An Evening with Dream Theater (L'Aéronef, Lille - 13/10/05)

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Zouèze
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An Evening with Dream Theater (L'Aéronef, Lille - 13/10/05)

Message par Zouèze »

Hier soir, j'ai fait une expérience musicale hors du commun. En fait, dire que j'ai effleuré le paradis du doigt ne serait pas si exagéré que ça.

Pour la première fois, j'ai pu voir en live un groupe d'un calibre si supérieur à tous ceux que j'ai connu jusqu'ici que je me demande encore si une telle performance est possible.
3 heures de bonheur musical (deux sets séparés par une pause d'une demi-heure et un rappel), une orgie de sons tous plus fous les uns que les autres, des orchestrations sensationnelles, des génies de la musique qui se baladent tout au long du concert sans faire le moindre petit faux pas.

De la première note de The Root of All Evil, premier titre d'Octavarium (leur nouvel opus), à la dernière de Metropolis Pt. 1, unique titre d'un rappel qui aura fini de lessiver un public électrique et entièrement acquis à la cause de ces magiciens du son, en passant par une voie du souvenir durant laquelle le groupe aura joué un titre de chacun de ses précedents albums afin de célébrer leur 20e anniversaire, j'ai vécu sur de véritables montagnes russes. Jamais un groupe ne m'aura emmené dans un voyage pareil.
Et que dire de la dernière chanson de second set ? Octavarium... Titre de 24 minutes qui vous passe au mode essorage intensif après avoir été chamboulé dans tous les sens pendant déjà près de deux heures. Morceau que l'on peut facilement qualifier de quasiment injouable par le commun des mortels, mais que ces fous furieux vous sortent sans effort apparent.

Chapeau à toute la bande de Dream Theater : James Labrie dont les capacités vocales m'ont littéralement bluffé, John Petrucci et sa maestria à la guitare, John Myung et sa basse énergique et puissante, Jordan Rudess qui m'a prouvé qu'il est possible de jongler entre quatre claviers différents (dont un sans touches :eek:) au cours d'un concert mais que ce n'est pas donné à tout le monde de les maîtriser à ce point et enfin "Iron" Mike Portnoy qui démontre qu'un batteur peut jouer comme s'il avait quatre bras en n'en ayant que deux.
Après un concert pareil, je peux mourir heureux.
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