Hum, j'ai trouvé ça pas malÀ la recherche de leur première maison, un jeune couple effectue une visite en compagnie d’un mystérieux agent immobilier et se retrouve pris au piège dans un étrange lotissement.
S'il rentre dans la catégorie des "films à usage unique", Vivarium n'en reste pas moins bien fait.
C'est une bande fantastico-SF astucieuse.
Ça n'a ni le côté un peu prétentieux du elevated genre, ni l'aspect décérébré/pétaradant du cinéma mainstream.
C'est une œuvre de l'entre deux, qui reste attachée à son concept et le sert au mieux.
Je trouve que l'impression de vide, de froideur est parfaitement suggérée, tant sur le plan visuel (SFX toujours au service du récit) qu'au niveau sonore (rhaaa, cet écho permanent !).
Le film possède ainsi un côté clairement anxiogène. Difficile d'échapper à une prégnante sensation d'oppression, une sorte "d'étouffement par le vide".
Bref, on tient là une série B "twilight-zonesque" qui assure un spectacle efficace.
Vivarium s'impose donc comme un petit film bien fichu et pas con comme on aimerait en voir plus souvent
