La légende de Zorro - Martin Campbell - 2005
Modérateur : dino VELVET
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La légende de Zorro - Martin Campbell - 2005
Une première bande annonce a été divulguée.
Une nouvelle fois mis en scène par Martin Campbell, le film réunira Antonio Banderas et Catherine Zeta Jones face à un nouveau méchant de service incarné par Rufus Sewell.
Ayant beaucoup aimé le premier, j'attends celui-ci avec une certaine impatience. Au vu du trailer, ça semble promettre.
Sortie prévue le 26 octobre 2005.
- dino VELVET
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-Apple.com vient de mettre en ligne la toute nouvelle bande annonce internationale de la suite du Masque de Zorro. Le film d'aventure de Martin Campbell permettra de retrouver Antonio Banderas et Catherine Zeta-Jones dans les rôles principaux. Sortie le 28 octobre aux US.
http://www.apple.com/trailers/sony_pict ... /high.html
Source : Cinegenre
Pour ma part je n' ai pas vu le premier Ca m' interresse qu' a moitié a vrai dire
http://www.apple.com/trailers/sony_pict ... /high.html
Source : Cinegenre
Pour ma part je n' ai pas vu le premier Ca m' interresse qu' a moitié a vrai dire
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
- snake_7
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Sony Pictures s'est enfin décidé à mettre en ligne le site officiel, duement rempli, de Legend of Zorro, la suite de la très réussie adaptation de Martin Campbell. On retrouvera au casting Antonio Banderas et Catherine Zeta Jones.
http://www.sonypictures.com/movies/thelegendofzorro/
Source : Cinegenre
http://www.sonypictures.com/movies/thelegendofzorro/
Source : Cinegenre
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
"La Légende de Zorro" : le héros masqué, sa mégère non apprivoisée et son cheval Tornado
Plus que l'impressionnante forme physique dont font preuve les acteurs Catherine Zeta-Jones et Antonio Banderas, plus que la performance du cheval Tornado (qui se soûle, saute sur un train en marche et généralement tient le rôle réservé au serviteur muet Bernardo dans "Zorro", la série télévisée), c'est l'incroyable bric-à-brac idéologique et dramatique du scénario de La Légende de Zorro qui impressionne.
Ce deuxième Zorro avec Banderas est à la fois une comédie familiale (désormais père de famille, le héros a du mal à raccrocher le masque malgré les objurgations de madame), une parabole politique (de méchants intégristes protestants s'opposent à l'accès à la citoyenneté des catholiques d'origine mexicaine) et une élucubration ésotérique sur le modèle du roman Da Vinci Code (le méchant du film, un Français, est le représentant d'une très ancienne société secrète).
Cette accumulation de fils narratifs donne une pelote indémêlable. Le choix est clair : soit s'agacer en essayant de remettre un peu d'ordre dans le fatras, soit se laisser aller aux quelques plaisirs qu'offre La Légende de Zorro. Ils tiennent surtout à l'enthousiasme de l'interprète principal, qui se glisse sans fausse pudeur dans son personnage de fanfaron quadragénaire, incapable de laisser derrière lui ses folles années. Catherine Zeta-Jones, en mégère rétive à tout apprivoisement, s'amuse aussi, tant qu'il s'agit de jouer à la scène de ménage.
Dès qu'il faut faire semblant de croire aux élucubrations déjà mentionnées (auxquelles il faut ajouter les prémices de la guerre de Sécession), l'affaire se fait plus pesante, égayée quand même par quelques combats spectaculaires. Le meilleur d'entre eux est au début du film et directement inspiré de la cinématographie de Hongkong. Zorro y affronte d'odieux voleurs d'urnes électorales, en bondissant sur les pieux instables d'un échafaudage.
Plus que l'impressionnante forme physique dont font preuve les acteurs Catherine Zeta-Jones et Antonio Banderas, plus que la performance du cheval Tornado (qui se soûle, saute sur un train en marche et généralement tient le rôle réservé au serviteur muet Bernardo dans "Zorro", la série télévisée), c'est l'incroyable bric-à-brac idéologique et dramatique du scénario de La Légende de Zorro qui impressionne.
