John Rambo - Sylvester Stallone - 2008
Modérateur : dino VELVET
- right hand of doom
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Un an après avoir magnifiquement conclue la saga Rocky, Sylvester Stallone est de retour avec le quatrième film dédié au personnage mythique de John Rambo… bienvenue en enfer !
Ce qui frappe quand on repense aux deux derniers films de Sly c’est leurs énormes différences, on a d’un côté Rocky Balboa le boxeur naïf et tendre qui croit en l’homme et en sa capacité à réussir à changer les choses et de l’autre il y a John Rambo qui est un être seul qui a perdu toute foie en l’être humain, un guerrier brisé par la violence d’un monde en quel il ne croit plus. Pourtant les deux films sont écrits par une seule et même personne Sly affiche aujourd’hui deux faces totalement différentes de sa personnalité et les assume parfaitement.
John Rambo donne le ton dès l’ouverture, la guerre on va la vivre en direct avec ce qu’elle a de plus laid, on est venu voir de la violence, Stallone va jouer avec ça et nous impose un spectacle hardcore et sans retenu mais ici rien n’est filmé de manière cool et fun à la manière d’un « die hard 4 » non Sly réalise un film direct, froid, sombre et d’une violence rarement vu dans un film de ce genre au cinéma mais ici pas de complaisance il ne film pas cette violence pour la mettre en valeur ni pour flatter le spectateur à la manière d’un saw IV, il apporte une vrai réflexion sur l’utilisation de la violence au cinéma, il veut choquer et faire réagir son audience. La dernière demi heure est à ce titre un véritable carnage, les balles nous assourdissent, le sang recouvre le sol et les cadavres s’empilent les un après les autres, il est impossible de rester indifférent face à se déchaînement de violence qui nous claque au visage… tétanisant !
Sly change donc complètement de visage dans ce film et filme le chaos ici un homme ne peut rien changer, cette équipe ne peut rien changer au contraire elle va entraîner la mort de centaines de personnes alors qu’elle venait pour en sauver d’ailleurs Rambo contemplera ce gâchis dans un plan magnifique qui résume parfaitement l’ensemble du film, ça n’en finira jamais et il le sait… Tout ça pour ça !!! Mais Stallone a-t-il perdu tout espoir en l’homme pour autant ? Il est certain que non et cette fin mélancolique laisse quand même une lueur d’éspoire si petite soit elle mais hors de question de réveler la chose ici !
Stallone assume et y va à fond et comme pour Rocky Balboa il assume son âge et n’essaye pas de se mettre en valeur, visage marqué et démarche parfois balourde (le corps n’a plus rien à voir avec celui de first blood II) tout en restant toujours aussi menaçant et dangereux. Le tout est filmé à l’ancienne sans montage ultra cut ni effets racoleurs on a affaire à une réalisation old school ultra efficace qui en montre à beaucoup de jeunes réals qui se la racontent. La photographie est aussi magnifique avec des scènes de nuits sous la pluie vraiment réussies et le score de Brian Tyler est une réussite il a su reprendre la compo de Jerry Goldsmith en la modernisant comme il faut.
On a affaire ici à une réussite incontestable de la part d’un réal en pleine possession de ses moyens et qui sait ce qu’il fait avance sans cynisme et qui a su évoluer avec son temps. Non Je le redis Sly n’est pas mort et une nouvelle belle carrière s’ouvre devant lui… Merci Sly
Ce qui frappe quand on repense aux deux derniers films de Sly c’est leurs énormes différences, on a d’un côté Rocky Balboa le boxeur naïf et tendre qui croit en l’homme et en sa capacité à réussir à changer les choses et de l’autre il y a John Rambo qui est un être seul qui a perdu toute foie en l’être humain, un guerrier brisé par la violence d’un monde en quel il ne croit plus. Pourtant les deux films sont écrits par une seule et même personne Sly affiche aujourd’hui deux faces totalement différentes de sa personnalité et les assume parfaitement.
John Rambo donne le ton dès l’ouverture, la guerre on va la vivre en direct avec ce qu’elle a de plus laid, on est venu voir de la violence, Stallone va jouer avec ça et nous impose un spectacle hardcore et sans retenu mais ici rien n’est filmé de manière cool et fun à la manière d’un « die hard 4 » non Sly réalise un film direct, froid, sombre et d’une violence rarement vu dans un film de ce genre au cinéma mais ici pas de complaisance il ne film pas cette violence pour la mettre en valeur ni pour flatter le spectateur à la manière d’un saw IV, il apporte une vrai réflexion sur l’utilisation de la violence au cinéma, il veut choquer et faire réagir son audience. La dernière demi heure est à ce titre un véritable carnage, les balles nous assourdissent, le sang recouvre le sol et les cadavres s’empilent les un après les autres, il est impossible de rester indifférent face à se déchaînement de violence qui nous claque au visage… tétanisant !
Sly change donc complètement de visage dans ce film et filme le chaos ici un homme ne peut rien changer, cette équipe ne peut rien changer au contraire elle va entraîner la mort de centaines de personnes alors qu’elle venait pour en sauver d’ailleurs Rambo contemplera ce gâchis dans un plan magnifique qui résume parfaitement l’ensemble du film, ça n’en finira jamais et il le sait… Tout ça pour ça !!! Mais Stallone a-t-il perdu tout espoir en l’homme pour autant ? Il est certain que non et cette fin mélancolique laisse quand même une lueur d’éspoire si petite soit elle mais hors de question de réveler la chose ici !
Stallone assume et y va à fond et comme pour Rocky Balboa il assume son âge et n’essaye pas de se mettre en valeur, visage marqué et démarche parfois balourde (le corps n’a plus rien à voir avec celui de first blood II) tout en restant toujours aussi menaçant et dangereux. Le tout est filmé à l’ancienne sans montage ultra cut ni effets racoleurs on a affaire à une réalisation old school ultra efficace qui en montre à beaucoup de jeunes réals qui se la racontent. La photographie est aussi magnifique avec des scènes de nuits sous la pluie vraiment réussies et le score de Brian Tyler est une réussite il a su reprendre la compo de Jerry Goldsmith en la modernisant comme il faut.
On a affaire ici à une réussite incontestable de la part d’un réal en pleine possession de ses moyens et qui sait ce qu’il fait avance sans cynisme et qui a su évoluer avec son temps. Non Je le redis Sly n’est pas mort et une nouvelle belle carrière s’ouvre devant lui… Merci Sly
Modifié en dernier par creepers le 09.02.2008 - 19:22, modifié 1 fois.
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Modifié en dernier par peter wonkley le 10.02.2008 - 19:03, modifié 1 fois.
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merciiiiii très sympa !peter wonkley a écrit :speciale dedicace a creep :
http://www.ecranlarge.com/article-details-7987.php
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