La Isla Minima (Alberto Rodriguez - 2015)

Tout ce qui concerne le cinéma...

Modérateur : dino VELVET

Répondre
Avatar du membre
dino VELVET
Tycoon
Tycoon
Messages : 11149
Enregistré le : 16.05.2003 - 22:23

La Isla Minima (Alberto Rodriguez - 2015)

Message par dino VELVET »

Image
Deux flics que tout oppose, dans l'Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d'Andalousie pour enquêter sur l'assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au coeur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu'à l'absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur.
J’ai trouvé ça pas mal :idea:

Le film ne révolutionne rien mais fait le job.

C’est un polar efficace, solide, très maîtrisé (peut-être même un peu trop …).

Un lieu. Une époque.

Une petite île marécageuse. L’Espagne post-dictature franquiste.

Une ambiance chiadée.

Certains l’ont comparé à True Detective (première saison). C’est vrai qu’il y a un peu de cela mais le résultat reste moins profond, moins tourmenté et moins génial.

La Isla Minima, c’est aussi un réalisateur qui regarde l’histoire de son pays droit dans les yeux (la toute fin est terrible).

Ça m’a un peu fait penser à la démarche d’Alex de la Iglesia sur l’excellent Balada Triste (voyez ce film bordel !).

Ça ne rend l’ensemble que plus intéressant :idea:
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"

"Il a les yeux blindés"

"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"

"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
Avatar du membre
Rockatansky
Tycoon
Tycoon
Messages : 13812
Enregistré le : 08.12.2002 - 13:52

Re: La Isla Minima (Alberto Rodriguez - 2015)

Message par Rockatansky »

Très joliment filmé, mais histoire totalement prévisible de bout en bout. Du coup on suit l'intrigue sans saveur mais c'est plaisant.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Répondre