The Wolfpack (Crystal Moselle - 2015)

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The Wolfpack (Crystal Moselle - 2015)

Message par dino VELVET »

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Les six frères Angulo ont passé toute leur vie isolés de la société, enfermés avec leurs parents dans leur appartement du Lower East Side à Manhattan. Surnommés « The Wolfpack », ils ne connaissent personne hormis leur famille et n’ont pratiquement jamais quitté leur appartement. Tout ce qu’ils savent du monde extérieur, ils l’ont appris dans les films qu’ils regardent de manière obsessionnelle et qu’ils recréent méticuleusement en fabriquant eux-mêmes accessoires et costumes. Leur univers est sur le point de s'effondrer le jour où l'un des frères parvient à s'échapper.


L’histoire est incroyable.

Pendant quatorze ans, sept enfants (six frères et une sœur) sont restés quasiment cloîtrés dans un appartement miteux du Lower East Side.

Durant cette période : une dizaine de sorties par an, tout au plus. Certaines années, pas du tout.

La faute à deux parents passablement timbrés, bien décidés à préserver leur progéniture des dangers du grand méchant monde :roll:

Enfermés avec un bon stock de films (en VHS, puis DVD, puis BRD), les gamins vont se gaver de de péloches et bien plus encore …

Vivant leur passion à fond, ils retranscriront des films sous forme de scénarios, redessineront les affiches, façonneront costumes et accessoires, performeront des longs-métrages entiers.

Le septième art sera leur centre d’intérêt majeur, leur fenêtre sur le monde et leur échappatoire.

Etranges créatures que les frangins Angulo (la sœur est un peu à part …).

Des rescapés de la folie familiale, pas trop déglingués étant donné ce qu’ils ont vécu / subi.

The Wolfpack, c’est avant tout une histoire de survie mentale :idea:

Volontairement ou non, le documentaire est davantage axé sur le phénomène de séquestration que sur la cinéphilie hardcore qu’il a engendré.

Du coup, ce n’est pas forcément un truc fun.

Pour moi, c’est surtout un spectacle un peu glauque et un peu triste. Troublant dans tous les cas.

Je regrette que ce sujet en or n’ai pas été traité avec plus de finesse.

L’approche de Crystal Moselle m’a en effet un peu chagriné.

Le film est visuellement pauvret et il laisse planer de gênantes zones d’ombre (violence domestique ? inceste ?).

Enfin, ça reste un doc’ intéressant malgré tout … :idea:
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