A History of Violence - David Cronenberg - 2005
Modérateur : dino VELVET
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Ayé j' ai vu
Bien aimé dans l' ensemble mais pas transcandant non plus, le sujet est bien traité : qu' est ce que la violence peut changer dans une vie, un couple, un rapport sexuel, des relations homme/enfants ect ...
Le film prend son temps sans trop en perdre et est agréable a regarder. Les acteurs sont tous au top Viggo parfait incarnant SPOILER cet homme au passé qu' il a voulu effacé mais aux réactions encore intact, FIN DE SPOILER Ed Harris totalement angoissant, Maria Bello superbe dans tous les sens du terme et William Hurt très bon aussi. Mais c' est belle et bien Viggo qui "éclate" à 300 %, complétement imprenié par son personnage
En faite je sais meme pas ce qui m a pas fait rentrer compelement dans le film mais y' a qqch En tout cas la fin est magnifique Un peu déçu quand meme, mais ca reste un bon film
Note : 7.5/10
Bien aimé dans l' ensemble mais pas transcandant non plus, le sujet est bien traité : qu' est ce que la violence peut changer dans une vie, un couple, un rapport sexuel, des relations homme/enfants ect ...
Le film prend son temps sans trop en perdre et est agréable a regarder. Les acteurs sont tous au top Viggo parfait incarnant SPOILER cet homme au passé qu' il a voulu effacé mais aux réactions encore intact, FIN DE SPOILER Ed Harris totalement angoissant, Maria Bello superbe dans tous les sens du terme et William Hurt très bon aussi. Mais c' est belle et bien Viggo qui "éclate" à 300 %, complétement imprenié par son personnage
En faite je sais meme pas ce qui m a pas fait rentrer compelement dans le film mais y' a qqch En tout cas la fin est magnifique Un peu déçu quand meme, mais ca reste un bon film
Note : 7.5/10
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
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Bon alors je pense grosso modo comme les guignols du dessus qui ont posé leurs avis respectifs : c'est sec, c'est obsessionnel , c'est un grand Cronenberg.
La violence fait des apparitions tres ponctuelles mais tres percutantes dans le quotidien ultra guimauve d'une simple famille du Bushistan, et ca fait mal.
Mais je suis pas aussi emballé que mes collegues par le charme de Maria Bello, mais la scene de l'escalier est assez geniale.
Sinon, pour en revenir à ce que disait le Colonel sur le trailer qui raconte le film, oui et non. Mais c'est aussi la limite du film : si Tom est bien l'homme qu'il pretend être et pas un mec qui se planque, l'interet de l'histoire en prend un serieux coup dans l'aile.
Sinon Viggo Mortensen a un jeu à l'intensité diabolique, il explose vraiment tout dans ce film (et pas seulement la tronche des henchmens qui lui veulent du mal). La mention spéciale va à William Hurt pour son perso completement taré et a la barbe ridicule
Et la scene finale est fabuleuse.
La violence fait des apparitions tres ponctuelles mais tres percutantes dans le quotidien ultra guimauve d'une simple famille du Bushistan, et ca fait mal.
Mais je suis pas aussi emballé que mes collegues par le charme de Maria Bello, mais la scene de l'escalier est assez geniale.
Sinon, pour en revenir à ce que disait le Colonel sur le trailer qui raconte le film, oui et non. Mais c'est aussi la limite du film : si Tom est bien l'homme qu'il pretend être et pas un mec qui se planque, l'interet de l'histoire en prend un serieux coup dans l'aile.
Sinon Viggo Mortensen a un jeu à l'intensité diabolique, il explose vraiment tout dans ce film (et pas seulement la tronche des henchmens qui lui veulent du mal). La mention spéciale va à William Hurt pour son perso completement taré et a la barbe ridicule
Et la scene finale est fabuleuse.
- dino VELVET
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Vu samedi dernier et j'ai vraiment bien apprécié.
Le film est âpre et ambigu à souhait.
Les choses que j'ai particulièrement aimées :
- les scènes de violence hyper-crues qui arrivent presque sans prévenir
- l'évolution du personnage du fils
- le dialogue entre le fils et le père avant que le second ne gifle le premier
- l'évolution entre les deux scènes de sexe avec la première consentie et la deuxième carrément moins
- le choix de casting avec William Hurt. Après un Ed Harris défiguré, un Joey assez taré à la base, un frère qui semble limite pire, une demeure qui est un château aux intérieurs extra-sombres ... on s'attend vraiment à découvrir un monstre, une créture abjecte, difforme, et, là, on a droit à Hurt, acteur au visage lambda et à l'allure fort sympathique, grand habitué des rôles bienveillants. Un magnifique contre-emploi.
