Casablanca 1942. Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Ils se marient et entament une nouvelle vie à Londres. Quelques mois plus tard, Max est informé par les services secrets britanniques que Marianne pourrait être une espionne allemande. Il a 72 heures pour découvrir la vérité sur celle qu’il aime.
Pour tout dire, j’ai bien failli ne pas l’aimer.
Cela dit, passé une réserve assez personnelle (je trouve les deux personnages principaux trop « froids »), force est de constater que le film est assez remarquable.
Déjà, c’est un pur bijou de mise en scène
Bob Zemeckis signe ici une réalisation ultra classieuse.
J’ai beaucoup aimé son jeu sur les miroirs (qui colle parfaitement avec le sujet) et plein d’autres idées visuelles qui parsèment le film (cette tournoyante scène d’étreinte dans une voiture au milieu d’une tempête de sable !).
Par moments, je me suis dit qu’avec le même matériau, même Spielberg n’aurait pas forcément fait mieux. C’est dire
Ça nous donne un long-métrage à l’esprit classique (parfois même – volontairement ? – rétro/kitch) mais à la forme très moderne, affutée. Le mélange est souvent fragile mais toujours passionnant.
La première partie (au Maroc) est sans doute trop longue mais, globalement, le suspense est bien géré (ça monte à fond après que le personnage de Brad Pitt ait été convoqué à Londres).
Fort heureusement, on a enfin une poussée d’émotion lors des dernières séquences (ça m’a sauvé le film …).
A l’arrivée : une œuvre réussie même si je pense qu’il lui manque quand même un peu d’âme