Saint Ange
Modérateur : dino VELVET
- Colonel Kurtz
- Gouverneur
- Messages : 8363
- Enregistré le : 14.10.2002 - 21:48
- Localisation : Vendée
- Contact :
Saint Ange
Photo ...
(bon comme la photo passe pas ,je dois vous la décrire (raisons budgetaires): bon on voit donc Virginie Ledoyen debout seule dans un couloir,enfin pas tout à fait debout,mais pas accroupie non plus,nan on va opter pour voutée,donc elle est voutée dans un étroit et menaçant couloir,enfin en extraoplant on peut vraiment penser qu'il est menaçant;ele est là donc entourée d'un halo de lumière ,elle semble chercher quelque chose ou éclairer quelque chose,en tout cas elle est seule façe au ténèbres,et sa chemise de nuit serrée ,humide laisse transpirer une peau brulante et entrevoir des tétons arrog...nan là j'extrapole beaucoup trop ! )
Un film fantastique,le premier de Pascal Laugier,produit par C.Gans et qui réunit Virginie Ledoyen et Lou Doillon.
Synopsis:
Anna est chargée de nettoyer Saint Ange, un orphelinat désaffecté. Petit à petit, elle entend des pas, des rires, des voix. Elle en est convaincue : quelque part dans la maison, il y a des enfants...
La Fête du cinéma de l'an passée avait jetté à la gueule des spectateurs jeunes,frêles et surtout pas préparés l'excitant Haute Tension,variation gore tordue difficile à caser entre un 2 Fast 2 Furious et la Recrue ....
Cette année c'est un autre film de genre à la française qui s'offre l'oportunité de faire parler de lui en étant distribué à cette date,Saint Ange,ghost-story rayon séquences chocs et frissons ...
La manière déçoit un peu,Laugier déploye un catalogue de références des plus impressionnant : l'école fantastique espagnole d'Amenabar (les Autres),de Del Toro (l'échine du diable),Balaguero (Darkness,Secte sans noms),les classiques de l'épouvante et du thriller psy ,le Kubrick du Shining,le Polanski de Rosemary's baby,la violence clinique ou gore et les atmosphères gothiques d'Argento ou de Fulci...
Tous apparaissent très explicitement ,et achèvent d'offrir à ce film une atmosphère angoissante ,un visuel noir et glaçant ,mais hélas cette quête de l'efficaçe par la récitation appliquée des codes du genre,trouve logiquement ses limites dans ce manque de singularité,de personnalité en somme ...
Cela dit Laugier a autre chose à montrer enfin surtout à dire et c'est par son contenu que Saint Ange évite de se réduire à de la soupe,et à un empilement insipide de gimmicks :il fait en effet de son film d'abord un thriller psychologique,un huis clos mental ,dans lequel le personnage central a bien du mal à trouver sa voie .
Le récit s'oriente tout entier sur les affres,les mystères de l'enfantement (y a du Dark Water là-dedans aussi...)et gagne une sourde tristesse et une mélancolie que les premières instants n'auraient pas vraiment laisser présager ....
Viscéral,le suspense est de fait bien mal desservi par la recherche constante du frisson facile et cette forme sans âme .
Peu de choses sont dites,et si seulement suggéres, peinent à vraiment étayer la narration et captiver l'interet .
On se perd donc un peu,et même beaucoup sur la fin,et ça laissera sans doute pas mal de personnes au bord du chemin...
Par-contre si on veut laisser sa chance aux obsesssions de ce jeune réalisateur,on pourra trouver beaucoup de qualités à ce final étrange ,et même la promesse d'un certain style ,nourri de pulsions (malsaines) ,de souffrançe,et de peur....
Il faut signaler aussi la prestation d'actrices qui auront été rarement aussi étincelantes ,Ledoyen est belle et torturée,Doillon,folle,malade,et...torturée,ça leur va toutes deux à merveille .