Le film est âpre et ambigu à souhait.
Les choses que j'ai particulièrement aimées :
- les scènes de violence hyper-crues qui arrivent presque sans prévenir
- l'évolution du personnage du fils
- le dialogue entre le fils et le père avant que le second ne gifle le premier
- l'évolution entre les deux scènes de sexe avec la première consentie et la deuxième carrément moins
- le choix de casting avec William Hurt. Après un Ed Harris défiguré, un Joey assez taré à la base, un frère qui semble limite pire, une demeure qui est un château aux intérieurs extra-sombres ... on s'attend vraiment à découvrir un monstre, une créture abjecte, difforme, et, là, on a droit à Hurt, acteur au visage lambda et à l'allure fort sympathique, grand habitué des rôles bienveillants. Un magnifique contre-emploi.
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- Zouèze
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Je suis à 100% d'accord avec toi, dino.
La violence présente dans ce film est effectivement brute de décoffrage et pas édulcorée pour deux sous. Mais ce qui est le plus impressionnant pour moi, c'est de se rendre compte qu'elle n'est vraiment présente que sur 5-10 minutes de métrage à tout casser. Après, la façon à laquelle elle s'insinue tout au long du film, c'est carrèment génial.
Concernant le fils et le père, y'a pas à dire : c'est beau, l'hérédité.
Les deux se croisent sur un même chemin. Le père essaie de rebrousser chemin car il sait fort bien ce qui se trouve plus loin et le fils avance tête baissée sans se douter des conséquences. Et au milieu de tout ça, il leur faudra trouver un terrain d'entente, ce qui est loin d'être facile.
Je repense à la séquence avec William Hurt. Je vois dans la bande de méchants une toute petite ressemblance avec ceux de City Hunter (Nicky Larson) : un big boss qui se veut machiavélique mais qui est complètement dépassé par les évènements et une bande de bras cassés autour de lui. Reste Ed Harris qui reste un phénomène bien à part (et quelle classe, putain).
La violence présente dans ce film est effectivement brute de décoffrage et pas édulcorée pour deux sous. Mais ce qui est le plus impressionnant pour moi, c'est de se rendre compte qu'elle n'est vraiment présente que sur 5-10 minutes de métrage à tout casser. Après, la façon à laquelle elle s'insinue tout au long du film, c'est carrèment génial.
Concernant le fils et le père, y'a pas à dire : c'est beau, l'hérédité.
Les deux se croisent sur un même chemin. Le père essaie de rebrousser chemin car il sait fort bien ce qui se trouve plus loin et le fils avance tête baissée sans se douter des conséquences. Et au milieu de tout ça, il leur faudra trouver un terrain d'entente, ce qui est loin d'être facile.
Je repense à la séquence avec William Hurt. Je vois dans la bande de méchants une toute petite ressemblance avec ceux de City Hunter (Nicky Larson) : un big boss qui se veut machiavélique mais qui est complètement dépassé par les évènements et une bande de bras cassés autour de lui. Reste Ed Harris qui reste un phénomène bien à part (et quelle classe, putain).
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Je reviens sur le comic book.Zorg a écrit :Et t'as lu le comic Zouzou ? Ca donne quoi ? J'ai failli me le prendre hier chez Album, mais j'ai hésité
L'histoire n'a vraiment rien à voir avec celle du film. Les scénaristes ont pris le pitch de base (un propriétaire de diner prenant les choses en main face à deux cambrioleurs et qui voit son passé dévoiler), mais ça s'arrête là.
C'est sympa mais la profondeur apportée par le film est complètement absente du comic. C'est une histoire assez "plate", dirais-je. Très bien écrite et avec un style graphique très sympa, mais ce n'est rien à côté de ce que Cronenberg en a fait.
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ça aurait été autrement plus distrayant ...
car o le vilain film que voilà .
