Giant Robo chez Manga Mania
Modérateur : dino VELVET
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Giant Robo chez Manga Mania
Extrait de mon petit post sur cette fabuleuse serie d'OAV à l'occasion de la ressortie en kiosque du premier volume chez Manga Mania ecrit a une autre epoque sur un autre forum
"Dans un futur proche, l’Humanité à abandonné toutes les sources d’énergie et tous les carburants pour les remplacer par le Shizuma Drive, énergie parfaite car non polluante et recyclable à l’infini. Hélas, cette situation n’est pas pour autant synonyme de paix universelle : Une organisation Terroriste, Big-Fire se réclamant d’un nouveau messie, tente de conquérir le monde, utilisant pour cela de terribles machines de guerre, ainsi que des combattants aux pouvoirs psychiques extrêmement développés (les fort bien nommés « 10 magnifiques ») . Pour contrer cette organisation , Interpol à mis en place un corps d’agents spéciaux, eux mêmes dotés de pouvoirs surhumains : Les Experts de Justice.
Parmi ces Experts se trouve un jeune garçon, Daisaku Kusama seul capable de contrôler, via une montre spéciale, Le Giant Robo : L’androïde le plus puissant de la planète !
C’est dans ce contexte que les spectres du passé et les fantômes de la vengeance ressurgiront car la bénédiction du Shizuma drive a eu un prix extrêmement lourd à payer et la dette est loin d’être comblée car inexorablement viendra « le Jour ou la Terre s’arrêtera » !
Giant Robo est un pari fou : Le réalisateur Yashuhiro Imagawa , grand amateur de défis (« Le petit chef » c’était lui), a décidé de puiser dans l’Univers de Mitsuteru Yokoyama (Un vieux dessinateur de mangas, dont la série la plus connue en France est « Sally la petite sorcière ») tous les personnages et mechas de la série et de les inclure dans une histoire 100% originale (Tout comme des acteurs au cinéma). Le résultat à l’écran est excellent et c’est un univers anachronique qui prend vie sous nos yeux (Le fameux style Neo-Retro).
La réalisation est prodigieuse car les personnages étant stylisés (à la Metropolis) l’Animation est d’une fluidité extraordinaire proche d’un Ghibli (c’est l’antithèse de Lodoss, qui est très détaillé niveau graphismes mais pratiquement pas animé). La série est composée de 7 OAV dont la sortie s’est étalée de 1992 à 1998 (Certains épisodes ont nécessité 1 année de travail)
Les musiques, composées par Masamichi Amano (Urotsukidoji mais surtout Battle Royale) et jouées par L’orchestre symphonique de Varsovie, sont parmi les plus merveilleuses jamais composées pour un Anime.
Quand au scénario, Il est assez original, propose de nombreux personnages charismatiques et loin d’être manichéens, ainsi que de nombreux coups de théâtre, la fin étant particulièrement originale .
Par contre ne soyez pas trompés par le Titre : Giant robo n’est pas une série de Mechas à la Goldorak, elle se rapproche plus d’une série comme Evangelion ou les Mechas sont accessoires et ou seuls les Humains comptent : si il y a peu de combats de robots geants, il y a par contre de nombreuses batailles au corps à corps entre Experts de justice et Agents de Big-Fire, magnifiquement chorégraphiés à la Façon « cinéma de Hong-Kong » avec des techniques spéciales particulièrement impressionnantes.
L’édition DVD de Manga Vidéo est avare en suppléments (Bandes annonces et fiches des personnages) mais on dispose d’une V.O sous titrée et d’une V.F potable, ce qui est déjà pas mal…
Voilà c’est une de mes series prefrées de tous les temps, que je vous conseille de tester, si vous aimez un temps soit peu l’animation japonaise. Et si vous ne connaissez que les Ghibli ou les Mamoru Oshii, cette série vous prouvera que l’Animation japonaise dans son ensemble est une mine de merveilles"
"Dans un futur proche, l’Humanité à abandonné toutes les sources d’énergie et tous les carburants pour les remplacer par le Shizuma Drive, énergie parfaite car non polluante et recyclable à l’infini. Hélas, cette situation n’est pas pour autant synonyme de paix universelle : Une organisation Terroriste, Big-Fire se réclamant d’un nouveau messie, tente de conquérir le monde, utilisant pour cela de terribles machines de guerre, ainsi que des combattants aux pouvoirs psychiques extrêmement développés (les fort bien nommés « 10 magnifiques ») . Pour contrer cette organisation , Interpol à mis en place un corps d’agents spéciaux, eux mêmes dotés de pouvoirs surhumains : Les Experts de Justice.
