Sale temps à l'hôtel El Royale (Drew Goddard - 2018)

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Sale temps à l'hôtel El Royale (Drew Goddard - 2018)

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Janvier 1969. Alors que Richard Nixon entame son mandat comme 37e président des États-Unis, une nouvelle décennie se profile. À l’hôtel l’El Royale, un établissement autrefois luxueux désormais aussi fatigué que ses clients, sept âmes aussi perdues les unes que les autres débarquent. Situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada, l’El Royale promet la chaleur et la lumière du soleil à l’ouest, et l’espoir et les opportunités à l’est. Il incarne parfaitement le choc entre passé et présent. Autrefois, célébrités et personnalités politiques influentes s’y côtoyaient, au casino, au bar, à la piscine ou dans les suites somptueuses. Mais l’âge d’or du Royale est bel et bien révolu. Dans cet hôtel oublié des riches et des puissants depuis longtemps, un prêtre, une chanteuse de soul, un voyageur de commerce, une hippie et sa sœur, un homme énigmatique, et le gérant de l’hôtel vont se retrouver par hasard … ou pas. Au cours d’une nuit comme seul le destin sait les orchestrer, tous auront une dernière chance de se racheter, avant que l’enfer ne se déchaîne.
Un second long-métrage beaucoup moins convaincant que le précédent effort de Drew Goddard (le malin Cabin in the woods) :idea:

Bien que les deux titres s’inscrivent dans des genres totalement différents, on y retrouve tout de même des éléments communs : fonctionnement en vase clos, jeu trompeur sur les archétypes, attrait pour l’envers du décor.

Disons que Sale temps à l’hôtel El Royale est un film plein de bonne volonté mais fragile, trop fragile.

Le long-métrage a clairement un côté sympathique mais s’avère d’une durée excessive pour ce qu’il a à raconter (en bref, c’est trop long et peu original).

Le titre a pourtant ses qualités.

Il possède de bonnes idées et délivre quelques moments franchement plaisants (ce dernier flashback qui redéfinit absolument un personnage a priori anodin ! :o).

Par ailleurs, Drew Goddard a un talent certain pour utiliser intelligemment des comédiens sur de courtes durées (Jon Hamm et Chris Hemsworth sont peu présents à l’écran mais endossent des rôles marquants) et diriger son casting de façon très probante (Jeff Bridges est fabuleux dans la scène où son personnage avoue ses défaillances mémorielles).

Et puis, dans son ambiance, le film m’a un peu fait penser au plaisant Identity de James Mangold.

Enfin, à l’arrivée, le résultat reste tout de même moyen.

C’est fort dommage car je pense qu’on est passé pas loin d’un sacré truc :idea:
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