Voilà un film à découvrir(pourquoi pas demain pour ceux qui oseront braver la foule et profiter du dernier jour de la fête du cinéma?) ,qui sacrifie beaucoup un fonds subtil à une forme appliquée mais sans caractère, mais qui cultive un certain charme,nauséeux bien entendu .
(bon comme la photo passe pas ,je dois vous la décrire (raisons budgetaires): bon on voit donc Virginie Ledoyen debout seule dans un couloir,enfin pas tout à fait debout,mais pas accroupie non plus,nan on va opter pour voutée,donc elle est voutée dans un étroit et menaçant couloir,enfin en extraoplant on peut vraiment penser qu'il est menaçant;ele est là donc entourée d'un halo de lumière ,elle semble chercher quelque chose ou éclairer quelque chose,en tout cas elle est seule façe au ténèbres,et sa chemise de nuit serrée ,humide laisse transpirer une peau brulante et entrevoir des tétons arrog...nan là j'extrapole beaucoup trop ! )
Un film fantastique,le premier de Pascal Laugier,produit par C.Gans et qui réunit Virginie Ledoyen et Lou Doillon.
Synopsis:
Anna est chargée de nettoyer Saint Ange, un orphelinat désaffecté. Petit à petit, elle entend des pas, des rires, des voix. Elle en est convaincue : quelque part dans la maison, il y a des enfants...
La Fête du cinéma de l'an passée avait jetté à la gueule des spectateurs jeunes,frêles et surtout pas préparés l'excitant Haute Tension,variation gore tordue difficile à caser entre un 2 Fast 2 Furious et la Recrue ....
Cette année c'est un autre film de genre à la française qui s'offre l'oportunité de faire parler de lui en étant distribué à cette date,Saint Ange,ghost-story rayon séquences chocs et frissons ...
La manière déçoit un peu,Laugier déploye un catalogue de références des plus impressionnant : l'école fantastique espagnole d'Amenabar (les Autres),de Del Toro (l'échine du diable),Balaguero (Darkness,Secte sans noms),les classiques de l'épouvante et du thriller psy ,le Kubrick du Shining,le Polanski de Rosemary's baby,la violence clinique ou gore et les atmosphères gothiques d'Argento ou de Fulci...
Tous apparaissent très explicitement ,et achèvent d'offrir à ce film une atmosphère angoissante ,un visuel noir et glaçant ,mais hélas cette quête de l'efficaçe par la récitation appliquée des codes du genre,trouve logiquement ses limites dans ce manque de singularité,de personnalité en somme ...
Cela dit Laugier a autre chose à montrer enfin surtout à dire et c'est par son contenu que Saint Ange évite de se réduire à de la soupe,et à un empilement insipide de gimmicks :il fait en effet de son film d'abord un thriller psychologique,un huis clos mental ,dans lequel le personnage central a bien du mal à trouver sa voie .
Le récit s'oriente tout entier sur les affres,les mystères de l'enfantement (y a du Dark Water là-dedans aussi...)et gagne une sourde tristesse et une mélancolie que les premières instants n'auraient pas vraiment laisser présager ....
Viscéral,le suspense est de fait bien mal desservi par la recherche constante du frisson facile et cette forme sans âme .
Peu de choses sont dites,et si seulement suggéres, peinent à vraiment étayer la narration et captiver l'interet .
On se perd donc un peu,et même beaucoup sur la fin,et ça laissera sans doute pas mal de personnes au bord du chemin...
Par-contre si on veut laisser sa chance aux obsesssions de ce jeune réalisateur,on pourra trouver beaucoup de qualités à ce final étrange ,et même la promesse d'un certain style ,nourri de pulsions (malsaines) ,de souffrançe,et de peur....
Il faut signaler aussi la prestation d'actrices qui auront été rarement aussi étincelantes ,Ledoyen est belle et torturée,Doillon,folle,malade,et...torturée,ça leur va toutes deux à merveille .
