TOP : vos dix casses cinématographiques préférés

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Modérateur : dino VELVET

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Rob-Zombie
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TOP : vos dix casses cinématographiques préférés

Message par Rob-Zombie »

Venant de re-voir "BAD BOYS" en dividi, je m'suis dit que pour mon comeback du coté des cinéphiles, un p'tit top s'rait ( p'têt ) le bienvenu :idea: :idea: :idea:

Alors, je vous propose ici de ( nous ) indiquer
VOS CASSES CINÉMATOGRAPHIQUES PRÉFÉRÉS :

:arrow: 10 : "WES CRAVEN PRESENTS DRACULA 2000 ( DRACULA 2001 )" de Patrick Luissier qui aurait pu être bien plus sanglant, vu le sujet et l'objet volé en question, si le réalisateur avait su où aller avec un scénario qui tienne la route, et ce malgrè une déco' passable, car il s'avère être au mordant finalement aussi creux qu'une carrie chez une poule : inexistant.
Comme quoi ( en dehors de spoiler la réinterprétation de l'origine "Juda-Hic" de Dracula spoiler end ) les clichés ont la dent dure :wink:

:arrow: 09 : "LES FRÈRES PÉTARDS" de Hervé Palud qui tout en étant le plus portugese mais pas des plus propre s'avère des plus inutiles quand spoiler on voit comment le butin prend la poudre d'escampette spoiler end :lol: :lol: :lol:

:arrow: 08 : "DOBERMANN" de Jan Kounen où, hélas, les casses se répètent et tout en étant explosif se révèlent être des plus simplistes.
Les courses-poursuites et surtout celle du motard qui s'engagent le sauve de la neuvième ou dixième place :evil:

:arrow: 07 : "KILLING ZOÉ" de Roger Avary où bien que partant d'un concept tarantinoïde et dans la veine, selon les accroches visuelles, ce casse de drogués complétement défoncés garde un petit coté sympathique et aussi scotchant qu'une dose de crack.
Peut-être les participations françaises dans cette banque française mad in Hollywood :wink:

:arrow: 06 : "RIDERS ( TEAM RIDERS )" de Gérard Pirès, casses américains du père du premier taxi bessonien qui dans leurs vitesses, exploits sportifs de ride-surfers au chronomètre impeccabe et sans violence cligne pas mal de l'oeil du coté d'un casse précédent signé Kathryn Bigelow.../...

:arrow: 05 : "THE ITALIAN JOB ( BRAQUAGE À L'ITALIENNE )" de F. Gary Gray", le plus "THE ITALIAN JOB ( L'OR SE BARRE )" de Peter Collinson ou vice-versa pour les plus jeunes.
Mais toujours aussi mini sur ces maxis escapades motorisées.

:arrow: 04 : "BAD BOYS" de Michael Bay qui tient en trois mots et ce pour quelques secondes mais un maximum de plans : osé, rapide, organisé !

:arrow: 03 : "PIÈGE DE CRISTAL ( DIE HARD )" de John McTiernan qui de plus épatant à l'époque, bien que longuet sur la durée d'exécution du vol en lui-même, s'avère être un des classik du cinéma aujourd'hui. Yippee-ki-yay, motherfucker :twisted: :twisted: :twisted:

:arrow: 02 : "POINT BREAK ( EXTRÊME LIMITE )" de Katrhyn Bigelow, le clin d'oeil évident dont je parlais précédemment, l'ancêtre du casse américain de Pirès.
Celui qui sent bon la wax des surfeurs californiens qui n'ont content de voler des centaines de milles se moquent ouvertement du système et des institutions en place :lol: :lol: :lol: :lol:
Culottés et déculottés, j'avoue que ces voleurs ont tout de même un coté grisant et hypnotisant 8) 8) 8)

:arrow: 01 : "UNE JOURNÉE EN ENFER ( DIE HARD 3 )" de John McTiernan, qui prouve encore une fois qu'il est le réalisateur des meilleurs casses cinématographiques - avec deux films dans le tiercé de tête.
Le mieux planifié et mieux organisé. Encore mieux que celui du grand frère Grubert tant il semblait impossible de voler tant de tonnes d'or à la barbe de trois jours et au nez de John MacLane :twisted: :twisted: :twisted:
Celui qui méritait de réussir

