Bon doc’, très prenantDans le domaine périlleux de l'alpinisme, le mont Meru est l'inverse de l'Everest : moins haut, moins fréquente... mais plus extrême encore ...
On y suit trois alpinistes chevronnés partis à l’assaut du Meru.
Le Meru ? Une montagne himalayenne réputée comme l’anti-Everest.
Moins haute mais beaucoup plus dure. Ultra-technique, ultra-physique.
Ici, déjà, c’est une ascension sans assistance.
Pas de sherpas pour porter le matériel. Du coup, c’est 100 kilos de barda à se répartir entre trois personnes.
Après une longue côte enneigée, arrive le cœur du défi : le Shark’s Fin … un putain de mur !
Une gigantesque arrête raide, quasi-lisse, friable, venteuse, glacée (il y fait -20 degrés en moyenne).
Une pointe acérée le long de laquelle on progresse très lentement.
Parfois seulement de 50 ou 60 mètres par jour.
C’est de la pure verticalité et même le campement est à pic (une tente accrochée au rocher et qui se balance au gré des vents …).
Des conditions hallucinantes
On sent la mort qui rôde autour des alpinistes, prête à faucher leurs vies au moindre faux-pas.
C’est une sacrée chance que de pouvoir découvrir cette performance humaine incroyable, filmée au plus près par l’un des trois compères (Jimmy Chin).
Voici un documentaire qui donne soif d’aventure (un peu la même sensation qu’à la lecture du bouquin 127 heures).
Un film grisant et vertigineux.
Je conseille