Voilà un film à découvrir(pourquoi pas demain pour ceux qui oseront braver la foule et profiter du dernier jour de la fête du cinéma?) ,qui sacrifie beaucoup un fonds subtil à une forme appliquée mais sans caractère, mais qui cultive un certain charme,nauséeux bien entendu .
- NICOLAS mag 2
- Ours d'Or
- Messages : 2650
- Enregistré le : 30.12.2002 - 20:16
- Localisation : Lille
Re: Saint Ange
virginie se debrouille pas mal (elle endure pas mal dans le film) mais n'atteint pas la jolie Cecile de France dans Haute tension.Colonel Kurtz a écrit : qui réunit Virginie Ledoyen et Lou Doillon.
le film se situe entre la secte sans nom et les autres et je peux vous dire que si l'on compare on peut mettre en pièce ce film et le mettre au rayon nanars ou copie ratées.Laugier déploye un catalogue de références des plus impressionnant : l'école fantastique espagnole d'Amenabar (les Autres),de Del Toro (l'échine du diable),Balaguero (Darkness,Secte sans noms),
trop d'effet tue l'effetmais hélas cette quête de l'efficaçe par la récitation appliquée des codes du genre
les filles dans la salle ont beau sursauter (manque d'experience lol) le cinephile que je suis fait que je n'ai ni chaud ni froid.
et je confirmeViscéral,le suspense est de fait bien mal desservi par la recherche constante du frisson facile et cette forme sans âme .
aie doillon fait bien nunuche avec ses repliques cinglantes qui font ricanner la salle.Il faut signaler aussi la prestation d'actrices qui auront été rarement aussi étincelantes ,Ledoyen est belle et torturée,Doillon,folle,malade,et...torturée,ça leur va toutes deux à merveille .
enfin un mot sur le final bien plus intéressant (sans être angoissant ce qu'aurait du prétendre le realisateur) je peux en dire plus mais c'est trop léger pour mettre plus d'un euro 50 dans la machine (ouais voilà à quoi ça ressemble: à un train fantome)
-
- Tycoon
- Messages : 11410
- Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
- Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
- Contact :
Vu vendredi soir.
C'est nul. Et c'est sans appel. J'irais meme jusqu'a dire que c'est à chier si vous me pardonniez cette familiarité.
J'etais plutot de bonne humeur en y allant, j'avais de good vibes, j'esperais modérément voir une histoire originale, bref je n'attendais pas grand chose du film, mais certainement pas à voir une telle bouse.
Ca n'a ni queue ni tête, le realisateur s'ecoute filmer et les actrices font ce qu'elles peuvent. Virginie Ledoyen est certes belle comme tout, et si elle ne joue pas trop mal, on ne peut pas en dire autant de Lou Doillon en Folle de Chaillaux de synthèse.
Laugier nous psalmodie mécaniquement une histoire grotesque au dernier degré qui ressasse inlassablement les recettes éculées du film de fantômes, spectres, et autres corps astraux ectoplasmiques. Tout y passe, de la nature intrinsèquement chtulienne de la tuyauterie à l'essence démoniaque des cages d'acsensceur en passant par le pouvoir corrosif des miroirs.
Le final est un des plus grands moments de ridicule prétentieux et bouffi d'autosatisfaction qu'il m'ait été donné de voir au cinéma.
A noter que pour un vendredi soir, la grande salle de Bercy etait etonnamment vide (20 personnes max).
0/20
C'est nul. Et c'est sans appel. J'irais meme jusqu'a dire que c'est à chier si vous me pardonniez cette familiarité.
J'etais plutot de bonne humeur en y allant, j'avais de good vibes, j'esperais modérément voir une histoire originale, bref je n'attendais pas grand chose du film, mais certainement pas à voir une telle bouse.
Ca n'a ni queue ni tête, le realisateur s'ecoute filmer et les actrices font ce qu'elles peuvent. Virginie Ledoyen est certes belle comme tout, et si elle ne joue pas trop mal, on ne peut pas en dire autant de Lou Doillon en Folle de Chaillaux de synthèse.
