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Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme celui de l’humanité tout entière.

Bon, voire très bon film

The last girl fait souffler un petit vent de fraîcheur sur un (sous)genre qui en a bien besoin : le zombie movie.

Personnellement, ça m’a renvoyé à la découverte de 28 jours plus tard, à cette agréable sensation de nouveauté dans un domaine très balisé.

The last girl, c’est un abord original et sans concession.

Le personnage de la gamine est symptomatique à ce niveau-là : aussi sympathique et serviable qu’elle puisse être avec les personnes qu’elle côtoie, elle n’en perd cependant jamais sa nature véritable (celle de bouffeuse de bidoche !).

Le film distille plein de bons moments (rhaaa, ce guet-apens dans la supérette !) et peut se targuer d’une distribution impeccable. La BO est très chouette aussi.

Le final m’a néanmoins déçu un brin malgré sa logique jusqu’au-boutiste …
Une œuvre à la fois ample et intimiste.

Une indéniable réussite malgré ce petit bémol personnel