L'action suit trois jeunes surfers talentueux unis par un même amour de la mer mais qui vont être séparés par les aléas de la vie : perte de l'innocence des Sixties, Viêt Nam, responsabilités grandissantes, désillusions ...
Graffity Party ? American Party ? Big Wednesday ?
On ne sait plus trop comment l’appeler mais c’est ce film mentionné dans « Les 100 chefs-d’œuvre que vous n’avez pas vus » de Première et que Quentin Tarantino estime qu’il est trop bien pour les surfeurs qui, selon lui, n’en méritaient pas tant.
Beau film.
Le surf et l’amitié.
La vague et les copains.
Deux choses qui ne sauraient être émoussées par l’œuvre du temps ou les aléas de la vie.
Elles seront là. Toujours.
Voilà le pitch d’un film à la fois simple et profond (j’ai la conviction pas forcément très agréable d’être passé à côté de certains trucs …
).C’est sur les années 60 et 70 (insouciance puis innocence perdue) mais pas que.
Ça parle du milieu de la glisse mais pas que.
Ça évoque l’exaltante ivresse de la vague mais pas que.
Il y a clairement plusieurs niveaux de lecture
A ce propos, je pense que le personnage de Bear (excellent Sam Melville), alter ego de John Milius à l’écran (il pensât d’ailleurs l’incarner un temps), est le cœur du film, la clé de voûte du récit.
Sinon, Big Wednesday, c’est aussi :
- Des ambiances très différentes qui se succèdent (légèreté / gravité / tristesse / joie).
- Des scènes de surf ultra puissantes (avec un côté Leni Riefenstahl …).
- Un trio magique d’acteurs : Jan-Michael Vincent (aujourd’hui vieillard unijambiste, amnésique et endetté), William Katt (toujours assez fringant) et Gary Busey (déjà taré à l’époque et encore plus depuis
).- Des seconds rôles brefs mais plaisants : Joe Spinell (pas encore « maniac-isé »), Robert Englund (pas encore « Krueger-isé ») et Gerry Lopez (bientôt compère de Conan devant la caméra du même Milius).
A l’arrivé : film intéressant qui demande sans doute un nouveau visionnage pour en saisir certaines subtilités
