La Belle et la Bête (Christophe Gans - 2014)

Tout ce qui concerne le cinéma...

Modérateur : dino VELVET

Répondre
Avatar du membre
dino VELVET
Tycoon
Tycoon
Messages : 11162
Enregistré le : 16.05.2003 - 22:23

La Belle et la Bête (Christophe Gans - 2014)

Message par dino VELVET »

Image
1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie. Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine. Une fois la nuit tombée, des rêves lui révèlent par bribes le passé de la Bête. Une histoire tragique, qui lui apprend que cet être solitaire et féroce fut un jour un Prince majestueux. Armée de son courage, luttant contre tous les dangers, ouvrant son coeur, Belle va parvenir à libérer la Bête de sa malédiction. Et se faisant, découvrir le véritable amour.
En préambule, je tiens à préciser que j’aime bien Christophe Gans.

J’apprécie le réalisateur, l’artiste, le personnage attachant (plus cinéphile-cinéaste que cinéaste-cinéphile).

Un type entièrement habité par son art et pour lequel la flatteuse appellation de « Tarantino français » ne me semble pas usurpée.

D’ailleurs, c’est quelqu’un que j’aimerais rencontrer histoire de parler longuement cinéma (le sien et celui des autres).

Sa filmographie me plaît.

J’ai aimé ses travaux mineurs (le court-métrage Silver Slime et le segment pour l’anthologie Necronomicon).

J’ai beaucoup aimé Crying freeman (un de mes grands films d’adolescence).

J’ai beaucoup aimé Le pacte des loups (autant pour ses qualités que pour ses défauts).

J’ai beaucoup aimé Silent Hill (sans doute la seule adaptation valable d’un jeu vidéo sur grand écran).

Un bon réalisateur, mais un réalisateur trop rare (quatre longs-métrages sur un période de dix-neuf ans).

Voilà pour mon préambule, maintenant ça va, hélas, se gâter sérieusement ... :?

En effet, à mes yeux, La Belle et la Bête est un sacré faux-pas dans une carrière jusqu’alors flamboyante.

Sur un plan strictement technique, pas grand-chose à redire.

La réalisation est élégante, la direction technique de qualité.

Par contre, j’ai trouvé le film plat, convenu, académique, prévisible.

Lourdement symbolique et ... soporifique :(

Maladroit (Eduardo Noriega doublé en français ... sacrilège !) et parfois très embarrassant (ces multiples scènes dans lesquelles des personnages pensent à voix haute).

Mal joué aussi (jamais je n’aurais cru Dussolier capable d’être mauvais comme un cochon).

Trop numérique, artificiel (que cette bête est moche !).

Et puis Gans laisse exploser son côté « romantico-kitch ». Un penchant qui, s’il passait plutôt bien dans ses œuvres précédentes (car mieux géré), s’avère ici proprement désastreux :idea:

Bref, je ne suis pas du tout rentré dans ce film (zéro émotion si l’on excepte l’agacement et la déception) qui, à mon humble avis, ne fonctionne jamais.

J’en suis marri.

C’était la séquence « qui aime bien châtie bien » :roll:
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"

"Il a les yeux blindés"

"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"

"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
Répondre