On a un peu tendance à l'oublier en raison d'une fin de carrière peu mirobolante mais Peter Hyams fut, un temps, un cinéaste de premier ordre.Vers la fin des années 1970, la première mission habitée vers Mars est prête sur le pas de tir. Mais lorsque la NASA découvre que, par la faute d'un sous-traitant, les systèmes de support de vie rendent la mission impossible, ils préfèrent simuler une mission martienne réussie plutôt que d'avorter le projet. Quelques minutes avant le lancement, l'équipage ébahi est évacué du vaisseau et transféré par avion dans une vieille base de l'U.S. Army en plein désert. On leur déclare alors que, de gré ou de force, ils vont participer à de fausses émissions télévisuelles depuis Mars.
J'ose le dire
Preuve encore avec ce Capricorn one que j'ai découvert avant-hier soir.
Original, le film mêle thriller SF conspirationniste, enquête journalistique (menée par le personnage d'Elliott Gould) et survival (la deuxième partie dans le désert).
Sur le papier, le cocktail peut sembler un peu incongru mais, à l'écran, le long-métrage fonctionne à plein.
Rondement mené, il bénéficie d'un excellent casting, d'une superbe bande originale (Jerry Goldsmith) et de la mise en scène ultra solide de Peter Hyams.
C'est carré, hyper efficace.
Lorsque l'on sait que la chose n'a coûté que 4.8 millions de dollars (un budget déjà pas faramineux en 1977), ça force le respect.
Bon film
