A Dunkerque, en juin 1940, ses camarades et lui ayant raté l'embarquement pour l'Angleterre au plus fort de la Débâcle, le sergent Julien Maillat, dégoûté et las, rencontre Jeanne, une jeune femme qui refuse de quitter sa maison en ruines. Julien persuade Jeanne de fuir avec lui et dit adieu à ses amis. Une improbable idylle se noue bientôt entre eux.
Et je continue à (re)visiter la filmographie de Jean-Paul Belmondo.
Cette fois-ci, c'est détour d'un Week-end à Zuydcoote.
Voici un long-métrage réussi à plusieurs niveaux :
- Ambiance : on sent bien cette atmosphère mélancolique de défaite (provisoire).
- Production : avec ses figurants en nombre, ses multiples engins (bagnoles, bateaux, avions), ses décors soignés et ses effets pyrotechniques nombreux, on sent que le film devait être un gros budget pour l'époque.
- Casting : Belmondo est cool (mais Belmondo est toujours cool) et bien entouré (Jean-Pierre Marielle notamment).
Après, il manque au film la petite étincelle de magie filmique qui aurait fait toute la différence
En l'état, j'ai trouvé le résultat correct (c'est du cinéma populaire de qualité) mais moyen.
Et en tout cas c'est nettement plus touchant (et donc moins chiant) que Dunkirk
