Les Freddy
Modérateur : dino VELVET
- Jack Sparrow
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Les griffes de la nuit -dvd-
Sortie en salles en 1985, Les griffes de la nuit marque le début d'une saga horrifique de tout premier plan. En effet, qui n'a jamais entendu parler de Freddy ? Cet ignoble croque-mitaine qui vous poursuit dans vos rêves... Tout commence donc il ya vingt ans, Wes Craven immisce dans nos cauchemars un tueur aux griffes lacérés : Freddy Krueger, un tueur d'enfants brûlé devenu croque-mitaine.
Dans Les griffes de la nuit, Freddy s'attaque à quatre adolescents habitant le quartier de Elm Street et vise plus particulièrement Nancy Thompson. Evidemment, le film a quelque peu vieilli mais les effets spéciaux sont vraiment réussis et bluffant pour l'époque ; je pense notamment à la scène où Freddy s'insèrent dans un mur ou bien quand Tina (A. Wyss) est ballotté dans sa chambre, du mur au plafond. Par ailleurs, Wes Craven mélange avec brio horreur et humour, la plupart des répliques de Krueger sont à la fois crues et doté d'une bonne dose d'humour noir. De plus, l'héroïne principale va au devant du monstre et de ses peurs et ne crie pas à tout bout de champ ; mieux son duel avec Freddy est des plus onirique puisqu'elle accède au rêve conscient pour aller vers lui. Un scenario des plus brillants donc, Wes Craven peut tout faire puisque les rêves n'ont aucune limite... Ce qui est risible dans d'autres films d'horreur (exemple : la nana qui descend à la cave ou s'enferme dans une armoire pour échapper au monstre) n'a pas lieu d'être içi. Le rêve offre un espace de perspectives sans limites, dans le cas de Freddy on passe donc sans problème du lycée au sous-sol d'une chauderie en passant par la maison des Thompson, sans que cela ne choque personne.
Trouvailles visuelles, mise en scène et musique lancinante des plus réussis, Les griffes de la nuit c'est aussi le tout premier film de Monsieur Johnny Depp. Démarré en 1984, le mythique Freddy Krueger et son légendaire pull vert et rouge acheté à Celio continue de nous faire frémir... Après sept épisodes (je ne compte pas le commercial Freddy vs Jason), New Line et les scénaristes de la saga travaillent aujourd'hui sur un judicieux prequel aux Griffes de la nuit.
Sortie en salles en 1985, Les griffes de la nuit marque le début d'une saga horrifique de tout premier plan. En effet, qui n'a jamais entendu parler de Freddy ? Cet ignoble croque-mitaine qui vous poursuit dans vos rêves... Tout commence donc il ya vingt ans, Wes Craven immisce dans nos cauchemars un tueur aux griffes lacérés : Freddy Krueger, un tueur d'enfants brûlé devenu croque-mitaine.
Dans Les griffes de la nuit, Freddy s'attaque à quatre adolescents habitant le quartier de Elm Street et vise plus particulièrement Nancy Thompson. Evidemment, le film a quelque peu vieilli mais les effets spéciaux sont vraiment réussis et bluffant pour l'époque ; je pense notamment à la scène où Freddy s'insèrent dans un mur ou bien quand Tina (A. Wyss) est ballotté dans sa chambre, du mur au plafond. Par ailleurs, Wes Craven mélange avec brio horreur et humour, la plupart des répliques de Krueger sont à la fois crues et doté d'une bonne dose d'humour noir. De plus, l'héroïne principale va au devant du monstre et de ses peurs et ne crie pas à tout bout de champ ; mieux son duel avec Freddy est des plus onirique puisqu'elle accède au rêve conscient pour aller vers lui. Un scenario des plus brillants donc, Wes Craven peut tout faire puisque les rêves n'ont aucune limite... Ce qui est risible dans d'autres films d'horreur (exemple : la nana qui descend à la cave ou s'enferme dans une armoire pour échapper au monstre) n'a pas lieu d'être içi. Le rêve offre un espace de perspectives sans limites, dans le cas de Freddy on passe donc sans problème du lycée au sous-sol d'une chauderie en passant par la maison des Thompson, sans que cela ne choque personne.
Trouvailles visuelles, mise en scène et musique lancinante des plus réussis, Les griffes de la nuit c'est aussi le tout premier film de Monsieur Johnny Depp. Démarré en 1984, le mythique Freddy Krueger et son légendaire pull vert et rouge acheté à Celio continue de nous faire frémir... Après sept épisodes (je ne compte pas le commercial Freddy vs Jason), New Line et les scénaristes de la saga travaillent aujourd'hui sur un judicieux prequel aux Griffes de la nuit.
