Land of The Dead - George A. Romero - 2005

[Zorg]

Et là, je viens de finir Day of the Dead. Excellentissime. J'ai adoré le contexte, et cette fois-ci, Romero semble s'en prendre avec vigueur aux militaires

Y'a encore une flopée de moments cultes, mais mon préféré est SPOILER la cautérisation à la torche apres amputation a la machette SPOILER. Un tres tres grand moment de cinéma (et de rigolade)

Putain vivement la sortie du prochain.

[dino VELVET]

Le retour d'un de mes dieux cinématographiques sur grand écran ... du pur bonheur.

[Colonel Kurtz]

Y a rien dans les cinés, ni affiches ni BA...

C'est curieux quand même !?

[dino VELVET]

Y a rien dans les cinés, ni affiches ni BA...

C'est curieux quand même !?

... du moment qu'une copie aterrit sur mes terres, c'est bon

[creepers]

pareil qu'ils mettent 30 affiches pas rue je m'en fou du moment que mon ciné le passe surtout que le film est globalement très bien acceuilli partout et on lui reproche surtout sa durée un peu courte !

3 semaines bordel

[zetis]

été au cine ce soir et j'ai vu la BA.
très sympas par contre j'etait avec des enfants dans la salle pour les 4 fantastique, la Ba est assez explicite avec de bonne image.

Attention donc pour les enfants

[Zorg]

Bon, je reviens sur l'avant-premiere qui a eu lieu hier soir a l'UGC Bercy en présence de Monsieur George A. Romero (oui, nous autres gens civilisés (traduction : qui vivons a l'intérieur du périph') avons droit à des égards que le bas peuple des provinces ne peut que fantasmer).

Le contexte : 2 salles de l'UGC avaient été réservées pour l'occasion. Evidemment, comme c'était pour jeudi, les réservations n'ont été possibles que la veille. Je ne sais pas à quelle vitesse tous les billets ont été vendus, mais j'ai pas pris de risque en faisant ma résa dès l'ouverture du systeme mercredi matin apres 8h.

Les 2 salles disais-je donc ont été remplis ras la gueule par une armée de geeks en goguettes, c'était assez flagrant. Y'avait du forumeur d'un peu partout (Devildead, Classik, Attitude/Ecran Barge, et d'ailleurs j'imagine), comme c'est habituel en ce genre d'occasions. Je dirais bien que c'est un événement à ne pas rater, mais je connais des gens (je ne dénoncerai personne, il (ou elle) se reconnaîtra) qui se sont fait un malin plaisir de se décommander pour une sombre histoire de repas en famille, mais ca serait tirer sur le corbillard.

Notez quand meme bien qu'on m'aurait donné le choix entre une bouffe de courtoisie avec des gens que je vois toutes les semaines et une séance de ciné mode geeks' reunion en présence d'une légende du cinéma que je ne verrai qu'une fois dans sa vie, je ne me serai meme pas posé la question (oui, je sais, je devrais pas, C pas charitable, mais je peux pas m'en empecher )

L'invité : A 20h30, soit apres 1h d'attente dans la file et 30 min de poireaute dans la salle, nous avons enfin eu droit de voir Le Maître.

A Cannes, on monte les marches, ici, on se contente de les descendre. Mais sous les applaudissements. D'une salle pleine d'admiration et de dévotion envers le génie qui aura donné naissance à un genre cinématographique à part entiere, et dont l'influence sur le cinéma fantastique se mesure dans les grandes largeurs, certes, mais y'a pas d'raison.

Standing ovation donc pour m'sieur Romero, qui n'en demandait pas tant meme s'il doit etre un peu habitué depuis le temps et qu'il a du avoir droit au meme traitement dans la salle d'à coté.

