Alexander
Modérateur : dino VELVET
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Remonte petit topic.
Le film sort today et je sors de la projection avec mon binôme infernal.
Que dire de cet Alexandre ?
Plein de choses, tellement de choses, trop de choses.
Pour commencer, et afin d'être farpaitement clair, si vous y aller pour la baston, passez votre chemin. Il y a certes des batailles tres impressionnantes visuellement parlant, mais ce n'est pas du tout le propos du film.
En fait, j'ai l'impression de m'être baffré un brownie mariné dans du sirop d'érable et noyé sous une épaisse couche de cocholat liquide. C'est donc une épopée compacte, dense, riche, foisonante, complexe, mais pas forcément facile à digérer.
Oliver Stone nous pond une biopic à la démesure du mythe qu'elle cherche à cerner. C'est visuellement luxueux (on sait au moins où est passé le décor, on l'a sous les yeux), les dialogues sont extrêmement bien écrits, c'est superbement mis en scène et interprété, et malgré le rythme tranquille, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
En fait, le sujet est probablement trop vaste pour etre résumé en un seul film sans sacrifier la complexité du personnage. Car c'est bien Alexandre le sujet d'étude. Personnage désormais mythique, Stone tente de le passer au scanner et il y arrive relativement bien (du moins à mon goût), mais bien évidemment, le rythme se prend alors une bonne grosse baffe dans la gueule.
Il cherche à démonter la personnalité du conquérant : ce qui l'a poussé à faire ce qu'il a fait, ses motivations profondes, ses doutes, ses faiblesses et de ce point de vue, je pense que le but est atteint. Colin Farrell incarne d'ailleurs à merveille cet Alexandre. Il porte le film sur ses épaules et est vraiment aussi touchant à certains moments intimes qu'il peut être charismatique dans une harange à ses soldats et généraux avant la bataille.
En parlant de bataille, et sans vouloir trop spoiler, celle de Gaugamèle est à mon plus impressionnante que celles du Pelennor dans le Retour du Roi car elle apporte une dimension stratégique et tactique totalement invisible ailleurs. La deuxième grosse baston, celle qui fait intervenir les éléphants, est elle aussi un vrai morceau de bravoure et le plan, présent dans le trailer je le rappelle, où l'on voit Alexandre faire face à un éléphant de combat dans un ralenti de toute beauté file des frissons dans le dos.
Coté musique, Vangelis colle plutot bien à l'action et ne nous abrutis pas de riffs au bontempi trop synthétiques. Bon point.
Au final, Oliver Stone ne nous livre certes pas ce qui sera considéré comme un chef d'oeuvre, mais il se donne le luxe de raconter une histoire complexe dans un film riche, à la maitrise visuelle et scénique parfaites, mais pas forcément facile à appréhender. Le seul reproche explicite que j'ai à formuler pour l'instant concerne certaines ellipses et raccourcis qui sont les stigmates des coupures de près d'une heure de métrage. Certaines transitions sont ainsi un peu brutales mais sans donner pour autant un ensemble trop décousu.
Un film que j'ai pris énormément de plaisir à avaler, et qui mérite probablement deux projections pour bien en saisir certains détails.
Yabon.
Maintenant, vivement la DC en DVD
Edit : j'ai failli oublier de préciser que le film met les conquêtes de la Grèce à l'Asie en miroir de la construction européenne à l'heure où cette dernière se pose des questions sur la question de l'intégration de la Turquie à l'Union Européenne.
Le film sort today et je sors de la projection avec mon binôme infernal.
Que dire de cet Alexandre ?
Plein de choses, tellement de choses, trop de choses.
Pour commencer, et afin d'être farpaitement clair, si vous y aller pour la baston, passez votre chemin. Il y a certes des batailles tres impressionnantes visuellement parlant, mais ce n'est pas du tout le propos du film.
En fait, j'ai l'impression de m'être baffré un brownie mariné dans du sirop d'érable et noyé sous une épaisse couche de cocholat liquide. C'est donc une épopée compacte, dense, riche, foisonante, complexe, mais pas forcément facile à digérer.
Oliver Stone nous pond une biopic à la démesure du mythe qu'elle cherche à cerner. C'est visuellement luxueux (on sait au moins où est passé le décor, on l'a sous les yeux), les dialogues sont extrêmement bien écrits, c'est superbement mis en scène et interprété, et malgré le rythme tranquille, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
En fait, le sujet est probablement trop vaste pour etre résumé en un seul film sans sacrifier la complexité du personnage. Car c'est bien Alexandre le sujet d'étude. Personnage désormais mythique, Stone tente de le passer au scanner et il y arrive relativement bien (du moins à mon goût), mais bien évidemment, le rythme se prend alors une bonne grosse baffe dans la gueule.
