A la merveille (Terrence Malick - 2012)

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dino VELVET
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A la merveille (Terrence Malick - 2012)

Message par dino VELVET »

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Même s’ils se sont connus sur le tard, la passion qu’ont vécue Neil et Marina à la Merveille - Le Mont-Saint-Michel - efface les années perdues. Neil est certain d’avoir trouvé la femme de sa vie. Belle, pleine d’humour, originaire d’Ukraine, Marina est divorcée et mère d’une fillette de 10 ans, Tatiana. Désormais, le couple est installé dans l’Oklahoma. Leur relation s’est fragilisée : Marina se sent piégée. Dans cette petite communauté américaine, elle cherche conseil auprès d’un autre expatrié, un prêtre catholique nommé Quintana. L’homme a ses propres problèmes : il doute de sa vocation … Marina décide de retourner en France avec sa fille. Neil se console avec Jane, une ancienne amie à laquelle il s’attache de plus en plus. Lorsqu’il apprend que rien ne va plus pour Marina, il se retrouve écartelé entre les deux femmes de sa vie. Le père Quintana continue à lutter pour retrouver la foi. Face à deux formes d’amour bien différentes, les deux hommes sont confrontés aux mêmes questions.


Pas aimé ! :x

Pour tout dire, Malick est un cinéaste qui me gonfle de plus en plus.

J’en ai ma dose de ses sempiternelles envolées arty-poético-philosophico-pouët-pouët.

D’ailleurs, j’avais consciencieusement zappé The tree of life.

J’aurai dû en faire autant pour A la merveille mais Ben Affleck m’a motivé à découvrir la chose.

Un Ben Affleck qui, soit dit en passant, s’en sort plutôt bien dans l’affaire (malgré un rôle quasi-muet, il parvient à « exister » à l’écran).

M’enfin, Monsieur Affleck, je ne vous remercie pas ! :mrgreen:

A la merveille : quelques images d’une beauté sidérante (Paris baigné de soleil, le Mont Saint-Michel) ... et puis c’est tout :|

La caméra virevolte en permanence et ça confine à la gerbovision.

Sans compter que le métrage est, objectivement, d’une vacuité absolue.

Un film-trip raté (n’est pas Winding Refn qui veut) oscillant entre l’auto-parodie involontaire et le gros foutage de gueule.

Chiant, soporifique (j’ai flanché à un moment), mal construit (le personnage du curé tombe comme un cheveu sur la soupe).

Un truc calibré pour les bobos de certains arrondissements de Paris ...

Pour moi, Malick aurait davantage intérêt à se lancer carrément dans le « documentaire non-narratif » (façon Reggio et Fricke). Ça fonctionnerait peut-être mieux.

En tout cas ça nous éviterait des films comme A la merveille.

Une branlette filmique caractérisée :idea:
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"

"Il a les yeux blindés"

"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"

"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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