Before sunrise (Richard Linklater - 1995)

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Before sunrise (Richard Linklater - 1995)

Message par dino VELVET »

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Jeune américain de passage en Europe, Jesse aborde Céline, étudiante française, dans un train entre Budapest et Vienne. A Vienne, il lui demande de descendre pour l'accompagner dans une visite de la ville pendant les 14 heures qui le séparent du décollage de son avion pour les Etats-Unis. Amusée, peut-être séduite, Céline accepte.


De Richard Linklater, je n’ai longtemps connu que A scanner darkly (film dont je garde un souvenir assez mauvais).

Et puis, l’an dernier, j’ai découvert Boyhood et son pari fou (un tournage étalé sur une période de douze ans !).

Petite baffe émotionnelle :)

Du coup, j’ai eu envie d’explorer la filmographie de Linklater :idea:

Je me suis dit que ce serait bien de commencer avec une autre forme de jeu sur la temporalité : la série des Before.

Trois films (Before sunrise, Before sunset, Before midnight) sortis sur une période de dix-huit ans (respectivement en 1995, 2004 et 2013).

A chaque fois, les deux mêmes personnages principaux.

Trois drames romantiques (pas ma came, mais Boyhood m’a décidément bien motivé ...).

C’est ainsi que je me suis calé Before sunrise pas plus tard que cette semaine.

Même si je l’ai trouvé moyen (car je trouve quand même qu’il s’essouffle au bout d’un moment), je n’ai pas regretté mon visionnage.

C’est un film intéressant, ne serait-ce que pour son côté quasi conceptuel :idea:

On y suivra en permanence deux personnages (Céline et Jesse, campés par une Julie Delpy et un Ethan Hawke jeunots et touchants) qui papotent et se promènent à Vienne pendant le bref laps temps qu’ils vont partager (une douzaine d’heures je crois).

Linklater traite ici de la naissance de l’amour (mais pas que ...) avec un film frais, léger et juste.

Before sunrise a aussi un côté très « spontané » bien qu’il soit soigneusement écrit et que la mise en scène ne laisse rien au hasard.

Le métrage est intéressant dans la mesure où il passe vite ... alors qu’il aurait pu être sacrément chiant.

Un petit tour de force, l’air de rien :idea:

Et puis, déjà, on y trouve l’obsession (?) de Linklater pour la fuite du temps, le côté éphémère de chaque instant de la vie.

Le final (où l’on revisite des lieux qui apparaissent désormais vides, tristes) est bien puissant à ce niveau-là.

Bref, pas mal de bonnes choses même si je n’ai pas été ultra emballé (pour moi, le concept a ses limites).

Je découvrirai néanmoins les deux autres volets avec plaisir.
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