Modifié en dernier par Jack Sparrow le 15.08.2006 - 16:51, modifié 1 fois.
- Jack Sparrow
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La revanche de Freddy -dvd-
Sur les sept films composant la saga Freddy, le second opus est assurément le plus mauvais... La faute à Jack Sholder qui n'a pas réussi à s'accaparer le ton "Freddy", préférant emmener maladroitement le croque-mitaine sur d'autres terrains. Principal écueil donc, le fait d'avoir enfreint la règle absolue des Griffes de la nuit, celle qui stipulait que Freddy Krueger vivait, terrorisait et tuait à travers les rêves... Dans La revanche de Freddy, ce dernier opère dans la réalité, ce qui a pour conséquence de banaliser le personnage. Freddy devient un sérial killer basique, grotesque et sans génie. Pire, Sholder ajoute des éléments qui n'ont pas lieu d'être comme la maison envoûté, des oiseaux qui se rebellent et explosent en plein vol ou encore des chiens à têtes d'humains à l'entrée de l'usine desaffectée de Freddy. Encore plus révélateur, le choix non expliqué de faire passer Freddy à travers le corps du héros principal (Jesse) pour accomplir ses actes. Mais depuis quand Freddy a-t-il besoin de quelqu'un pour cela ? A travers la dualité qui s'opère sur son personnage, certains ont dit après coup que Freddy était l'un des premiers films d'horreur à connotation gay... On ne peut qu'abonder dans ce sens tant les rapports sont ambigus entre Freddy et Jesse, entre ce dernier et son professeur de sport ou même à travers les nombreuses séquences de douches.
A la limite du ridicule donc, la magie de Freddy n'opère plus dans ce second numéro... Véritable film fourre-tout, maladroit et sans génie, Sholder ne livre qu'une série B sans relief, dénaturant tout ce qui faisait la force de Freddy (humour noir, action dans les rêves...) De plus, le scenario est bancal et l'on constate amèrement que le personnage de Freddy est quasiment relégué au second plan, Sholder lui préférant les amourettes d'ados sans réel talent... Je ne vous parle même pas des trucages, géniaux avec Craven, désastreux et le plus souvent inutile avec Sholder. Heureusement, La revanche de Freddy ne fut qu'un accident et notre croque-mitaine préféré revînt sur de bien meilleures bases dans le troisième numéro, Les griffes du cauchemar...
Sur les sept films composant la saga Freddy, le second opus est assurément le plus mauvais... La faute à Jack Sholder qui n'a pas réussi à s'accaparer le ton "Freddy", préférant emmener maladroitement le croque-mitaine sur d'autres terrains. Principal écueil donc, le fait d'avoir enfreint la règle absolue des Griffes de la nuit, celle qui stipulait que Freddy Krueger vivait, terrorisait et tuait à travers les rêves... Dans La revanche de Freddy, ce dernier opère dans la réalité, ce qui a pour conséquence de banaliser le personnage. Freddy devient un sérial killer basique, grotesque et sans génie. Pire, Sholder ajoute des éléments qui n'ont pas lieu d'être comme la maison envoûté, des oiseaux qui se rebellent et explosent en plein vol ou encore des chiens à têtes d'humains à l'entrée de l'usine desaffectée de Freddy. Encore plus révélateur, le choix non expliqué de faire passer Freddy à travers le corps du héros principal (Jesse) pour accomplir ses actes. Mais depuis quand Freddy a-t-il besoin de quelqu'un pour cela ? A travers la dualité qui s'opère sur son personnage, certains ont dit après coup que Freddy était l'un des premiers films d'horreur à connotation gay... On ne peut qu'abonder dans ce sens tant les rapports sont ambigus entre Freddy et Jesse, entre ce dernier et son professeur de sport ou même à travers les nombreuses séquences de douches.
A la limite du ridicule donc, la magie de Freddy n'opère plus dans ce second numéro... Véritable film fourre-tout, maladroit et sans génie, Sholder ne livre qu'une série B sans relief, dénaturant tout ce qui faisait la force de Freddy (humour noir, action dans les rêves...) De plus, le scenario est bancal et l'on constate amèrement que le personnage de Freddy est quasiment relégué au second plan, Sholder lui préférant les amourettes d'ados sans réel talent... Je ne vous parle même pas des trucages, géniaux avec Craven, désastreux et le plus souvent inutile avec Sholder. Heureusement, La revanche de Freddy ne fut qu'un accident et notre croque-mitaine préféré revînt sur de bien meilleures bases dans le troisième numéro, Les griffes du cauchemar...
