alors une fois de plus je ne suis pas du camp de Kurtz !
Grosse deception.
Bon au depart je me suis dis que ça risque de ressembler à un mixte de Blink et Sixièle sens et en fait pas du tout... ouf !! ... enfin pas tout à fait car le film n'est même pas efficace (à part 2 sequences rappelaient plus haut), pire le film ne demarre et intéresse qu'après 1 heure de film. Alors si vous tenez c'est que vous êtes en forme
Loufi a écrit :C'est amusant car je considère THE EYE comme un des plus mauvais films que j'ai vu l'année dernière. Il réutilise beaucoup trop de clichés du cinéma asiatique et il manque cruellement de personnalité à mon goût. Je n'arrive pas à comprendre comment certaines personnes peuvent comparer ce film à un Dark Water ou à un Ring. Je me suis vraiment ennuyé en le regardant.
Petites questions pour lesquelles je n'ai pas de réponse :
Pourquoi la femme morte du restaurateur a-t-elle une langue de serpent ?
Pourquoi la fille chez le prof de musique dit-elle "tu as pris ma place !" ?
(la seule scène qui m'a vraiment fait peur en passant...)
N'est pas plus intriguant quand certaines scènes restent dans le flou ? Ca ajoute du charme ! Quand je vois ce tacheron de Gore Verbinski qui a apporté à The Ring toutes les explications du film ça enlève beaucoup d'"ame" au film.
(C'est un prof de Caligraphie sois dit en passant... ) Sinon pour ma part je pense que le film est divisé en 2. La première partie m'intéresse plus (avant qu'elle ne parte chez la mère de la morte). Et dommage pour tout ces reprise (la mort est pompé sur Kaïro et la musique utilise carrément des samples de Ring........)
Non content de pleinement s’inscrire dans le revival du film de fantôme asiatique post-Ring, The eye (Jian gui) s’impose ni plus ni moins comme l’un des fleurons de cette nouvelle vague passionnante du cinéma fantastique.
Situé au croisement du Sixième sens et de Ring mais autrement plus éprouvant pour les nerfs, le scénario de The eye, avec son pitch complètement exploité, joue à fond la carte de l’efficacité. Ainsi, une fois le personnage principal (Mun) très sommairement présenté, les visions de silhouettes fantomatiques interviennent très rapidement dans le métrage. Par la suite, pas le moindre temps mort ne sera à déplorer et les différents ressorts narratifs seront agencés à la perfection, affichant une régularité métronomique jusqu’à un final apocalyptique proprement hallucinant et totalement inattendu qui laissera le spectateur bouche bée (pour ne rien dévoiler, disons seulement que la majorité des films catastrophes hollywoodiens peuvent aller se rhabiller). Le script de The eye prouve également sa qualité dans le sens oû, bien que peu (voire pas) présenté, le personnage de Mun parvient pourtant à séduire et sa fragilité renforce un sentiment de peur déjà bien présent. Jian gui est aussi pourvu d’une réalisation virtuose (les surdoués Oxide et Danny Pang) qui, conjuguée à des effets sonores parfaitement dosés et à une photographie envoûtante, fait mouche à tous les coups. Usant de procédés relativement simples (visions spectrales en vue subjective) et multipliant les bonnes idées (« apparition » de l’ancien appartement), les frères Pang signent une mise en scène diablement efficace. Possédant, au même titre qu’un Bangkok haunted (métrage infiniment moins réussi), une ambiance très particulière, The eye distille un parfum enivrant et ne ménage pas les séquences viscéralement effrayantes (l’apparition de la vielle femme dans l’hôpital et la séquence de l’ascenseur vous mettent le trouillomètre à zéro).
Sans hésitation aucune, Jian gui constitue l’un des meilleurs films de fantômes que le septième art asiatique ait livré depuis son récent boum.
Je n'aime pas trop Bangkok dangerous par contre ...
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
