La colère d'un homme patient (Raul Arevalo - 2017)

Tout ce qui concerne le cinéma...

Modérateur : dino VELVET

Répondre
Avatar du membre
dino VELVET
Tycoon
Tycoon
Messages : 11156
Enregistré le : 16.05.2003 - 22:23

La colère d'un homme patient (Raul Arevalo - 2017)

Message par dino VELVET »

Image
Un homme attend huit ans pour se venger d'un crime que tout le monde a oublié.


« La vengeance est un plat qui se mange froid. »

C’est cet adage que Raul Arevalo décide d’illustrer à travers son premier long-métrage derrière la caméra : Tarde para la ira (La colère d’un homme patient).

A l’écran, le résultat est pas mal. Pas sensationnel, mais pas mal.

Disons que le film est réussi mais qu’il lui manque, à mes yeux, le petit truc en plus, l’étincelle de génie qui aurait fait la différence :idea:

Le titre a pour lui quelques idées de mise en scène (la séquence d’ouverture reste très immersive), des moments tendus (la sortie du club de boxe) et un background néo noir assez gouteux.

J’ai bien aimé, aussi, le traitement sec et minimaliste.

Par ailleurs, l’un des principaux attraits de la chose réside dans la prestation magnétique d’Antonio de la Torre.

Une grosse présence sans jamais faire dans le démonstratif. Un style tout en intériorité.

Décidément, j’apprécie beaucoup le jeu de cet acteur 8)

A l’arrivée : je n’ai pas passé un mauvais moment (loin s’en faut) mais le film reste quand même plutôt moyen.
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"

"Il a les yeux blindés"

"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"

"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
Avatar du membre
Rockatansky
Tycoon
Tycoon
Messages : 13812
Enregistré le : 08.12.2002 - 13:52

Re: La colère d'un homme patient (Raul Arevalo - 2017)

Message par Rockatansky »

Revenge movie assez basique, les comédiens sont bien, un petit creux malgré tout, encore un film que la hype autour du cinéma ibérique aura survendu.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Répondre