Après Revolver me voilà à nouveau seul contre tous ,car en me baladant ici sur le forum ou en feuillettant les critiques presse Allo ciné j'ai les cheveux qui se dressent et des relents ocres au fond de la gorge : voilà un film qui récolte tous les suffrages ou presque ,au bas mot 70% de 4 étoiles délivrées par les fines gueules de la haute société cinéphile :
- un film qui dissimule derrière un titre prétentieux une réflexion d'une banalité blafarde sur l'implosion de la cellule familliale par la violence ...: hum maman ronge ses pulsions en s'habillant en lycéenne,fiston éclate la gueule d'un loubard à la récré ,papa cache un bien sombre passé ....bouhouhouhouuuuu
- faisant ainsi un portrait de famille de pub pour céréales (les monstres dans le placard ) qui n'arrive jamais à gagner subtilité et crédibilité (je sais qu'il voulait travailler sur le contraste et rendre encore plus forte l'incursion du mal mais fallait-il pour ça touché à la niaiserie d'une pub Kinder,l'équivalent d'un verre de lait) assénant à chaque tournant dramatique ( )des scènes empesées, mal jouées,bavardes,grossières, téléphonées et interminables "tu n'es pas mon père " "mais si fils""mon père ne tue pas les gens " tintintintin...,qui tuent toute espèce d'émotion dans un ennui et un conformisme gras-double ...
On sait ce que va arriver ,toujours,alors ça devient long,très long ....
- une dramatique catastrophique donc ,et au niveau de l'action c'est pire ,aucun rythme,aucun suspense ,aucun effroi ,et lorsque Viggo se prend pour Jet LI on touche au ridicule (y a quand même un passage oû l'hidalgo fait un moonwalk pour éviter des balles !!!!)
-Cronenberg ne traite donc jamais le sujet qu'il aborde se contentant d'effleurer la violence qui sommeille dans chaque société(chaque famille,chaque homme,les poupées gigognes) avec autant de hargne qu'un lombric ,mais perd aussi toute espèce d'allure dans ce qu'il filme ,c'est plat,insipide ,pas de style , pas d'ambiance juste quelques tentatives de scènes de fesses ardentes (la bestialité de l'homme)qui virent au truculent ,voir au grotesque et des passages gore/choc pour essayer d'épicer le dossier...comme les soubresauts d'un mec depuis bien longtemps en mort cérébral...
- fade comme Viggo Mortensen qui assure ,avec ses cheveux coupés à la bougie ,bien mal la transition entre homme tranquille (falot)et monstre sanguinaire (Jet Li hard core cession); la VF a peut être participé,mais je l'ai trouvé franchement desésperant d'inexpressivité...
Honnetement je préferai beaucoup plus Cronenberg quand il transformait les résidents d'un immeuble en obsédés sexuels cannibales,quand il filmait des trisomiques-tueurs d'hommes ,faisait péter des cerveaux comme des pastèques et parlait de la pénétration de la chair par la machine.
C'était brut,sinistre,mais très méchant et chargé d'énergie positive pour le récepteur cérébro-spinal .
Il lui arrivait aussi de traiter des zones d'ombres de l'ame humaine et c'était autrement plus audacieux et passionnant que cette tentative là ,grand public et vulgaire.
Qu'est ce qu'on peut sauver dans ce truc insipide ? , Ed Harris sans doute ,William Hurt peut être, la chatte de Maria Bello ouais (non elle est assez convaincante) et puis l'intro dans le motel qui a l'incongruité paisible d'un Lynch ou d'un Jarmush .
Sinon c'est un vrai grand moment de rien .
Ah j'oubliais la musique d'Howard Shore ,remix pantouflard de l'hymne américain et du score de Dawson ,trop belle la vie...
car o le vilain film que voilà .
Après Revolver me voilà à nouveau seul contre tous ,car en me baladant ici sur le forum ou en feuillettant les critiques presse Allo ciné j'ai les cheveux qui se dressent et des relents ocres au fond de la gorge : voilà un film qui récolte tous les suffrages ou presque ,au bas mot 70% de 4 étoiles délivrées par les fines gueules de la haute société cinéphile :
- un film qui dissimule derrière un titre prétentieux une réflexion d'une banalité blafarde sur l'implosion de la cellule familliale par la violence ...: hum maman ronge ses pulsions en s'habillant en lycéenne,fiston éclate la gueule d'un loubard à la récré ,papa cache un bien sombre passé ....bouhouhouhouuuuu
- faisant ainsi un portrait de famille de pub pour céréales (les monstres dans le placard ) qui n'arrive jamais à gagner subtilité et crédibilité (je sais qu'il voulait travailler sur le contraste et rendre encore plus forte l'incursion du mal mais fallait-il pour ça touché à la niaiserie d'une pub Kinder,l'équivalent d'un verre de lait) assénant à chaque tournant dramatique ( )des scènes empesées, mal jouées,bavardes,grossières, téléphonées et interminables "tu n'es pas mon père " "mais si fils""mon père ne tue pas les gens " tintintintin...,qui tuent toute espèce d'émotion dans un ennui et un conformisme gras-double ...