Laugier nous psalmodie mécaniquement une histoire grotesque au dernier degré qui ressasse inlassablement les recettes éculées du film de fantômes, spectres, et autres corps astraux ectoplasmiques. Tout y passe, de la nature intrinsèquement chtulienne de la tuyauterie à l'essence démoniaque des cages d'acsensceur en passant par le pouvoir corrosif des miroirs.
Le final est un des plus grands moments de ridicule prétentieux et bouffi d'autosatisfaction qu'il m'ait été donné de voir au cinéma.
A noter que pour un vendredi soir, la grande salle de Bercy etait etonnamment vide (20 personnes max).
0/20
- Colonel Kurtz
- Gouverneur
- Messages : 8363
- Enregistré le : 14.10.2002 - 21:48
- Localisation : Vendée
- Contact :
- peter wonkley
- ROCCO
- Messages : 20542
- Enregistré le : 21.12.2002 - 21:13
- Localisation : ajaccio
ca fait un moment que le forum est MOOOOOOOOOOOOOOOOORT !Colonel Kurtz a écrit :D'autres opinions depuis
Je me le suis loué pour cet aprèm .
ribellu n'a pas aimé donc ca doit etre pas mal
vu sur devildead :
Cette nuit, nous avons reçu un e-mail, comme certainement la plupart des autres magazines et sites internet, de la part du réalisateur du film SAINT-ANGE qui doit sortir en DVD. Et Pascal Laugier ne semble pas très heureux du traitement donné à son film, tout du moins en ce qui concerne les suppléments. Car, comme il l'indique, le film n'aura pas le droit à une grosse édition bourrée de suppléments à même d'éclairer les spectateurs sur la création de son film. Mais autant vous laisser lire directement ce mail :
"Je tenais à préciser certaines choses quant à l'édition prochaine de mon film SAINT-ANGE prévue pour le 24 février en zone 2.
Cette édition a été entièrement gérée et supervisée par les distributeurs du film, hors de mon contrôle et de mon influence directs. Je n'en revendique ni le contenu éditorial ni le packaging. Il faut savoir que j'ai été très peu consulté à ce sujet et que l'objet qui en résulte est très loin de la double édition collector que je souhaitais. Non qu'il soit médiocre, mais il me parait très ordinaire, voire d'une grande banalité.
Ayant accumulé une somme très importante d'images avant et pendant le tournage, il y avait largement matière à création de bonus inhabituels et intéressants pour qui aime mon film. A l'arrivée, seule une featurette promotionnelle de 26 minutes (et déjà diffusée sur Canal +) fera office de making of du pauvre. La seule chose que je puisse fermement garantir, c'est
l'excellence de la copie proposée puisque l'étalonnage a été fait par le chef-opérateur du film lui-même, Pablo Rosso, et que j'ai pu en vérifier l'encodage. L'excellence de l'image me paraissant être la chose la plus importante, cette édition reste attractive, d'autant que le prix, selon mes infos, sera raisonnable. Ce qui n'empêche pas d'être très loin de ce qui aurait pu
être proposé si j'avais été entouré de gens à l'écoute et respectueux de mon travail. Encore une fois, j'ai été totalement mis de côté.
Mille excuses donc à tous les dvdvores exigeants (dont je fais partie), en attendant une double édition qui me ressemble d'avantage (aujourd'hui parfaitement hypothétique et évidemment liée au succès éventuel de la suite de mon travail). Malheureusement, le milieu du cinéma a ses raisons que la raison (et la passion) ignorent, j'en fais parfois la cruelle expérience, ce dvd ni fait ni à faire en étant le plus direct témoignage.
Pascal laugier, réalisateur de Saint-Ange"
- Colonel Kurtz
- Gouverneur
- Messages : 8363
- Enregistré le : 14.10.2002 - 21:48
- Localisation : Vendée
- Contact :
- Colonel Kurtz
- Gouverneur
- Messages : 8363
- Enregistré le : 14.10.2002 - 21:48
- Localisation : Vendée
- Contact :