Ce deuxième Zorro avec Banderas est à la fois une comédie familiale (désormais père de famille, le héros a du mal à raccrocher le masque malgré les objurgations de madame), une parabole politique (de méchants intégristes protestants s'opposent à l'accès à la citoyenneté des catholiques d'origine mexicaine) et une élucubration ésotérique sur le modèle du roman Da Vinci Code (le méchant du film, un Français, est le représentant d'une très ancienne société secrète).
Cette accumulation de fils narratifs donne une pelote indémêlable. Le choix est clair : soit s'agacer en essayant de remettre un peu d'ordre dans le fatras, soit se laisser aller aux quelques plaisirs qu'offre La Légende de Zorro. Ils tiennent surtout à l'enthousiasme de l'interprète principal, qui se glisse sans fausse pudeur dans son personnage de fanfaron quadragénaire, incapable de laisser derrière lui ses folles années. Catherine Zeta-Jones, en mégère rétive à tout apprivoisement, s'amuse aussi, tant qu'il s'agit de jouer à la scène de ménage.
Dès qu'il faut faire semblant de croire aux élucubrations déjà mentionnées (auxquelles il faut ajouter les prémices de la guerre de Sécession), l'affaire se fait plus pesante, égayée quand même par quelques combats spectaculaires. Le meilleur d'entre eux est au début du film et directement inspiré de la cinématographie de Hongkong. Zorro y affronte d'odieux voleurs d'urnes électorales, en bondissant sur les pieux instables d'un échafaudage.
Antonio Banderas, un talent dispersé à Hollywood
Antonio Banderas, un talent dispersé à Hollywood
Depuis quelques années, Antonio Banderas sur grand écran, c'est deux paires d'yeux : celles que l'on voit à travers le masque de Zorro, et le regard tour à tour canaille et implorant du Chat Potté - la voix est de Banderas - apparu au deuxième épisode de la série animée Shrek. C'est donc ça, son destin ? Avec un peu d'eurochauvinisme, on ne peut s'empêcher de penser que le bel acteur espagnol qui a illuminé les films de Pedro Almodovar de Matador (1986) à Attache-moi (1990) avait mieux à faire que de s'exiler à Hollywood.
Le comédien espagnol est de passage à Paris pour défendre La Légende de Zorro, qu'il a fini par accepter de tourner après un hiatus de sept ans. Banderas a lu plusieurs scénarios avant de retenir celui qui fait de Zorro un mari abandonné. "Le premier épisode montrait comment un homme qui n'était pas Zorro devenait le personnage", rappelle-t-il, pour souligner la distance qu'il tient à mettre entre les héros classiques et le sien. A 45 ans, Banderas est visiblement ravi de pouvoir faire la preuve de sa forme physique. Il a été doublé pour les cascades aériennes, mais il a livré les combats à l'épée et chevauché lui-même la demi-douzaine de chevaux qui incarnent l'unique et légendaire Tornado.
Il est plus embarrassé quand on aborde le discours politique du film, qui met en scène un méchant Français opposé aux gentils Californiens qui veulent devenir citoyens américains. "Mais Zorro empêche la fraude électorale, fait-il valoir. Il aurait sans doute fallu 10 000 Zorro pendant le recomptage des votes en Floride", conclut-il avec un sourire en coin, faisant référence à la première élection, discutée, de George Bush Jr.
En fait, le parcours hollywoodien d'Antonio Banderas, fait de grosses machines et de films bien intentionnés plus ou moins réussis (le récent Disparitions, de Christopher Hampton), n'est que le versant apparent de sa vie professionnelle. L'immense succès commercial du premier Zorro lui a permis d'acquérir son indépendance financière. En 2003, le comédien, qui n'était plus monté sur scène depuis son arrivée aux Etats-Unis, a tenu le premier rôle dans la comédie musicale Nine, de Maury Yeston, créée en 1982 et adaptée du 8 1/2 de Fellini. Sur Broadway, Banderas est redevenu une star adulée du public et de la critique.
Parallèlement, l'Andalou (il est né à Malaga) prépare son retour au pays. Mais non pas pour tourner avec Pedro Almodovar, comme les deux hommes l'avaient annoncé en 2003 après la sortie de La Mauvaise Education : "Je ne sais pas ce qui se passe. A chaque fois que je croise Pedro, il me dit qu'il n'est pas satisfait du scénario. J'attends qu'il m'appelle."
