Annabelle (John R. Leonetti - 2014)

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dino VELVET
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Annabelle (John R. Leonetti - 2014)

Message par dino VELVET »

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John Form est certain d'avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s'agit d'une poupée ancienne, très rare, habillée dans une robe de mariée d'un blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie par son cadeau, va vite déchanter. Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle …
Une sinistre escroquerie.

Pas du tout aimé ! :x

Je me quote :arrow:
Gravitant autour de la poupée maléfique aperçue dans Conjuring : les dossiers Warren, Annabelle est un spin-off de ce dernier. James Wan ayant passé la main (il se contente d’un poste de producteur), le métrage est confié à John R. Leonetti. Réalisateur à l’occasion (on lui doit Mortal Kombat : annihilation et L’effet papillon 2), Leonetti est avant tout un directeur photo (The mask, Piranha 3D) ayant œuvré à plusieurs reprises pour James Wan (Dead silence, Death sentence, Insidious, Conjuring, Insidious 2). Voici donc un choix qui semble pertinent, du moins sur le papier.

Dans notre contrée, Annabelle a surtout défrayé la chronique en raison de « débordements » (dégradations, bagarres, insultes, jets de popcorn, miction) survenus lors d’une poignée de séances. Exaspérés, certains exploitants sont allés jusqu’à faire intervenir la police et déprogrammer le métrage. Notons que le phénomène n’est malheureusement pas nouveau (des faits similaires furent déplorés à la sortie de Paranormal activity 4) et que les fauteurs de trouble ont toujours le même profil (il s’agit d’adolescents décérébrés et surexcités). Pitoyable. Toujours est-il que ces évènements portent préjudice au cinéma horrifique, un genre qui n’en a clairement pas besoin (mauvaise image dans l’opinion publique, difficultés à se frayer un chemin jusqu’aux salles obscures) et cristallise un regrettable fait de société : beaucoup de gens ne savent plus se tenir dans une salle de cinéma. Désespérant.

Quid de la qualité artistique du métrage ? Et bien celle-ci n’est guère fameuse, loin s’en faut. Annabelle est un film médiocre, « plat », fade, convenu (ficelles narratives énormes, poncifs éculés). Affichant une réalisation fonctionnelle ponctuée de basiques effets de manche, un script bondieusard et lourdement explicatif ainsi qu’un casting insipide, le film fait pâle figure à côté de Conjuring. A aucun moment il n’atteint l’efficacité de la « séquence Annabelle » des Dossiers Warren. Son seul mérite : souligner les qualités de l’œuvre de James Wan (écriture, mise en scène, interprétation). S’il propose certes quelques (très rares) passages angoissants, le métrage de John R. Leonetti déçoit fortement et s’avère même un brin ridicule aux entournures (on se croirait parfois chez les frères Wayans ...).

Production opportuniste ne parvenant jamais à camoufler sa nature purement mercantile, Annabelle est un piètre film horrifique. Amateurs d’épouvante de qualité, passez votre chemin.
:idea:
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