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Modérateur : dino VELVET
- Sam Carter
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ayé je viens de le voir, l'ugc s'est décidé à le passer en 2eme semaine, en VO
j'ai adoré!! c'est drôle, touchant, j'adore Bill Murray, et il faut absolument qu'on voit plus souvent Scarlett Johansson, elle est formidable...
un petite remarque : vous avez pas remarqué des enormités dans le ss-titrage?? (style anorexique devient arexique entre autres...)
j'ai adoré!! c'est drôle, touchant, j'adore Bill Murray, et il faut absolument qu'on voit plus souvent Scarlett Johansson, elle est formidable...
un petite remarque : vous avez pas remarqué des enormités dans le ss-titrage?? (style anorexique devient arexique entre autres...)
Mes petiots
"Je vis tellement au dessus de mes revenus, qu'en vérité nous menons, eux et moi, une existence entièrement séparée." - O. Wilde
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Comme convenu, voici un avis plus approfondi sur la question. (et ca n'a pas été sans mal )
Choc des cultures, jet-lag et âmes en perdition, un trio d'éléments pour un cocktail quasi parfait.
Je pense qu'on s'est tous retrouvés un jour dans une chambre d'hôtel, en vacances ou pour raisons professionnelles, seul, perdu au milieu de nulle-part, en se demandant ce qu'on foutait là, déboussolé par un voyage épuisant. L'hôtel va alors servir de catalyseur, de prétexte à la rencontre de deux paumés en pleine crise existentielle (formidable Scarlett Johansson, fantastique Bill Murray), et cherchant à reprendre pied, comme largués en plein milieu d'une une piscine insondable, sans autre appui que leur propre mal de vivre.
Utilisant l'urbanisme nippon dans toute sa froideur et toute son excentricité, Sofia Coppola nous entraine dans une love story complètement atypique. Elle distille alternativement les états d'âme, les tranches de vie et les moments de cocasserie pure avec une aisance déconcertante. Et dans cet enchevêtrement des expériences humaines, on ne sait plus trop si c'est de la fiction ou si les acteurs jouent leur propre rôle, tant l'immersion et l'identification semblents profondes, aidés en celà par une mise en scène ultra-efficace, tendant presque à un film Dogme par la proximité et le côté "saisi sur le vif" des images.
Bref pour faire court et avant de commencer à raconter (vraiment) n'importe quoi, elle m'a donné le sentiment d'avoir fait de son film un tableau, tendance "impressionnisme électrique", procédant par touches subtiles dans un enfer urbain bardé de néons, torture tant rétinienne qu'auditive, saupoudrant le film de quelques plans magiques (dont un sur un terrain de golf avec le Mont Fuji en arrière plan littéralement à tomber sur le cul) et de moments intimistes parfaitement touchants. Le film finissant par un impossible dilemme, Sofia Coppola évite soigneusement de mettre les pieds là où il ne faut pas, risquant de briser la magie de l'instant fatal où Bob et Charlotte doivent se dire adieu. On voit bien que ces deux là s'aiment trop pour s'aimer, justement. Et c'est cette infinie subtilité qui fait la force de l'histoire, et donc, du film.
Enfin tout ca pour dire que c'est peu de chose de dire que le film a été à la hauteur de mes espérances.
9.5/10
Choc des cultures, jet-lag et âmes en perdition, un trio d'éléments pour un cocktail quasi parfait.
Je pense qu'on s'est tous retrouvés un jour dans une chambre d'hôtel, en vacances ou pour raisons professionnelles, seul, perdu au milieu de nulle-part, en se demandant ce qu'on foutait là, déboussolé par un voyage épuisant. L'hôtel va alors servir de catalyseur, de prétexte à la rencontre de deux paumés en pleine crise existentielle (formidable Scarlett Johansson, fantastique Bill Murray), et cherchant à reprendre pied, comme largués en plein milieu d'une une piscine insondable, sans autre appui que leur propre mal de vivre.
