Suite et fin de ma rétrospective maison consacrée à Jean-Paul Belmondo.Après avoir purgé une peine de sept ans de réclusion pour un double meurtre qu'il n'a pas commis, François Leclercq revient dans sa ville, Cournai, en région lilloise. Il veut tirer au clair cette sombre affaire et connaître ceux qui ont tiré les ficelles de la machination dont il se sait victime. Il se rappelle sa fulgurante ascension sociale dans une ville entièrement dédiée à l'industrie textile, jusqu'au crime qui l'a mené devant les assises.
Je termine avec un Verneuil / Bebel (septième collaboration) qui ne m’a guère séduit …
Il y a pourtant de bonnes choses dans Le corps de mon ennemi :
- Une habile construction en flashback.
- Un tableau très acide d’une petite élite locale méprisante et méprisable (on peut y voir un côté chabrolien). Un propos particulièrement féroce qui nous mènera à un final sans concession.
- Une distribution copieuse et solide.
Après, j’ai trouvé le film quand même un peu long et laborieux.
Il consacre clairement trop de temps à des éléments anecdotiques (le travesti campé par Claude Brosset, l’interminable effeuillage de Frida de Düsseldorf).
A l’arrivée, c’est un titre qui aurait pu être bien supérieur avec un montage plus resserré
Dommage …