Au terme d’une tournée désastreuse, le groupe de punk rock The Ain’t Rights accepte au pied levé de donner un dernier concert au fin fond de l’Oregon… pour finalement se retrouver à la merci d’un gang de skinheads particulièrement violents. Alors qu’ils retournent en backstage après leur set, les membres du groupe tombent sur un cadavre encore chaud et deviennent alors la cible du patron du club et de ses sbires, plus que jamais déterminés à éliminer tout témoin gênant …
Bon film !
Assez proche de Blue Ruin, par plusieurs aspects.
Je n’y vois pas de la redondance mais plutôt une patte affirmée, un style bien défini
Ici, l’intrigue est dégraissée à mort, le script volontairement épuré à l’extrême.
Ça donne un film direct, tendu, efficace à mort.
Sombre, violent (certains passages font mal), implacable (le pragmatisme glaçant du personnage incarné par Patrick Stewart
).Et puis le film possède également une touche carpentérienne (Assaut, forcément), ainsi qu’un petit quelque chose qui évoque le cinéma des seventies.
C’est un titre que je rapprocherai, dans l’esprit, de films comme The Incident d’Alexandre Courtès ou Cold in July de Jim Mickle (des séries B « pures »).
En tout cas, c’est clairement bien fichu