On sait ce que va arriver ,toujours,alors ça devient long,très long ....
- une dramatique catastrophique donc ,et au niveau de l'action c'est pire ,aucun rythme,aucun suspense ,aucun effroi ,et lorsque Viggo se prend pour Jet LI on touche au ridicule (y a quand même un passage oû l'hidalgo fait un moonwalk pour éviter des balles !!!!)
-Cronenberg ne traite donc jamais le sujet qu'il aborde se contentant d'effleurer la violence qui sommeille dans chaque société(chaque famille,chaque homme,les poupées gigognes) avec autant de hargne qu'un lombric ,mais perd aussi toute espèce d'allure dans ce qu'il filme ,c'est plat,insipide ,pas de style , pas d'ambiance juste quelques tentatives de scènes de fesses ardentes (la bestialité de l'homme)qui virent au truculent ,voir au grotesque et des passages gore/choc pour essayer d'épicer le dossier...comme les soubresauts d'un mec depuis bien longtemps en mort cérébral...
- fade comme Viggo Mortensen qui assure ,avec ses cheveux coupés à la bougie ,bien mal la transition entre homme tranquille (falot)et monstre sanguinaire (Jet Li hard core cession); la VF a peut être participé,mais je l'ai trouvé franchement desésperant d'inexpressivité...
Honnetement je préferai beaucoup plus Cronenberg quand il transformait les résidents d'un immeuble en obsédés sexuels cannibales,quand il filmait des trisomiques-tueurs d'hommes ,faisait péter des cerveaux comme des pastèques et parlait de la pénétration de la chair par la machine.
C'était brut,sinistre,mais très méchant et chargé d'énergie positive pour le récepteur cérébro-spinal .
Il lui arrivait aussi de traiter des zones d'ombres de l'ame humaine et c'était autrement plus audacieux et passionnant que cette tentative là ,grand public et vulgaire.
Qu'est ce qu'on peut sauver dans ce truc insipide ? , Ed Harris sans doute ,William Hurt peut être, la chatte de Maria Bello ouais (non elle est assez convaincante) et puis l'intro dans le motel qui a l'incongruité paisible d'un Lynch ou d'un Jarmush .
Sinon c'est un vrai grand moment de rien .
Ah j'oubliais la musique d'Howard Shore ,remix pantouflard de l'hymne américain et du score de Dawson ,trop belle la vie...
Modifié en dernier par Colonel Kurtz le 18.11.2005 - 03:47, modifié 2 fois.
- Colonel Kurtz
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SPOILERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
Pour ne parler que de la fin :
au premier abord et tellement dégouté et engourdi ,j'avais trouvé cette scène oû les enfants par des gestes simpes,anodins réintroduisent leur père dans la famille ,absolument de mauvais gout .
Allez on oublie les oeils crevés,les visages brulés au café ,les coits en terrain accidenté ,et on se bouffe tous un bout de gigot !!!!!
"C'est complètement con !!!"dit le mec au fonds la salle et il a raison .
En murissant ma réflexion cette scène n'est pas si vilaine : Cronenberg donne une image assez monstrueuse d'une famille qui pour préserver les apparences et restaurer un équilibre social fait le vide sur des mensonges et du sang ;ici c'est forcement excessif mais le canadien sous-entend que chaque famille se construit de la même façon et que l'amour c'est même peut-être ça :une bête qu'on domestique .
Une fin réussie qui ne sauve pas de l'indigestion et de l'ennui toutefois .
Pour ne parler que de la fin :
au premier abord et tellement dégouté et engourdi ,j'avais trouvé cette scène oû les enfants par des gestes simpes,anodins réintroduisent leur père dans la famille ,absolument de mauvais gout .
Allez on oublie les oeils crevés,les visages brulés au café ,les coits en terrain accidenté ,et on se bouffe tous un bout de gigot !!!!!
"C'est complètement con !!!"dit le mec au fonds la salle et il a raison .
En murissant ma réflexion cette scène n'est pas si vilaine : Cronenberg donne une image assez monstrueuse d'une famille qui pour préserver les apparences et restaurer un équilibre social fait le vide sur des mensonges et du sang ;ici c'est forcement excessif mais le canadien sous-entend que chaque famille se construit de la même façon et que l'amour c'est même peut-être ça :une bête qu'on domestique .
Une fin réussie qui ne sauve pas de l'indigestion et de l'ennui toutefois .