Alors, hier, je me dis hop, mon petit Pp tu vas tranquillou te mettre ça histoire de passer une bonne soirée.
Faut dire, que j'avais loupé le film au cinoche malgré tout le battage qui avait été fait et bien que mon petit frère me l'ai offert, je n'avais toujours pas eu l'occasion de le matter.
Donc, je mets la galette dans le lecteur et je m'affale dans le canapé en me voyant déjà comblé par le "bijou" tant vanté par la presse.
1er constat, c'est mou. On voit que dalle de la bête, que dalle des meurtres et on a droit à de pseudos battues entrecoupés de "va-t-elle vouloir de moi" de Samuel le Bihan et a des aya-uya de Ernie Mark Dacascos.
Y a que le personnage du marquis qui est sympa.
Malgré que je n'accroche pas vraiment, je me force à rester planté devant le film.
Connaissant mes classiques et donc la véritable histoire de la bête du Gévaudan, je m'attends à ce que la bête soit menée par un maître loup (une personne quoi).
Alors, je fais mon Columbo, j'élabore moultes hypothèses pour certaines fantaisistes, pour d'autres plus argumentées et j'attends de voir qui est le méchant dans le tas.
C'est là que je me rends compte que le méchant c'est justement le tas
Qu'est ce que c'est que ce bordel, tout le monde est coupable, et le pire dans tout ça, c'est le perso de Stevenin, le big chef de la conjuration.
C'est comme si le réal avait décidé que c'était le figurant n°3 de la deuxième scène qui était coupable because à mon goût, Stevenin est quand même palot dans le film, voire quasi transparent.
Deuxième très grosse désillusion, c'est qu'on a pas affaire à un vrai garou
Ben oui, vous allez me trouver tordu mais le coup de la bestiole dans une armure façon Kringer le tigre de combat, j'ai trouvé ça kitsch.
Heureusement le Bihan avec sa bonne tête de fou sauve le film en lui donnant un cachet "à côté de la plaque". Surtout quand il se prend à son tour pour un indien.
La fin sauve plus ou moins le film avec le pauvre marquis qui se fait justement un film : "tout finit bien alors que ce n'est pas le cas, mais je préfère songer à ça vu que l'échafaud m'attend".
Comprenne qui aura vu.
Bref, j'ai l'impression que le film pêche par ambition et que ce qui était clair sur le papier ne l'était plus à la réa.
C'est comme une montagne sur une carte et dans la réalité, dans le deuxième cas, elle est beaucoup moins facile à grimper.
Voilà, c'était l'humeur de la nuit