Parmi ces Experts se trouve un jeune garçon, Daisaku Kusama seul capable de contrôler, via une montre spéciale, Le Giant Robo : L’androïde le plus puissant de la planète !
C’est dans ce contexte que les spectres du passé et les fantômes de la vengeance ressurgiront car la bénédiction du Shizuma drive a eu un prix extrêmement lourd à payer et la dette est loin d’être comblée car inexorablement viendra « le Jour ou la Terre s’arrêtera » !
Giant Robo est un pari fou : Le réalisateur Yashuhiro Imagawa , grand amateur de défis (« Le petit chef » c’était lui), a décidé de puiser dans l’Univers de Mitsuteru Yokoyama (Un vieux dessinateur de mangas, dont la série la plus connue en France est « Sally la petite sorcière ») tous les personnages et mechas de la série et de les inclure dans une histoire 100% originale (Tout comme des acteurs au cinéma). Le résultat à l’écran est excellent et c’est un univers anachronique qui prend vie sous nos yeux (Le fameux style Neo-Retro).
La réalisation est prodigieuse car les personnages étant stylisés (à la Metropolis) l’Animation est d’une fluidité extraordinaire proche d’un Ghibli (c’est l’antithèse de Lodoss, qui est très détaillé niveau graphismes mais pratiquement pas animé). La série est composée de 7 OAV dont la sortie s’est étalée de 1992 à 1998 (Certains épisodes ont nécessité 1 année de travail)
Les musiques, composées par Masamichi Amano (Urotsukidoji mais surtout Battle Royale) et jouées par L’orchestre symphonique de Varsovie, sont parmi les plus merveilleuses jamais composées pour un Anime.
Quand au scénario, Il est assez original, propose de nombreux personnages charismatiques et loin d’être manichéens, ainsi que de nombreux coups de théâtre, la fin étant particulièrement originale .
Par contre ne soyez pas trompés par le Titre : Giant robo n’est pas une série de Mechas à la Goldorak, elle se rapproche plus d’une série comme Evangelion ou les Mechas sont accessoires et ou seuls les Humains comptent : si il y a peu de combats de robots geants, il y a par contre de nombreuses batailles au corps à corps entre Experts de justice et Agents de Big-Fire, magnifiquement chorégraphiés à la Façon « cinéma de Hong-Kong » avec des techniques spéciales particulièrement impressionnantes.
L’édition DVD de Manga Vidéo est avare en suppléments (Bandes annonces et fiches des personnages) mais on dispose d’une V.O sous titrée et d’une V.F potable, ce qui est déjà pas mal…
Voilà c’est une de mes series prefrées de tous les temps, que je vous conseille de tester, si vous aimez un temps soit peu l’animation japonaise. Et si vous ne connaissez que les Ghibli ou les Mamoru Oshii, cette série vous prouvera que l’Animation japonaise dans son ensemble est une mine de merveilles"
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Dybex a récupéré la licence récemment.
source
Aussi serais-je ravi de me débarrasser de mes DVD qui sentent le Pathé.
Reste à voir ce qu'ils auront récupérés des bonus visibles sur les éditions collector coréenne et américaine de cette saga.
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Oui, c'est vrai que chez Pathé y avait pas mal de bugs avec des traductions parfois à l'Ouest (Spoilers Le plus impressionnant étant le passage de la mort d'Ivan dont les répliques sont en plus totalement "Out of Character" ) des erreurs dans les bonus (fiches personnages...) sans oublier les résumés au verso des jaquettes qui présentent les événements... des dvd précédents.
Bon la série en elle-même est génialissime (franchement ces combats de dingues à la Tsui Hark puissance 5...) mais raison de plus pour ne pas la traiter par dessus la jambe...
Si sous-titres corrects (indispensables) + jolis masters, je repasserais une nouvelle fois à la caisse sans trop de regrets, le truc qui me ferait rêver ce serait la B.O en bonus (celles de certains épisodes étant introuvables...).
Blague à part, ils ont quand même des licences de folie chez Dybex, c'est impressionnant...
Bon la série en elle-même est génialissime (franchement ces combats de dingues à la Tsui Hark puissance 5...) mais raison de plus pour ne pas la traiter par dessus la jambe...
Si sous-titres corrects (indispensables) + jolis masters, je repasserais une nouvelle fois à la caisse sans trop de regrets, le truc qui me ferait rêver ce serait la B.O en bonus (celles de certains épisodes étant introuvables...).
