Holiday (Guillaume Nicloux - 2010)

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Holiday (Guillaume Nicloux - 2010)

Message par dino VELVET »

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Un soir, Michel Trémois échoue dans la pharmacie d’une gare de province et se remémore le fil des événements qui, en deux jours, ont fait basculer sa vie : parti en week-end avec sa femme Nadine pour reconstruire leur couple et sauver leur sexualité, rien ne s’est finalement passé comme prévu … Après une nuit folle et tumultueuse agrémentée de rencontres singulières, le réveil de Michel est brutal et douloureux. Non seulement il se retrouve accusé de meurtre mais sa femme est introuvable …
Contexte.

Il y a quelques temps, j’ai à visionné une nouvelle fois Le poulpe, un film que j’avais bien aimé à l’époque et que j’ai trouvé tout bonnement excellent à la revoyure.

Ça m’a donné envie d’explorer, assez méthodiquement, le travail de Guillaume Nicloux.

J’ai donc revu (avec plaisir), les films que je connaissais déjà (Le poulpe donc, mais aussi Une affaire privée, Cette femme-là et La clef) et j’en ai stocké pas mal d’autres sur mes étagères (Holiday, L’affaire Gordji, La religieuse, L'enlèvement de Michel Houellebecq, Valley of love, The end).

J’ai même fait l’acquisition de deux bouquins (le sieur Nicloux est aussi écrivain) : Zoocity et Des brutes et des méchants (pas encore lus pour le moment).

En tout cas, à ce stade de ma démarche, une chose est claire : j’apprécie grandement le style de ce cinéaste.

Monsieur Nicloux, j’aime beaucoup ce que vous faites.

Voilà, c’est dit :idea:

Venons-en maintenant à Holiday, un titre qui, me semble-t-il est passé inaperçu.

J’ai l’impression qu’il est au mieux méconnu et au pire malaimé.

Dans les deux cas de figure, c’est un tort.

A mes yeux, Guillaume Nicloux y renoue pas mal avec la verve du Poulpe.

On retrouve ce côté grinçant (humour noir à gogo) et une dimension presque audiardienne aux entournures.

C’est un film assez étrange, inclassable, farfelu, potache.

Une sorte de version un peu trash d’Agatha Christie avec quelques accents vaudevillesques.

On y retrouve la patte de son réalisateur : cercle d’acteurs habitués (dont Darroussin et Balasko), galerie de personnages bizarres (physiquement et psychologiquement), dialogues aux petits oignons (Jean-Bernard Pouy, auteur du roman originel, a coécrit le scénario), présence d’un nain (Le poulpe), pendaison (Cette femme-là), échangisme (Une affaire privée), etc.

Pour moi, le film a clairement son petit charme.

C’est un exercice récréatif et rafraîchissant.

Un poil bancal mais clairement attachant.

Qu’on se le dise :idea:
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"

"Il a les yeux blindés"

"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"

"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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