Sous la menace d'un terrible dragon, un Roi décide de sacrifier de jeunes vierges au monstre pour protéger son royaume. Un magicien et son disciple se portent volontaires pour tuer la bête et sauver sa prochaine victime, la propre fille du roi ...
Presque une petite pépite venue du passé.
Presque
Voici un titre que j’aurais aimé découvrir gamin (dommage, sacrément dommage !).
On tient là rien moins que l’une des rares tentatives réussies d’heroic fantasy de l’ère pré-jacksonienne
Un film-univers cohérent (enfin … presque).
Sur le plan esthétique, ça tient bien la route trois grosses décennies plus tard.
Etonnamment, le film est assez dark pour une production estampillée Disney, plutôt graphique aussi (princesse bouffée par les bébés dragons, créature vaincue en lambeaux).
Le scénario est relativement original, beaucoup moins basique que les prémices du récit ne le laissent supposer.
Et puis c’est un titre bien produit. Tout est en dur, on a une authentique sensation d’ampleur (merci les beaux décors naturels) et les effets spéciaux sont soignés (à noter que le Smaug de Weta paie son tribut à Vermithrax).
Venons-en maintenant aux deux éléments qui m’ont gâché la fête :
- Grosse maladresse : on parle parfois en latin et on évoque aussi le grec ancien ! Voilà des touches de réalisme complètement déplacées dans un spectacle ouvertement fantastique. Ça casse le côté merveilleux. Inacceptable
- L’insupportable tronche de Peter McNicol, acteur que j’ai toujours envie de baffer et qui faisait ici ses débuts à l’écran.
Des détails pour certains, des gros défauts pour moi
A l’arrivée, j’ai donc trouvé l’ensemble moyen … alors que ça aurait pu être (très) bon.
Frustrant