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Freddy 3, les griffes du cauchemar -dvd-
Nous l'avions dit précédemment, La revanche de Freddy avait échappé à son réalisateur (Jack Scholder), celui-ci avait à l'époque transgressé le travail originel de Wes Craven qui avait posé des bases importantes au niveau du personnage et du champ d'action de Freddy. Avec Les griffes du cauchemar, la saga retrouve à nouveau des bases beaucoup plus cohérentes, Freddy chassant à nouveau à travers les rêves de ses victimes. Franck Darabont et Wes Craven himself ont donc co-écrit le scenario , Chuck Russell lui se contentant de réaliser et d'apporter sa touche personelle au niveau des effets speciaux. Autre retour plus qu'interessant, celui de Heather Langenkamp qui interprète à nouveau le rôle de Nancy Thompson... Fini Elm street donc, l'action se situe cette fois-ci principalement au coeur d'un hopital où de nombreux adolescents connaissent des troubles du sommeil ! Ces ados justement, sont les derniers descendants des parents qui ont brulés Freddy, celui-ci cherche une nouvelle fois à se venger à sa manière.
Les griffes du cauchemar marque un tournant dans la série, le film bénéficie de meilleurs effets spéciaux et le tout apporte un réel plus au personnage de Freddy... Mise en scène plus variée, les répliques sont plus rares et moins drôles (dommage) mais Krueger varie les plaisirs. Prenant corps dans une television, jouant les marionettistes, Freddy se multiplie pour mieux faire face aux six jeunes warriors qui cherchent à l'affronter. Humour et effets visuels de la fin des années 80 s'expriment de la meilleure des façons dans ce nouveau cauchemar. Le passage où Freddy en squelette tente de sauver sa dépouille n'est pas d'ailleurs pas sans rappeler l'univers des jeux Graveyard, jubilatoire ! Par ailleurs, les scénaristes ont eu la très bonne idée de revenir sur les origines de Freddy, tout ces détails approfondissent efficacement le personnage.
Malgré tout, si ce troisième numéro est vraiment d'un bon niveau, le final semble quelque peu décousu et les dialogues pas toujours très recherchés.
Nous l'avions dit précédemment, La revanche de Freddy avait échappé à son réalisateur (Jack Scholder), celui-ci avait à l'époque transgressé le travail originel de Wes Craven qui avait posé des bases importantes au niveau du personnage et du champ d'action de Freddy. Avec Les griffes du cauchemar, la saga retrouve à nouveau des bases beaucoup plus cohérentes, Freddy chassant à nouveau à travers les rêves de ses victimes. Franck Darabont et Wes Craven himself ont donc co-écrit le scenario , Chuck Russell lui se contentant de réaliser et d'apporter sa touche personelle au niveau des effets speciaux. Autre retour plus qu'interessant, celui de Heather Langenkamp qui interprète à nouveau le rôle de Nancy Thompson... Fini Elm street donc, l'action se situe cette fois-ci principalement au coeur d'un hopital où de nombreux adolescents connaissent des troubles du sommeil ! Ces ados justement, sont les derniers descendants des parents qui ont brulés Freddy, celui-ci cherche une nouvelle fois à se venger à sa manière.
Les griffes du cauchemar marque un tournant dans la série, le film bénéficie de meilleurs effets spéciaux et le tout apporte un réel plus au personnage de Freddy... Mise en scène plus variée, les répliques sont plus rares et moins drôles (dommage) mais Krueger varie les plaisirs. Prenant corps dans une television, jouant les marionettistes, Freddy se multiplie pour mieux faire face aux six jeunes warriors qui cherchent à l'affronter. Humour et effets visuels de la fin des années 80 s'expriment de la meilleure des façons dans ce nouveau cauchemar. Le passage où Freddy en squelette tente de sauver sa dépouille n'est pas d'ailleurs pas sans rappeler l'univers des jeux Graveyard, jubilatoire ! Par ailleurs, les scénaristes ont eu la très bonne idée de revenir sur les origines de Freddy, tout ces détails approfondissent efficacement le personnage.
Malgré tout, si ce troisième numéro est vraiment d'un bon niveau, le final semble quelque peu décousu et les dialogues pas toujours très recherchés.
