J' ai un collègue de travail qui m' a parler d' un film mais il sait plus le nom
Alors il m' a raconter d' après ce qu' il se souvient, c' est un quincaillier qui trouve dans sa cave une caisse de vin et qu' il l' offre à des clochards qui commence à se décomposer quand ils le boivent Il m' a pas dit grand chose plus si ca dit quelque chose a quelqu' un ?
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
Dans les quartiers moisis de New York, un épicier découvre une étrange boisson : le viper, un alcool qui fait fondre ou exploser quiconque le boit.
S’il est bien une année qui fut faste pour les amateurs de cinéma gore, c’est 1987. En effet, c’est en l’an de grâce 1987 que sortirent Evil dead 2 et Street trash, deux métrages qui, bien que différents, étaient habités par un même esprit. Chez Sam Raimi comme chez Jim Muro, l’œuvre est débridée, humoristique et remarquablement mise en scène. Dans les deux cas, on emprunte beaucoup au cartoon avec des gags énormes et des effusions sanglantes très colorées (le sang est d’ailleurs rarement rouge dans les deux métrages). Avec l’avènement des grandes enseignes de location (orientées mainstream) aux dépends des petits vidéoclubs de quartier, il était pour le moins ardu de se procurer le film de Muro ; il est donc heureux que Street trash sorte enfin sur support DVD dans notre contrée car cela permettra à de nombreux cinéphiles de (re)découvrir ce qui reste une date importante de l’histoire du cinéma gore (Street trash constituant à n’en point douter l’un des fers de lance du « splatstick »).
Si Jim Muro livre quelques scènes bien dégueulasses oû le mauvais goût est élevé au rang d’art, le cinéaste possède aussi un gros sens de la déconne, cultivant un humour gras souvent scatologique. Au-delà des dialogues qui valent leur pesant de cacahuètes, on aura aussi droit à des scènes complètement barrées allant de la vision d’un clochard se liquéfiant littéralement sur les toilettes à ce moment hautement lyrique dans lequel des SDF jouent à se lancer un sexe fraîchement tranché tandis que le malheureux propriétaire de l’organe s’exclame « mettez-le dans la glace » d’une voix devenue suraiguë … du grand art.
A l’image des effets spéciaux, les personnages de Street trash sont eux aussi hauts en couleurs. C’est ainsi que défileront le gros patron libidineux d’une casse, des policiers crétins, des mafieux caricaturaux et, fait rarissime, toute une galerie de clochards (les personnages principaux) dont on pourrait presque sentir l’odeur nauséabonde tant ils sont crasseux à l’écran.
Malgré quelques passages à vide, on ne s’ennuie jamais à la vision de Street trash en raison de la réalisation très énergique d’un Jim Muro alors âgé d’une petite vingtaine d’années. Très bon metteur en scène (il aurait certainement pu faire une carrière façon Sam Raimi ou Peter Jackson), Muro a cependant délaissé la réalisation après Street trash (qui reste à ce jour son unique long métrage) pour occuper d’autres fonctions (caméraman et surtout opérateur steadycam), fonctions dans lesquelles il excelle comme l’atteste son impressionnante filmographie (X-men 2, Révélations, Titanic, L.A. confidential, Heat, Casino, Strange days, True lies, Entre ciel et terre, JFK, Point break, Terminator 2, Danse avec les loups, Abyss, …). Récemment, le monsieur a aussi signé la remarquable photographie du magnifique Open range de Kevin Costner.
Film culte qui produit toujours son petit effet (c’est tellement plus grisant que du Godard …), Street trash est une friandise de choix à réserver à ceux qui savent saisir l’intensité poétique d’une flaque de vomi …
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
Merci bien 
