Téléfilm en deux parties et ... seul long-métrage de Jan Kounen que je n’avais pas encore vu.Un ornithologue suisse est retrouvé mort d'une crise cardiaque ... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Jonathan, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique afin de découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente. Au cours de son voyage parmi les tsiganes de Bulgarie, dans les kibboutz d'Israël et jusqu’aux confins de la jungle d’Afrique centrale, Jonathan est bientôt confronté aux souvenirs terrifiants de son propre passé – ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident. Sur le chemin de ces cigognes égarées et d’un trafic de diamants, Jonathan a rendez-vous avec sa destinée …
Etant assez fan du bonhomme (l’un des plus grands formalistes du cinéma français), il le fallait.
Et bien j’ai trouvé ça bigrement mauvais
Un état de fait non-imputable à Kounen (encore que l’on puisse lui reprocher de s’être embringué dans ce projet foireux).
Même si l’on sent qu’il s’agit d’un exercice récréatif, le réalisateur fait le boulot, signant une mise en scène efficace et apposant un minimum sa patte (l’obligatoire générique kaléidoscopique).
Non, le problème n’est pas là.
Le gros, l’énorme hic, c’est l’histoire.
Un scénario pourri (script de Jean-Christophe Grangé d’après son roman ... autant dire que ça ne m’a pas du tout donné envie de le lire !).
Une intrigue bidon (moins crédible tu meurs), décousue, nawak, ridicule.
Des péripéties juste pas possibles, des personnages foirés et creux (le flic suisse est nuuuul !
), un côté trip (géographique et mental) lamentablement raté.Désastreux.
A fuir comme la peste
