J’étais curieux de découvrir le deuxième long-métrage du nouveau parangon de l’actioner qui bastonne, j’ai nommé Gareth Evans (les orgiaques The Raid et The Raid 2).Dans un village indonésien vit un jeune combattant, Yuda, rompu à l’art martial du Silat. Pour compléter sa formation, il doit accomplir son «Merantau», un rite de passage à l’âge de guerrier adulte. Il est par conséquent envoyé à la fourmillante capitale du pays, Jakarta, où il devra se faire un nom. Sans domicile fixe et sans travail, Yuda découvre l’âpreté de la vie urbaine. Rapidement, un concours de circonstances l’amène à venir en aide à une jeune femme, Astri, sur le point d’être enlevée par un réseau de prostitution étranger. Maintenant recherchés par les chefs du réseau et leurs hommes, Yuda, Astri, et son petit frère Adit, vont devoir survivre la peur au ventre dans la frénésie et la moiteur de Jakarta. Ainsi débute le Merantau de Yuda …
J’aurais pourtant mieux fait de m’abstenir : à des années lumières du furieux diptyque précité, Merantau s’avère fichtrement mauvais
Car Merantau, c’est :
- Un scénario balourd et indigent (débarquant à Jakarta, un jeune campagnard au cœur pur découvre les vices de la grande ville).
- Des moments ridicules (toutes les scènes avec les deux grands méchants occidentaux sont nuuuuuuuuuulles !
).- Une photo colorée dégueulasse.
- Une réalisation limitée.
Au mieux, on pourra juste sauver le talent martial des interprètes, parmi lesquels on trouve déjà l’impressionnant Iko Uwais (le Tony Jaa indonésien) et le bondissant Yayan Ruhian (le chevelu des The Raid).
Cela étant dit, ça reste à fuir
