une vingtaine d’années, permettent de jauger comment son style a pu s’affiner, muter.
D’un point formel, c’est intéressant.
Tout le reste l’est beaucoup moins.