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Le cauchemar de Freddy -dvd-
Aujourd'hui parlons du quatrième numéro de la saga : Le cauchemar de Freddy (A nightmare on Elm street 4, the dream master). Alors que Freddy Krueger croiyait s'être débarrassé de Kirsten, la seule survivante à ses dernières attaques, celle-ci transmet avant de mourir ses pouvoirs à Alice qui peut donc désormais appeler ses amis dans ses rêves. Malin, Freddy en profite pour y trouver ses nouvelles victimes mais Alice n'est pas en reste et récupère involontairement les qualités de ses défunts amis (dans le but d'être la plus forte possible au moment du duel final, vous l'aurez compris).
Quelque peu tiré par les cheveux niveau scenario, ce quatrième opus n'apporte donc pas grand chose à la saga. Elle oppose tout simplement Freddy Krueger à une jeune lycéenne, devenue malgré elle maître des rêves. Entre-temps, Freddy continue sa petite cuisine et empile les attaques oniriques... En fait, seule la mise en scène des différents meutres change : on voit donc Freddy attaquer sous la forme d'un requin (clin d'oeil aux Dents de la mer ?), prendre un malin plaisir à transformer une de ses victimes en insecte (Clin d'oeil à la saga Alien ?) ou se présenter sous les traits d'un pizzaiolo déjanté... Véritablement ancré dans l'atmosphère du début des années 90, le film surfe aussi sur la vague Karaté kid, films qui ont bercés la jeunesse de beaucoup d'entre nous.
Plus caustique et moins psychologique, ce quatrième volet n'est évidemment pas le plus réussi. Si le charme de la série ne s'évapore pas, le fil commence à s'user et Freddy ne semble qu'un pretexte pour aligner les meurtres bien gores... De ce côté là, les effets spéciaux sont plutôt réussis mais ils ne cachent pas pour autant les nombreux vides scénaristiques composant le film. Si en plus, vous avez le malheur de voir ce quatrième volet en version française, la sauce peut s'avérer véritablement indigeste. Pas aussi mauvais que le 2 mais bien en deça des numéros 1 et 3, ce nouvel épisode de Freddy s'oublie donc assez vite... A suivre très prochainement, le cinquième numéro : L'enfant du cauchemar (A nightmare on Elm street 5 : the dream child).
Aujourd'hui parlons du quatrième numéro de la saga : Le cauchemar de Freddy (A nightmare on Elm street 4, the dream master). Alors que Freddy Krueger croiyait s'être débarrassé de Kirsten, la seule survivante à ses dernières attaques, celle-ci transmet avant de mourir ses pouvoirs à Alice qui peut donc désormais appeler ses amis dans ses rêves. Malin, Freddy en profite pour y trouver ses nouvelles victimes mais Alice n'est pas en reste et récupère involontairement les qualités de ses défunts amis (dans le but d'être la plus forte possible au moment du duel final, vous l'aurez compris).
Quelque peu tiré par les cheveux niveau scenario, ce quatrième opus n'apporte donc pas grand chose à la saga. Elle oppose tout simplement Freddy Krueger à une jeune lycéenne, devenue malgré elle maître des rêves. Entre-temps, Freddy continue sa petite cuisine et empile les attaques oniriques... En fait, seule la mise en scène des différents meutres change : on voit donc Freddy attaquer sous la forme d'un requin (clin d'oeil aux Dents de la mer ?), prendre un malin plaisir à transformer une de ses victimes en insecte (Clin d'oeil à la saga Alien ?) ou se présenter sous les traits d'un pizzaiolo déjanté... Véritablement ancré dans l'atmosphère du début des années 90, le film surfe aussi sur la vague Karaté kid, films qui ont bercés la jeunesse de beaucoup d'entre nous.
Plus caustique et moins psychologique, ce quatrième volet n'est évidemment pas le plus réussi. Si le charme de la série ne s'évapore pas, le fil commence à s'user et Freddy ne semble qu'un pretexte pour aligner les meurtres bien gores... De ce côté là, les effets spéciaux sont plutôt réussis mais ils ne cachent pas pour autant les nombreux vides scénaristiques composant le film. Si en plus, vous avez le malheur de voir ce quatrième volet en version française, la sauce peut s'avérer véritablement indigeste. Pas aussi mauvais que le 2 mais bien en deça des numéros 1 et 3, ce nouvel épisode de Freddy s'oublie donc assez vite... A suivre très prochainement, le cinquième numéro : L'enfant du cauchemar (A nightmare on Elm street 5 : the dream child).
