Le monde est au bord du chaos après la terrible pandémie qui décime la population. Afin de protéger les derniers survivants, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transforment en zombies totalement retranchés du monde. Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu’elle a été contaminée, elle s’enfuit. Mais son père, Wade Vogel est déterminé à la retrouver et la protéger coûte que coûte. Il passe outre les lois martiales et est prêt à affronter quiconque le séparera de sa fille.
L’Idole dans une histoire de putréfiés … je me devais de voir ce film !
J’aurais pourtant dû m’abstenir, ayant trouvé le résultat mauvais.
Maggie, c’est un zombie movie particulier. Intimiste (c’est un peu un Zombie Honeymoon version famille) et dépressif.
Sur le papier : un potentiel certain
Le film a un côté clairement allégorique (le sous-genre zombiesque s’y prête toujours bien). En filigrane, c’est une réflexion sur une famille confrontée à la maladie incurable d’un enfant et à la question de l’euthanasie.
Le background est intéressant aussi. Cette fois, l’épidémie est très documentée et (presque) maîtrisée par les autorités. C’est un zombie movie de la « fin », du retour à la normale.
Mais mais mais … le traitement est foiré.
J’ai déploré :
- Plein de tics agaçants et typiques du cinéma indé (un aspect contemplatif très appuyé notamment).
- Une progression poussive (en gros, c’est chiant !).
- Un Schwarzenegger qui fait vraiment pièce rapportée. La question n’est même pas de savoir s’il est bon ou mauvais dans le rôle de ce père tourmenté (choix courageux de sa part). Ça ne colle pas, c’est tout.
- Une Abigail Breslin agaçante. De toute façon, je l’ai toujours trouvée mauvaise actrice et je ne supporte pas sa tronche, c’est dit.
- Un final bidon (ç’aurait dû être une explosion émotionnelle … mais non).
A cause de tout ça, je ne suis jamais rentré dedans.
Mauvais !