Et si l'on voit, dans les semaines à venir, Banderas dans les environs de Malaga, c'est qu'il a décidé de tourner chez lui son deuxième film en tant que réalisateur. Adapté d'un roman d'Antonio Soler, El Camino de los Ingleses suit un groupe d'adolescents andalous au moment de la transition démocratique en Espagne. "Mais Soler a très délibérément tenu la politique en marge du récit. C'est une simple histoire de passage à l'âge adulte."
Qui ramène Antonio Banderas à ses débuts, quand il n'avait pas 20 ans, que le général Franco se mourait et qu'il jouait du Brecht avec une troupe itinérante : "Je me souviens du reflet des casques des policiers entre les rangées de spectateurs. On s'est tous retrouvés au poste après le spectacle. Mon père était policier. Il m'a demandé : "Qu'est-ce que tu fais là ?""
Depuis quelques années, Antonio Banderas sur grand écran, c'est deux paires d'yeux : celles que l'on voit à travers le masque de Zorro, et le regard tour à tour canaille et implorant du Chat Potté - la voix est de Banderas - apparu au deuxième épisode de la série animée Shrek. C'est donc ça, son destin ? Avec un peu d'eurochauvinisme, on ne peut s'empêcher de penser que le bel acteur espagnol qui a illuminé les films de Pedro Almodovar de Matador (1986) à Attache-moi (1990) avait mieux à faire que de s'exiler à Hollywood.
Le comédien espagnol est de passage à Paris pour défendre La Légende de Zorro, qu'il a fini par accepter de tourner après un hiatus de sept ans. Banderas a lu plusieurs scénarios avant de retenir celui qui fait de Zorro un mari abandonné. "Le premier épisode montrait comment un homme qui n'était pas Zorro devenait le personnage", rappelle-t-il, pour souligner la distance qu'il tient à mettre entre les héros classiques et le sien. A 45 ans, Banderas est visiblement ravi de pouvoir faire la preuve de sa forme physique. Il a été doublé pour les cascades aériennes, mais il a livré les combats à l'épée et chevauché lui-même la demi-douzaine de chevaux qui incarnent l'unique et légendaire Tornado.
Il est plus embarrassé quand on aborde le discours politique du film, qui met en scène un méchant Français opposé aux gentils Californiens qui veulent devenir citoyens américains. "Mais Zorro empêche la fraude électorale, fait-il valoir. Il aurait sans doute fallu 10 000 Zorro pendant le recomptage des votes en Floride", conclut-il avec un sourire en coin, faisant référence à la première élection, discutée, de George Bush Jr.
En fait, le parcours hollywoodien d'Antonio Banderas, fait de grosses machines et de films bien intentionnés plus ou moins réussis (le récent Disparitions, de Christopher Hampton), n'est que le versant apparent de sa vie professionnelle. L'immense succès commercial du premier Zorro lui a permis d'acquérir son indépendance financière. En 2003, le comédien, qui n'était plus monté sur scène depuis son arrivée aux Etats-Unis, a tenu le premier rôle dans la comédie musicale Nine, de Maury Yeston, créée en 1982 et adaptée du 8 1/2 de Fellini. Sur Broadway, Banderas est redevenu une star adulée du public et de la critique.
Parallèlement, l'Andalou (il est né à Malaga) prépare son retour au pays. Mais non pas pour tourner avec Pedro Almodovar, comme les deux hommes l'avaient annoncé en 2003 après la sortie de La Mauvaise Education : "Je ne sais pas ce qui se passe. A chaque fois que je croise Pedro, il me dit qu'il n'est pas satisfait du scénario. J'attends qu'il m'appelle."
Et si l'on voit, dans les semaines à venir, Banderas dans les environs de Malaga, c'est qu'il a décidé de tourner chez lui son deuxième film en tant que réalisateur. Adapté d'un roman d'Antonio Soler, El Camino de los Ingleses suit un groupe d'adolescents andalous au moment de la transition démocratique en Espagne. "Mais Soler a très délibérément tenu la politique en marge du récit. C'est une simple histoire de passage à l'âge adulte."
Qui ramène Antonio Banderas à ses débuts, quand il n'avait pas 20 ans, que le général Franco se mourait et qu'il jouait du Brecht avec une troupe itinérante : "Je me souviens du reflet des casques des policiers entre les rangées de spectateurs. On s'est tous retrouvés au poste après le spectacle. Mon père était policier. Il m'a demandé : "Qu'est-ce que tu fais là ?""