Utilisant l'urbanisme nippon dans toute sa froideur et toute son excentricité, Sofia Coppola nous entraine dans une love story complètement atypique. Elle distille alternativement les états d'âme, les tranches de vie et les moments de cocasserie pure avec une aisance déconcertante. Et dans cet enchevêtrement des expériences humaines, on ne sait plus trop si c'est de la fiction ou si les acteurs jouent leur propre rôle, tant l'immersion et l'identification semblents profondes, aidés en celà par une mise en scène ultra-efficace, tendant presque à un film Dogme par la proximité et le côté "saisi sur le vif" des images.
Bref pour faire court et avant de commencer à raconter (vraiment) n'importe quoi, elle m'a donné le sentiment d'avoir fait de son film un tableau, tendance "impressionnisme électrique", procédant par touches subtiles dans un enfer urbain bardé de néons, torture tant rétinienne qu'auditive, saupoudrant le film de quelques plans magiques (dont un sur un terrain de golf avec le Mont Fuji en arrière plan littéralement à tomber sur le cul) et de moments intimistes parfaitement touchants. Le film finissant par un impossible dilemme, Sofia Coppola évite soigneusement de mettre les pieds là où il ne faut pas, risquant de briser la magie de l'instant fatal où Bob et Charlotte doivent se dire adieu. On voit bien que ces deux là s'aiment trop pour s'aimer, justement. Et c'est cette infinie subtilité qui fait la force de l'histoire, et donc, du film.
Enfin tout ca pour dire que c'est peu de chose de dire que le film a été à la hauteur de mes espérances.
9.5/10
- Rockatansky
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Mais non, ses mots sont la pour montrer la stupidité de l'actrice qui emploie des mots un tout petit peu compliqués n'importe comment, et se trompe là au lieu d'anorexique elle emploi arexique, c pour montrer le décalage entre elle et le personnage de Scarlett JohansonSam Carter a écrit :
un petite remarque : vous avez pas remarqué des enormités dans le ss-titrage?? (style anorexique devient arexique entre autres...)
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Non c'st quasi certain c'est fait exprés, car elle ecorche plusieurs mot et les erreurs de sous titres ne concernent qu'elles
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oula je dois me défendre, la jeune fille en question a employé 2 fois le terme, et la 1ere fois j'avoue j'ai pas trop fait attention mais ça m'a titillé de lire arexique alors j'ai prêté davantage l'oreille et je suis quasiment certaine d'avoir entendu anorexique ou plutôt anorexic with the accent
au début j'avais aussi pensé que c'etait pour montrer à quelle point c'etait une cruche (quoiqu'il y avait pas gd chose à rajouter ) mais après j'ai eu des serieux doutes...
bon ça sera à verifier...
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"Je vis tellement au dessus de mes revenus, qu'en vérité nous menons, eux et moi, une existence entièrement séparée." - O. Wilde
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- Sam Carter
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tttttttttt, rien n'est moins sûr...m'enfin c'est comme chez moi, burgendy (putain je sais plus l'ecrire ) c'est bordeaux comme couleur, pas bourgogne... mais bon s'agissant de moquettetrotinette a écrit :ben ma tite Sam, c est fait expres....
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C'est pas la couleur , c le modele de la moquetteSam Carter a écrit :tttttttttt, rien n'est moins sûr...m'enfin c'est comme chez moi, burgendy (putain je sais plus l'ecrire ) c'est bordeaux comme couleur, pas bourgogne... mais bon s'agissant de moquettetrotinette a écrit :ben ma tite Sam, c est fait expres....
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si tu le disRockatansky a écrit :C'est pas la couleur , c le modele de la moquetteSam Carter a écrit :tttttttttt, rien n'est moins sûr...m'enfin c'est comme chez moi, burgendy (putain je sais plus l'ecrire ) c'est bordeaux comme couleur, pas bourgogne... mais bon s'agissant de moquettetrotinette a écrit :ben ma tite Sam, c est fait expres....
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je confirme!Sam Carter a écrit :si tu le disRockatansky a écrit :C'est pas la couleur , c le modele de la moquetteSam Carter a écrit : tttttttttt, rien n'est moins sûr...m'enfin c'est comme chez moi, burgendy (putain je sais plus l'ecrire ) c'est bordeaux comme couleur, pas bourgogne... mais bon s'agissant de moquette
- Sam Carter
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c'est à croireZorg a écrit :Vous êtes experts en moquette ?
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