Will Hunting est un authentique génie mais également un rebelle aux élans imprévisibles. Il est né dans le quartier populaire de South Boston et a arrêté très tôt ses études, refusant le brillant avenir que pouvait lui procurer son intelligence. Il vit désormais entouré d'une bande de copains et passe son temps dans les bars a chercher la bagarre et à commettre quelques petits délits qui risquent bien de l'envoyer en prison. C'est alors que ses dons prodigieux en mathématiques attirent l'attention du professeur Lambeau, du Massachusetts Institute of Technology ...
Je l’avais vu une fois il y a belle lurette (genre ... il y a quinze ans !!!
) et j’en gardais un bon souvenir.Je l’ai redécouvert il y a peu (le samedi 11 juillet 2015 pour être très précis) et c’est définitivement un bon film
Une œuvre réussie, poignante.
Chapeau bas au scénario très bien foutu (Oscar pour messieurs Damon et Affleck). Un script faussement convenu, très percutant dans sa façon de distinguer le savoir livresque et la connaissance du monde, ou dans sa manière de défendre la suprématie du cœur sur le cerveau.
Le film nous balance ainsi des moments finement écrits : la joute verbale dans le bar, le désespoir du professeur Lambeau face aux capacités ahurissantes de Will, le dialogue « C’est pas ta faute. ».
Puissant.
Ajoutons que l’affaire est parfaitement jouée (tiens, que devient Minnie Driver ?) et distille une belle ambiance bostonienne.
A mes yeux, tout le sel du métrage tient au personnage de Robin Williams (Sean Maguire) et à la qualité phénoménale de cette interprétation.
Williams est absolument fabuleux en psy cool, endeuillé et barbu (sa meilleure prestation et ... un autre Oscar pour le film)
En creux, Will Hunting, c’est avant tout l’histoire d’amour entre Sean Maguire et sa femme disparue (si si).
Emouvante à crever.
Juste.
Ça m’a fait bien plaisir de le revoir