A vous de proposer les vôtres de casses du siècle, les filles

N'entre pas en liste ce "OCEAN'S ELEVEN" que je n'ai toujours pas vu, mais à la réputation ( excellente, non ? ) déjà pourtant faite :wink:
"Tout ce qu'on vous a dit avant ( sur ) moi était faux" ( Charisman/Lofofora )
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The DeathScythe
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Message par The DeathScythe »

Entierement d'accord pour les casses des frangins Grubber qui sont magnifiques, celui de Simon etant le plus magistral des deux...

d'accord egalement pour celui de Dobermann ou la course poursuite est finalement plus interessante que le hold up en lui meme...

J'aime aussi beaucoup en vrac et de memoire:
Celui de Time And Tide de Tsui Hark qui est peut etre le passage le plus hallucinant du film (c'est dire...);

Le fameux braquage qu'on ne verra jamais mais que l'on imaginera sans problemes de Reservoir Dogs

L'attaque surprise de la banque d'El Paso par l'Indien qui surprend tout le monde (une vraie fausse preparation minutieuse pour simplement faire sauter un mur) dans Et pour quelques dollars de plus.

Le braquage routier de Dean Keaton, Fred Fenster, Todd Hockney, Michael McManus et Roger Kint, parfaitement bien organisé et sans bain de sang dans Usual Suspects.
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darth-oli
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Message par darth-oli »

sans trop réfléchir (en gros ça veut dire que je vais en oublier plein 8) )

L'ULTIME RAZZIA : souvent cité comme la référence du genre

QUAND LA VILLE DORT : une autre GROSSE référence en la matière ; grand film !

THE WILD BUNCH : putain de hold up dans la scène d'intro

HANA-BI pour sa simplicité

CITY ON FIRE : un des meilleurs Lam, le film qui a directement inspiré RESERVOIR DOGS
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Colonel Kurtz
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Message par Colonel Kurtz »

YEP,Ultime razzia ,chef d'oeuvre absolu du genre ...,genre chéri du cinéma d'action/policier car fin dosage de suspense,de spectacle,d'ingéniosité ....

Je rajoute pêle-mêle :

- un casse plein d'audace sur un train en route,dans la Grande attaque du train d'or de M.Crichton avec un duo savoureux Sutherland/Connery.

- le casse silencieux et tout en style de Melville dans le Cercle rouge.

- le casse foireux de Tim Roth et A.Plummer dans Pulp Fiction,bad motherfucker ;

- la grande classe du film de braquage,Heat, avec quelques mémorables morceaux de bravoure ....

- le casse au canon anti-char du Canardeur,avec un J.Briges,travesti rayonnant .

-on reste dans l'antti-char et dans le Clint ,avec le succulent et immoral de l'or pour les braves ....

- dans le genre casse risible,on a Snatch et le braquage du bookie .

- dans le genre bigger than life,le casse de Fort Knox de Goldfinger ;

- dans un registre desesperé ,on a le casse sordide de Pacino et de J.Savage dans Un après-midi de chien .

- récemment le casse assez glauque et violent ,de Ni pour ni contre de C.Klapish m'a bien plu ....

- dans le genre classique français ,avec le duo Gabin/Delon,on a le braquage d'un avion du Clan des sicilliens ,et le casse d'un casino dans Mélodie en sous-sol,avec cette scène fabuleuse oû l'argent se répand dans une piscine sous les regards "neutres" des braqueurs ....
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Colonel Kurtz
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Message par Colonel Kurtz »

:wink:
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Message par Colonel Kurtz »

darth-oli a écrit :
QUAND LA VILLE DORT : une autre GROSSE référence en la matière ; grand film !
Je l'ai vi hier soir.

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Première remarque ,j'ai découvert dans la petite analyse qui suivait le film (ptite analyse TCM faite par A.Corneau),que le genre "film de braquage"s'appelle le caper movie ,et que le terme était né en 1950 avec ce film .

