Souvenez-vous.Vétéran des Forces Spéciales de l’armée américaine, Cole rend visite à son vieil ami Franck Landers qui, installé aux Philippines, refuse catégoriquement de vendre ses terres à un homme d’affaires. Loin de renoncer, celui-ci emploie dès lors l’intimidation pour obtenir ce qu’il veut, puis la violence. Rompu aux techniques de combat des ninjas, Cole intervient, bientôt confronté à Hasegawa, un mercenaire dont il ne connaît que trop bien l’efficacité dans l’art du meurtre.
Années quatre-vingt. Dans la culture populaire, la figure du ninja a le vent en poupe.
La Cannon, qui n'avait pas son pareil pour donner le pouls d'une époque, ne pouvait que s'approprier ce personnage porteur.
Cela commencera avec L'implacable ninja (Enter the ninja), un film réalisé par Menahem Golan en personne.
Comme souvent chez la firme au logo hexagonal, ce seront les contraintes de production, et non de hautes ambitions artistiques, qui façonneront la chose.
Avec un sérieux imperturbable, le moustachu Franco Nero y campe un ninja occidental vêtu de blanc (on est d'accord, c'est salissant et peu discret ...).
L'ensemble est cheap, bordélique et répétitif : on envoie toujours plus d'adversaires au ninja, jusqu'à recruter sa Némésis, un ninja nippon vêtu de noir (forcément, c'est le méchant).
Je ne vous dirai pas que le film est bon mais il possède un côté nostalgico-distrayant
