Section 99 (S. Craig Zahler - 2017)

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dino VELVET
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Section 99 (S. Craig Zahler - 2017)

Message par dino VELVET »

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Lorsque Bradley, un ancien boxeur, perd son emploi de mécanicien, son mariage s’effondre en même temps. Il décide alors de devenir l’homme de main d’un trafiquant de drogue afin d’assurer une vie confortable à sa femme Lauren. Alors que sa situation commence à s'améliorer, une fusillade éclate à la suite d’un deal qui a mal tourné et Bradley est envoyé en prison où il est contraint de commettre des actes de violence de plus en plus féroces pour protéger ceux qu'il aime et survivre à la terrible « Section 99 ».
Petit retour en arrière pour débuter.

Avec Bone Tomahawk, S. Craig Zahler m’avait fait bonne impression.

Plus qu’un western, le bonhomme nous livrait là un vrai film de personnages doublé d’une œuvre sachant prendre son temps, des qualités ô combien rares ces jours-ci.

Bref, avec son premier long-métrage, Zahler marquait des points.

Pour Section 99, il reprend peu ou prou la même recette.

Autre époque, autre histoire … mais toujours ce sens aigu des personnages et du récit.

En bon conteur, Zahler met (encore) tout au service de l’histoire.

Ça va donner une descente aux enfers très prenante, un film carcéral original et marquant.

Les personnages sont bien brossés et le casting astucieux.

On y retrouve un Vince Vaughn habité (il tient clairement l’un des rôles de sa vie), une Jennifer Carpenter très convaincante (dommage que cette actrice ait perdu son temps dans Dexter) et des vieux briscards savamment employés (Udo Kier et Don Johnson !).

Le procédé est payant : on est happé par le récit, l’implication émotionnelle fonctionne à plein :)

A noter que le réalisateur saupoudre le tout de touches d’humour ultra grinçantes et d’une âpreté hallucinante (ici, la violence fait très mal :eek:).

Après, il y a certes des éléments pas 100% crédibles et qui feront sans doute tiquer quelques esprits chagrins. Tant pis pour eux.

Pour ma part, je pense que 1/ le film est tellement bien fait qu’on s’en fout 2/ ça participe d’un esprit badass.

Il en va de même pour le côté volontiers répétitif du script une fois que le protagoniste principal est placé derrière les barreaux.

Je ne sais si c’est conscient mais j’y vois presque un côté vidéoludique (atteindre le niveau suivant, éliminer le boss de fin, etc.).

Dans Section 99, le beat them all n’est jamais bien loin (le film d’exploitation non plus).

A l’arrivée, on tient là un bon, voire très bon film :idea:

J’ai passé un excellent moment devant ce Brawl in Cell Block 99.

Vivement le prochain Zahler ! :P
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