Il a donc pris la parole (interrompu de temps en temps par un gusse chargé de traduire ses propos aux anglophones déficients) pour nous dire sa joie d'etre acceuilli si chaleureusment, sa reconnaissance envers la France qui avait été le premier pays à voir dans Night of the living dead autre chose qu'un film où on montre de la bidoche, mais aussi pour nous raconter rapidement la génèse de ce nouvel opus. Entre les multiples projets qui n'ont jamais vu le jour, une traversée du désert de près de 20 ans et un script de Land of the dead terminé juste avant le 11 septembre, et une réécriture nécessaire pour s'adapter au contexte post-traumatique aux USA, il y avait quand meme de la substance.

A l'occasion du traditionnel remerciement auprès du studio (Universal en l'occurence) et du distributeur, il a confié avoir été contraint à qqes coupes en vue d'obtenir un rating R, mais rien de bien méchant. Le film tel qu'il nous est présenté est son film, sa vision, mais cela ne l'empechera pas de nous proposer une director's cut sur le futur DVD, qui devrait logiquement apporter sa quantité réglementaire de gore supplémentaire.

Maintenant, comme nous en discutions avec mon sparring-partner de la soirée :
- quel age ca lui fait a George Romero ? Dans les 70 ans ?
- ouais, pas loin je pense (65 en vérité)
- comment ca se fait alors qu'il fasse des films de zombis ? Passke mon grand-pere il a à peu près le même âge, et les films de zombis c'est pas vraiment son truc.

Je vous laisse méditer sur l'à propos tout à fait fondé de cette réflexion.

Ze plat of résistance : Que dire de ce Land of the dead ? Et ben que c'est un bon cru. Un bon film de zombies, mais à qui il manque sans aucun doute la petite étincelle qui a fait des chefs d'oeuvre de ses aînés.

Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, j'ai passé une excellente soirée, le film est tout à fait plaisant, mais il est en partie (trop) transparent. Il souffre idéniablement de l'ombre de ses grands frères.

L'histoire est sympa, mais on aurait aimé un affrontement plus pêchu, qui tranche un peu plus dans le vif. Bon ok, les zombies ont une gueule folle, on a droit à notre quota de plans tripes, mais la métaphore sociale et politique est nettement moins puissante que dans les précédents opus et tout s'enchaine de facon quasi anodine. De la part d'un illustre inconnu, c'aurait pu passer pour un excellent film. De la part de George A. Romero, ca fait trop étriqué.

Pourtant, le film regorge de séquences fort jouissives (je ne ferai pas d'inventaire, mais le photo booth est un de mes passages préférés, de meme que le caméo de Kivousavé), de personnages que je trouve tout à fait sympathiques (le samoan double portion est un vrai cador, Dennis Hopper campe les salauds avec une aisance confondante), mais Romero finit par beaucoup s'auto-referencer et se retrouve plus ou moins prisonnier de la routine désormais bien établie du film de zombies (meme si le final déroge plus ou moins à la règle).

Il en résulte une progression assez mécanique, sans surprises, et qui si elle est quand meme bien maitrisée, n'en reste pas moins un peu frustrante et décevante. Avant, Romero l'inconnu faisait de la "série B" avec peu de moyens et des inconnus au castingn et accouchait de chefs d'oeuvre. Maintenant, Romero le maestro fait involontairement (enfin +/-) de la série B avec toujours aussi peu de moyens, mais des acteurs connus, mais sans faire autre chose qu'un film de zombies sympa.

Mais que cela ne refroidisse pas les ardeurs, ca vaut qd meme le coup d'oeil. C'est juste qu'on n'y trouve pas la nervosité et l'efficacité brutale comme dans le remake de Dawn de Zack Snyder.

Ici Zorg pour DVDAttitude Live Broadcast. A vous les studios.

[snake_7]

Pour ceux qui veulent voir les 10 premières minutes du film elle sont dispo ici :

http://choc.fr/temporaire/lod/select_video.html

[Colonel Kurtz]

Merde j'ai hate de le voir putain
ça devait être dit !!!

[hulk]

2 JOUR

[Zouèze]

TOUNAAAAAAAAAAAAÏTE !!!!!

[Zorg]

Pffff.... Déjà vu....

[Zouèze]

Branleur.

[hulk]

Pffff.... Déjà vu....

frimeur

[Zorg]