La nuit infernale d'un jeune employé de banque dans le quartier bohème de Soho, à New York.
Milieu des années quatre-vingt.
Echouant une énième fois à monter un projet qui lui est cher (La dernière tentation du Christ), Martin Scorsese récupère un script initialement dévolu à Tim Burton.
Cela donnera After Hours, un Scorsese mineur.
Faisant aujourd’hui partie des films les moins connus et les moins appréciés du maestro, After Hours fut tout de même dans la course pour la Palme d’or 1986 (finalement remportée par Mission).
Pour ma part, j’ai découvert le film il y a seulement quelques jours (précisément le jeudi 4 avril 2019 aux alentours de 20 heures).
Je l’ai trouvé moyen mais loin d’être inintéressant
C’est l’histoire d’une folle nuit blanche à New York.
Une succession de scènes drôles, bizarres ou inquiétantes.
Une galerie de personnages drôles, bizarres ou … inquiétants.
La réalisation est très chiadée (le père Marty remportera quand même le prix de la mise en scène à Cannes).
Et puis le film a le don de transmettre au spectateur une sensation d’épuisement et de manque de sommeil, c’est l’une de ses plus grandes réussites.
Après, j’ai trouvé ça trop répétitif, même si l’effet est clairement voulu (comme le démontre la structure circulaire du scénario).
A l’arrivée : un film que j’ai trouvé plutôt moyen mais que je suis heureux d’avoir enfin découvert