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Freddy 5, l'enfant du cauchemar -dvd-
Si je reprends rapidement mes dernières chroniques sur les quatre premiers Freddy, nous voyons que les volets 1 et 3 sont les deux films qui ressortent tout particulièrement du lot, avec un avantage net et certain pour le cultissime Griffes de la nuit. Revenons maintenant sur Freddy 5, l'enfant du cauchemar (A nightmare on Elm street 5 : the dream child).
Bien qu'ayant déjà vaincu notre cher croque-mitaine dans le précédent volet (mais ça c'est un détail), Alice reste pourtant une proie de choix pour ce dernier puisqu'il décide de lui mener à nouveau la vie dure en utilisant les rêves du bébé qu'elle porte... Evidemment, le scénario est toujours aussi brinquebalant mais ce cinquième volet a au moins le mérite de renouer avec les origines de Freddy, aspects déjà entrevus dans Les griffes du cauchemar. De ce fait, Stephen Hopkins nous plonge d'entrée dans un univers sombre ou le destin de l'heroïne et celui d'Amanda Krueger (la mère de Freddy) s'entremêlent. Pour autant, le film met beaucoup (trop) de temps à trouver son rythme de croisière et il faut bien une demi-heure pour que le spectateur assimile les principaux enjeux. S'ensuit alors le traditionnel jeu de massacre où seule la mise en scène choisie pour chaque meurtre révèle encore une certaine inventivité. On note donc quelques bonnes séquences dont notamment une où le film prend des allures de bandes dessinés animés. De plus en plus moderne, ce volet là n'est donc pas le plus laid. Les effets spéciaux étant de très bonne qualité, ils permettent au film de compenser un réel manque de consistance tout du long. Mais déjà mis en exergue dans les précédents films, je vous déconseille vivement la version française si vous souhaitez profiter au mieux de la saga. En effet, dans ce cinquième numéro, Freddy a quasiment la voix d'un homme qui vient de subir une trachéotomie, autant vous dire que c'est particulièrement peu audible et que le charme de la série y perd beaucoup.
Malgré quelques défauts notés içi ou là et une certaine lassitude quand au fait que chaque volets apporte son lot d'aspects inégaux, L'enfant du cauchemar reste un bon divertissement pour tout les fans de la saga et un honnête film d'horreur pour les néophytes. On sent néanmoins que le bébé demande son papa Craven de toute urgence...
Si je reprends rapidement mes dernières chroniques sur les quatre premiers Freddy, nous voyons que les volets 1 et 3 sont les deux films qui ressortent tout particulièrement du lot, avec un avantage net et certain pour le cultissime Griffes de la nuit. Revenons maintenant sur Freddy 5, l'enfant du cauchemar (A nightmare on Elm street 5 : the dream child).
Bien qu'ayant déjà vaincu notre cher croque-mitaine dans le précédent volet (mais ça c'est un détail), Alice reste pourtant une proie de choix pour ce dernier puisqu'il décide de lui mener à nouveau la vie dure en utilisant les rêves du bébé qu'elle porte... Evidemment, le scénario est toujours aussi brinquebalant mais ce cinquième volet a au moins le mérite de renouer avec les origines de Freddy, aspects déjà entrevus dans Les griffes du cauchemar. De ce fait, Stephen Hopkins nous plonge d'entrée dans un univers sombre ou le destin de l'heroïne et celui d'Amanda Krueger (la mère de Freddy) s'entremêlent. Pour autant, le film met beaucoup (trop) de temps à trouver son rythme de croisière et il faut bien une demi-heure pour que le spectateur assimile les principaux enjeux. S'ensuit alors le traditionnel jeu de massacre où seule la mise en scène choisie pour chaque meurtre révèle encore une certaine inventivité. On note donc quelques bonnes séquences dont notamment une où le film prend des allures de bandes dessinés animés. De plus en plus moderne, ce volet là n'est donc pas le plus laid. Les effets spéciaux étant de très bonne qualité, ils permettent au film de compenser un réel manque de consistance tout du long. Mais déjà mis en exergue dans les précédents films, je vous déconseille vivement la version française si vous souhaitez profiter au mieux de la saga. En effet, dans ce cinquième numéro, Freddy a quasiment la voix d'un homme qui vient de subir une trachéotomie, autant vous dire que c'est particulièrement peu audible et que le charme de la série y perd beaucoup.
Malgré quelques défauts notés içi ou là et une certaine lassitude quand au fait que chaque volets apporte son lot d'aspects inégaux, L'enfant du cauchemar reste un bon divertissement pour tout les fans de la saga et un honnête film d'horreur pour les néophytes. On sent néanmoins que le bébé demande son papa Craven de toute urgence...
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