Il cherche à démonter la personnalité du conquérant : ce qui l'a poussé à faire ce qu'il a fait, ses motivations profondes, ses doutes, ses faiblesses et de ce point de vue, je pense que le but est atteint. Colin Farrell incarne d'ailleurs à merveille cet Alexandre. Il porte le film sur ses épaules et est vraiment aussi touchant à certains moments intimes qu'il peut être charismatique dans une harange à ses soldats et généraux avant la bataille.
En parlant de bataille, et sans vouloir trop spoiler, celle de Gaugamèle est à mon plus impressionnante que celles du Pelennor dans le Retour du Roi car elle apporte une dimension stratégique et tactique totalement invisible ailleurs. La deuxième grosse baston, celle qui fait intervenir les éléphants, est elle aussi un vrai morceau de bravoure et le plan, présent dans le trailer je le rappelle, où l'on voit Alexandre faire face à un éléphant de combat dans un ralenti de toute beauté file des frissons dans le dos.
Coté musique, Vangelis colle plutot bien à l'action et ne nous abrutis pas de riffs au bontempi trop synthétiques. Bon point.
Au final, Oliver Stone ne nous livre certes pas ce qui sera considéré comme un chef d'oeuvre, mais il se donne le luxe de raconter une histoire complexe dans un film riche, à la maitrise visuelle et scénique parfaites, mais pas forcément facile à appréhender. Le seul reproche explicite que j'ai à formuler pour l'instant concerne certaines ellipses et raccourcis qui sont les stigmates des coupures de près d'une heure de métrage. Certaines transitions sont ainsi un peu brutales mais sans donner pour autant un ensemble trop décousu.
Un film que j'ai pris énormément de plaisir à avaler, et qui mérite probablement deux projections pour bien en saisir certains détails.
Yabon.
Maintenant, vivement la DC en DVD
Edit : j'ai failli oublier de préciser que le film met les conquêtes de la Grèce à l'Asie en miroir de la construction européenne à l'heure où cette dernière se pose des questions sur la question de l'intégration de la Turquie à l'Union Européenne.
binome infernal est une marque deposée par moi
bref c etait dense, compact, mais tres bon car je n ai pas vu passe le temps à part un leger coup de barre sur la fin mais il etait tard et deux films d affilé, c est dur.
donc on ne voit pas le temps passé et ça c est vraiment magique, y a meme des moments qui meriteraient d etre developpé (enfin y aura la DC pour ça)
des moments magiques :
- la premiere bataille : la strategie utilisée par Alexandre est bien developpée et la mise en scene globale et la photo sont superbes.
- la reconstitution de Babylone qui ma laissé pantoise parce que tres fidele a ce que j ai pu lire et voir ce qu a pu etre cette cité legendaire
- les éléphants...
des acteurs tous terribles pourtant pour angélina jolie, j avais des doutes mais la elle est tres bien. et ce p..... de casting de choix!!!!
bon allez y maintenant!!
bref c etait dense, compact, mais tres bon car je n ai pas vu passe le temps à part un leger coup de barre sur la fin mais il etait tard et deux films d affilé, c est dur.
donc on ne voit pas le temps passé et ça c est vraiment magique, y a meme des moments qui meriteraient d etre developpé (enfin y aura la DC pour ça)
des moments magiques :
- la premiere bataille : la strategie utilisée par Alexandre est bien developpée et la mise en scene globale et la photo sont superbes.
- la reconstitution de Babylone qui ma laissé pantoise parce que tres fidele a ce que j ai pu lire et voir ce qu a pu etre cette cité legendaire
- les éléphants...
des acteurs tous terribles pourtant pour angélina jolie, j avais des doutes mais la elle est tres bien. et ce p..... de casting de choix!!!!
bon allez y maintenant!!
- Colonel Kurtz
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La démesure caractèrise Alexandre,figure aussi historique que mythique ,qui rallia les grecs,envahit l'egypte,fondit maintes cités gigantesques,soumit les perses,et surtout poursuivit inexorablement ses conquêtes au delà des terres connues ...
Dès lors comment conter le destin de ce dévoreur de monde autrement qu'avec une indéniable démesure.
Et de démesure,d'envergure et de folie,cet Alexandre en manque assez tristement.
C'est évident et en même temps relativement mensonger ...
Au titre de cette principale faiblesse,le grande première partie du film (jusqu'en Asie),est franchement laborieuse,et on a la genante sensation que malgré des paris risqués ,et largement revendiqués comme tels (le choix de préferer un profil psychologique plûtot qu'à un florilège guerrier,l'audaçe de ne rien dissimuler de la sexualité du héros,alors que la tendançe du genre est d'abord de jouer l'hypocrisie),l'incondescence d'Oliver Stone peine à s'évader de sa prison logistique,de son décorum luxueux,de sa profusion historique....