Blague à part, ils ont quand même des licences de folie chez Dybex, c'est impressionnant...
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Ah mais le plus fort c'est que c'est une série signée ©Gainax, toujours selon la jaquette
Cette série nous offre un sublime hommage des plus classieux aux "sérial" des années 70 avec ses fins largement ouvertes, celles de Mitsuteru bien entendu, mais faisant aussi échos aux grandes sagas humanistes de Tezuka (n'auront-ils pas justement déjà travaillé ensembles ces deux génies disparus ?)
Pour le reste, tu as déjà tout dit.
Ah si, j'ai cru reconnaître dans le fantôme du Professeur Steam (cf générique de fin juste derrière sa propre tombe où son petit fils se recueille) la figure de Franken Von Vogler.
Je me demande sérieusement si je ne suis pas le seul n'avoir jamais fait le rapprochement, mais ça m'a frappé sur le coup, surtout avec le superbe score de Jablonzsky qui m'aura autant fait frissonné que la sublime performance symphonique de l'OAV.
Autre ressemblance, Le côté pharaonique des projets respectifs allié à une narration limite bordélique et faussement décousue.
Cette même impression d'assister en direct à l'échaufaudage de magnifiques bijoux dont la beauté n'a d'égal que la fragilité.
D'ailleurs, en mattant Giant Robo, j'aurais justement guetté les dates de productions en fin de générique. J'ai souvent cru à une erreur en constatant un tel écart entre certains épisodes.
Je trouve tout bonnement incroyable qu'on est pu réussir à mener à bien pareil projet sur une telle durée sans faire partir le récit dans d'interminables digressions et en maintenant la cohérence des situations et en maintenant pareil constante dans la style et la qualité de l'animation.
Car c'est vraiment qu'il faut s'accrocher pour suivre pareille saga.
D'ailleurs, je ne me souvenais plus trop de la trame quelques semaines après. Près d'un an plus tard, ça demeure assez vague, même si je garde toujours en mémoire les innombrables séquences qui m'auront grandement marqués, les climax, les twists, les morts tragiques des uns, les sacrifiques des autres, les combats dantesques, les flash back savemment distillés.
Bon ben, c'est malin, je ressens comme une grosse envie de me rematter cette saga maintenant.
Ca attendra lundi aussi.
Conclusion : Dybex a intérêt à ne pas nous décevoir sur ce coup.
Cette série nous offre un sublime hommage des plus classieux aux "sérial" des années 70 avec ses fins largement ouvertes, celles de Mitsuteru bien entendu, mais faisant aussi échos aux grandes sagas humanistes de Tezuka (n'auront-ils pas justement déjà travaillé ensembles ces deux génies disparus ?)
Pour le reste, tu as déjà tout dit.
Ah si, j'ai cru reconnaître dans le fantôme du Professeur Steam (cf générique de fin juste derrière sa propre tombe où son petit fils se recueille) la figure de Franken Von Vogler.
Je me demande sérieusement si je ne suis pas le seul n'avoir jamais fait le rapprochement, mais ça m'a frappé sur le coup, surtout avec le superbe score de Jablonzsky qui m'aura autant fait frissonné que la sublime performance symphonique de l'OAV.
Autre ressemblance, Le côté pharaonique des projets respectifs allié à une narration limite bordélique et faussement décousue.
Cette même impression d'assister en direct à l'échaufaudage de magnifiques bijoux dont la beauté n'a d'égal que la fragilité.
D'ailleurs, en mattant Giant Robo, j'aurais justement guetté les dates de productions en fin de générique. J'ai souvent cru à une erreur en constatant un tel écart entre certains épisodes.
Je trouve tout bonnement incroyable qu'on est pu réussir à mener à bien pareil projet sur une telle durée sans faire partir le récit dans d'interminables digressions et en maintenant la cohérence des situations et en maintenant pareil constante dans la style et la qualité de l'animation.
Car c'est vraiment qu'il faut s'accrocher pour suivre pareille saga.
D'ailleurs, je ne me souvenais plus trop de la trame quelques semaines après. Près d'un an plus tard, ça demeure assez vague, même si je garde toujours en mémoire les innombrables séquences qui m'auront grandement marqués, les climax, les twists, les morts tragiques des uns, les sacrifiques des autres, les combats dantesques, les flash back savemment distillés.
Bon ben, c'est malin, je ressens comme une grosse envie de me rematter cette saga maintenant.
Ca attendra lundi aussi.
Conclusion : Dybex a intérêt à ne pas nous décevoir sur ce coup.