J'ai une espèce de théorie sur ce que l'appelle le "film-trip"Dans un pays et une époque indéterminés, il existe une zone interdite, fermée et gardée militairement. On dit qu'elle abrite une chambre exauçant les désirs secrets des hommes et qu’elle est née de la chute d'une météorite, il y a bien longtemps. Les autorités ont aussitôt isolé le lieu, mais certains, au péril de leur vie, bravent l’interdiction. Leurs guides se nomment les «stalker», êtres déclassés, rejetés, qui seuls connaissent les pièges de la zone, en perpétuelle mutation.
Soit on rentre pleinement dedans et l'expérience est fabuleuse.
Soit on reste en dehors et le visionnage est plutôt douloureux.
Dans le cas de Stalker, je suis malheureusement resté sur le bord du chemin
Je lui reconnais de vraies qualités visuelles (rhaaa, ce travail sur les matières et les textures !) et narratives (la dimension métaphysique est là).
Cela dit, le long-métrage (quelque 160 minutes au compteur) s'est avéré nettement trop philosophico-austère pour que je puisse m'y impliquer émotionnellement.
J'ai donc trouvé le temps assez long
Un rendez-vous manqué ...
