Un film atypique et déstabilisant signé par un réalisateur (Tom Tykwer) dont j'ai suivi le parcours depuis ses débuts (ah Lola rennt !) et qui a dernièrement cosigné l'une des œuvres les plus ambitieuses du cinéma US (Cloud Atlas) dont il récupère ici l'interprète principal, Tom Hanks.Alors que l'Amérique est en pleine récession, un homme d'affaires tente une dernière fois d'éviter la banqueroute dans le but de payer les études de sa fille, en se rendant en Arabie Saoudite pour vendre son idée à un puissant monarque.
Pour l'anecdote, Brian de Palma évoquait Un hologramme pour le roi comme l'un des films qui l'avaient le plus marqué ces dernières années.
On le comprend tant l'œuvre s'avère singulière et passionnante.
Elle développe une intrigue simple où affleure toujours une forte dimension métaphysique. Contraste, contraste.
Et puis le long-métrage est assez irracontable. C'est un titre paradoxal qui s'intellectualise et se ressent.
Il possède un côté étrange, vaporeux, et laisse un souvenir bizarrement flou mais agréable. Une sensation paisible et inspirante. C'est vraiment curieux ...
A l'arrivée, voilà donc une œuvre déroutante qui, je pense, mérite d'être découverte.
Drôle de film
