Le seul truc sympa que j'ai trouvé c'est le morceau Pie Jesus de Gabriel Fauré en fond sonore
. Arrêtez, l'acteur a l'air gentil comme tout et doit faire 50 kilos mouillé, l'opposé exact de notre 47.Hitman - Xavier Gens (2007)
Modérateur : dino VELVET
-
peter wonkley
- ROCCO
- Messages : 20542
- Enregistré le : 21.12.2002 - 21:13
- Localisation : ajaccio
-
dino VELVET
- Tycoon
- Messages : 11222
- Enregistré le : 16.05.2003 - 22:23
-
peter wonkley
- ROCCO
- Messages : 20542
- Enregistré le : 21.12.2002 - 21:13
- Localisation : ajaccio
-
peter wonkley
- ROCCO
- Messages : 20542
- Enregistré le : 21.12.2002 - 21:13
- Localisation : ajaccio
.-
Wesley_Windam_Price
- Le petit
- Messages : 1568
- Enregistré le : 03.06.2004 - 23:33
- Localisation : ajaccio
critique par ecranlarge
Hitman, le tueur à gages le plus chauve de l'histoire des jeux vidéo déboule sur nos écrans alors même que la dinde aux marrons n'a pas encore coulé. Joyeux Noël, les gamers ? Joyeux nanar surtout...
...et suite de la saga des transpositions ciné bancales de plaisirs vidéoludiques. Certes, on pourrait brocarder comme à notre habitude le style beauf de ce dernier né du détaillant EuropaCorp (il fait honneur à la maison, après tout). Allons y plus franchement, alors : Hitman est mauvais. A tous niveaux et avec une telle intensité qu'il faudrait presque du génie pour en arriver là. En vue d'ensemble, le film ferait presque office de produit jetable efficace. A y regarder de plus près, son abyssale nullité laisse pantois. A l'image de cette éternelle histoire du vieux loup de mer découvrant qu'il a été piégé pour les besoins d'une conspiration politique. Vengeance, découverte d'une sociabilité enfouie grâce au contact d'une jolie femme, bla, bla, bla.
Enoncé comme ça, ce résumé ressemble furieusement à Shooter qui, sans être un grand film, avait au moins le mérite de s'acquitter du minimum syndical de divertissement tout en étant relativement marrant. Le premier gros problème de Hitman, film aussi arrogant que celui de Fuqua, réside dans son insistance à balancer son pognon sur l'écran comme un nouveau riche là où Shooter n'en faisait pas état. Comme cette surmultiplication de plans seins nus ou à hauteur de fessier sur la mannequin Olga Kurylenko. Gens dissimule comme il peut le charisme d'endive cuite de Timothy Olyphant mais la manœuvre est un peu grosse... deuxième problème donc.
Le dernier, le plus grave, est incontestablement une mise en boîte de kéké. Les exemples sont nombreux tel le fait de ne pas s'être posé la question clé : le passage d'un medium à un autre. Comment réprimer un sarcasme face à cette scène de sabre, régurgitation de Kill Bill en plus craignos (on remarquera d'ailleurs que la station ferroviaire de St Petersbourg ressemble à s'y méprendre à la gare du Nord) ? Avec Hitman, Gens confirme que, à trop avoir les mains empêtrés dans le joypad et le nez collé sur l'écran, le n'importe quoi l'emporte. Les accros de la console pourront pleurer...nous aussi, mais de rire !
Hitman, le tueur à gages le plus chauve de l'histoire des jeux vidéo déboule sur nos écrans alors même que la dinde aux marrons n'a pas encore coulé. Joyeux Noël, les gamers ? Joyeux nanar surtout...
...et suite de la saga des transpositions ciné bancales de plaisirs vidéoludiques. Certes, on pourrait brocarder comme à notre habitude le style beauf de ce dernier né du détaillant EuropaCorp (il fait honneur à la maison, après tout). Allons y plus franchement, alors : Hitman est mauvais. A tous niveaux et avec une telle intensité qu'il faudrait presque du génie pour en arriver là. En vue d'ensemble, le film ferait presque office de produit jetable efficace. A y regarder de plus près, son abyssale nullité laisse pantois. A l'image de cette éternelle histoire du vieux loup de mer découvrant qu'il a été piégé pour les besoins d'une conspiration politique. Vengeance, découverte d'une sociabilité enfouie grâce au contact d'une jolie femme, bla, bla, bla.
Enoncé comme ça, ce résumé ressemble furieusement à Shooter qui, sans être un grand film, avait au moins le mérite de s'acquitter du minimum syndical de divertissement tout en étant relativement marrant. Le premier gros problème de Hitman, film aussi arrogant que celui de Fuqua, réside dans son insistance à balancer son pognon sur l'écran comme un nouveau riche là où Shooter n'en faisait pas état. Comme cette surmultiplication de plans seins nus ou à hauteur de fessier sur la mannequin Olga Kurylenko. Gens dissimule comme il peut le charisme d'endive cuite de Timothy Olyphant mais la manœuvre est un peu grosse... deuxième problème donc.
Le dernier, le plus grave, est incontestablement une mise en boîte de kéké. Les exemples sont nombreux tel le fait de ne pas s'être posé la question clé : le passage d'un medium à un autre. Comment réprimer un sarcasme face à cette scène de sabre, régurgitation de Kill Bill en plus craignos (on remarquera d'ailleurs que la station ferroviaire de St Petersbourg ressemble à s'y méprendre à la gare du Nord) ? Avec Hitman, Gens confirme que, à trop avoir les mains empêtrés dans le joypad et le nez collé sur l'écran, le n'importe quoi l'emporte. Les accros de la console pourront pleurer...nous aussi, mais de rire !
on m'a tranché la gorge et tous mes amis m'ont abandonné
-
peter wonkley
- ROCCO
- Messages : 20542
- Enregistré le : 21.12.2002 - 21:13
- Localisation : ajaccio
Avec 2 semaines de retard, je poste ma critique.
Pour me faire pardonner, je vais essayer de faire bref : c'est vraiment à chier !
Je vais essayer de détailler quand même, même si j'ai déjà oublié la moitié du film.
En fait, je suis assez déçu du film parcequ'il est plein de bonnes idées, et on dirait que tout a été fait pour les rater.
Pour me faire pardonner, je vais essayer de faire bref : c'est vraiment à chier !
Je vais essayer de détailler quand même, même si j'ai déjà oublié la moitié du film.
En fait, je suis assez déçu du film parcequ'il est plein de bonnes idées, et on dirait que tout a été fait pour les rater.