Deuxième remarque ,sur les affiches et à quel point elles peuvent jouer un rôle révisionniste .
La première affiche, sans doute d'époque ,montre l'un des personnages centraux du casse (le finançier)avec sa maitresse .
Scène qui illustre la faiblesse du personnage ,sa corruption.
Cette maitresse c'est la sculpturale Marylin Monroe (on a beau être préparé,et relativement blindé,sa beauté éblouit),mais on peut se rendre compte que son nom n'apparait même pas sur l'affiche,c'est dire l'importance qu'on lui accordait.
Deuxième affiche,j'imagine après l'éclosion de la star Marilyn,ça se passe de commentaire,elle occupe le devant de la scène (malgré son role mineur),relayant en petit caractère des gens comme Sterling Hayden ou un réal aussi anodin que John Huston..... :eek:
Troisième affiche,l'italienne sans doute la plus juste,un décor de ville ,structure verticale rappelant une foret,une jungle,et des silhouettes anonymes ....

Le film,ensuite,excellent .
Au delà de la performançe en terme d'innovation narrative (le film détaille toutes les phases du casse,fournissant au genre un véritable cahier des charges),c'est la profondeur du propos ,des personnages qui m'a fasciné.
Le récit ne sacrifie jamais au virtuose-spectaculaire propre au braquage,il le rend le plus arride possible ,pour au contraire placer l'attention sur la gravité des situations,et conforter ces personnages dans un véritable drame épique.
Huston alterne donc réalisme urbain et stylisation (comme le note Corneau,des rues désertes pour traduire l'isolement progressif des personnages,à mesure qu'ils se rapprochent de leur destin,par essence tragique),installant ainsi des gens ordinaires (des truands minables,ou en tout cas,simples,jamais exagerés et mythifiés),dans un écrin gigantesque qui peu à peu les broye (voir aussi L'homme qui voulut être roi)

Cet écrin c'est la fatalité,la resurgence implacable de la nature et ces hasards dans un univers qu'on croit maitriser,d'ou ce titre ,Asphalt Jungle.
Un thème qui influençera définitivement Corneau dans son poisseux et vertigineux Série noire....

Il y enfin le personnage de Sterling Hayden bloc de charisme vivant,qui par son coté animal,viril,représente l'étincelle de liberté,de chair ,qui sera soufflée par l'obscurité de la corruption et du mal ,un personnage que Kubrick reprendra d'ailleurs presque comme tel dans son Ultime Razzia,3 ans plus tard,pour un résultat égal,un peu plus cruel encore sans doute car dénué de l'humanisme d'Huston.

Bref un film très fort,vraiment.

J'ai d'ailleurs enregistré un autre Huston qui aborde,20 ans plus tard,la fatalité,Fat City,au détour de boxeurs ratés dans une ville minable du fin fonds des states (c'est avec Jeff Bridges,quel filmo :!: ,et Stacey Keach)...
Je me le mate sans tarder :!: :wink:
Modifié en dernier par Colonel Kurtz le 13.05.2005 - 15:48, modifié 2 fois.
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Martin K
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Message par Martin K »

J'aime aussi pas mal de ceux qui ont déjà été cités, ceux de "Ocean's eleven" et de "Ni pour ni contre", par exemple.

Hum. Mais cela dit, mes deux casses préférés, je crois, sont dans le même film. Dans "Butch Cassidy et le Kid".

SPOILER

Quand Paul Newman et Robert Redford braquent deux fois le même train, à l'aller et au retour (parce que plus personne ne peut s'y attendre), et tombent les deux fois sur le même employé de la banque qui refuse de leur ouvrir le wagon blindé.

"Sortez, votre patron ne vous paye pas suffisamment pour risquer votre vie, et ça nous embêterait de vous tuer". Ou un truc dans le genre. Et le gars qui ne veut pas sortir et, sur le trajet retour, a un bras en écharpe et tout et tout.


/ SPOILER

Mythique. Une sacrée originalité, je trouve, dans un de mes films préférés.
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Colonel Kurtz
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Message par Colonel Kurtz »

Grand film c'est clair,très nostalgique,avec un duo (trio même,amoureux celui-là)des plus attachant. :wink:

Les deux braquages que tu décrits sont assez jouissifs il est vrai.
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