C'est franchement très beau,c'est mis en scène avec élégançe,c'est plutôt bien interpété (et parfois même de façon splendide,voir le remarquable et essentiel duo parental Val Kilmer/Anjelina Jolie,Phillippe/Olympias),mais c'est assez empesé,poli et ennuyeux,trop parlé et pas assez assené,pas assez brutal et racé....
Au delà de la sincérité des intentions Alexandre échoue presque complètement pendant près de 100 minutes à trouver un véritable rythme,et surtout surtout un réel souffle épique .
Dans cette ordres d'idée je ferais réferençe à une musique au pire pontifiante,au mieux transparente;diable quelle autre allure auraient pu avoir certaines visions de Stone si elles avaient été assaisonnées d'opéras baroques et caverneux ,genre Conan le barbare-excalibur,ce genre de thèmes qui semblent jaillir de la gorge d'un dieu cruel déplaçant hordes de guerriers et montagnes d'un revers de main ....
Ensuite comme Zorg j'ai particulièrement choqué par l'éllipse(presque) intégrale qui est faite sur les premières années de pouvoir d'ALexandre,qui par magie verse d'une scène à l'autre,de fils banni à pharaon ....
Soit mais quand même .
Enfin on peut raisonnablement espérer que le director's cut lavera cette infamie ....
Autre élément qui me gène aux entournures,la bataille de Gaugamèles:qui pour être fougueusement magistrale et estomaquante vue du ciel (de l'aigle),devient assez fouillie et même assez désagréable à hauteur d'homme .
Triste que Stone ait lui aussi fait preuve du désarroi scènique très à la mode qui consiste à coller la caméra à 50 cm des cuirasses,puis si possible la remuer le plus possible...
On plisse les yeux pour essayer de comprendre ce qui se passe,ou ne pas s'évanouir,et même les os broyés et les jugulaires génereusement sectionnées peinent à enthousiasmer .
En somme si le cahier des charges semble respecté (merde au bout d'une heure de film il fallait leur filer une bataille,du grain à moudre,à tous ces blaireaux);c'est assez palot .
Reste tout de même le moment assez spectaculaire oû la cavalerie d'Alexandre opère un assez formidable changement de cap,et charge .
A part ça .
Le traitement du personnage de Darius ,le roi perse,illustre à la perfection la touche,les obsessions de Stone,et permet d'orchestrer et de mieux comprendre pourquoi la dernère heure du métrage est d'une supériorité confondante :vivant ,Darius n'est rien d'autre qu'un prince arabe d'opérette au regard vachement mais alors vachement intense,ce n'est que mort,enveloppé de lambeaux et trainée dans la boue ,qu'il devient grand .
Voilà en quelque sorte pourquoi les dernières années du règne d'ALexandre,sa fuite en avant ininterrompue (et pas vraiment sa chute),semblent passionner beaucoup plus Oliver Stone .
Ce qui,oh putain,offre une toute autre gueule au film .
Colin Farell si tôt qu'il foule l'asie impose un drôle de charisme,il n'est plus l'icone,l'éphèbe et abandonne enfin cette invraisembable couronne blonde de Beach boy et adopte des cheveux longs et sales,et ce masque ...
ce masque,ce visage livide,ces yeux rougis par l'usure ,l'alcool,la facination pour un univers qu'il essaye de dompter pour mieux oublier ce qui de sa propre vie il ne maitrise pas,ses démons,un roi ethérée ou luçide voulant écraser puis réunir les peuples,un roi moins fou de pouvoir que de découvertes,un roi qui va mener ses troupes au dela de tout beaucoup trop loin sans doute,et qui récoltera comme joyaux,folie, mort,démesure ! .
La seconde partie du récit est à mon avis franchement exceptionelle,d'une intensité lyrique,baroque ,humaine foudroyante ,et atteint toute sa puissance dans la jungle indienne,au cours d'une lutte sanglante,barbare,délivrant avec cette fameuse scène de l'éléphant un indéniable pur morceau de bravoure épique...
Dans cette seconde partie,Stone ne se refuse rien,il mêle phantasmes et cauchemards,filtre l'image en rouge,sang,nous balançe au visage la poitrinne complètement renversante de Rosario Dawson ....jusquà un final enfin plein de grandeur et de décadençe .
Du très lourd .
Je suis donc déçu et transi par ce film ,schizophrénie d'un film trop vulgaire pour être brillant,trop brillant pour être vulgaire .
Un film qui dand un avenir proche et dans une nouvelle forme rallongée(souhaitons plutot plus exhaustive,plus personnelle),pourrait fuir ce label de grand film raté,pour n'être plus qu'un grand film .
A suivre,dans cette vie ou dans l'autre .
Dès lors comment conter le destin de ce dévoreur de monde autrement qu'avec une indéniable démesure.
Et de démesure,d'envergure et de folie,cet Alexandre en manque assez tristement.
C'est évident et en même temps relativement mensonger ...
Au titre de cette principale faiblesse,le grande première partie du film (jusqu'en Asie),est franchement laborieuse,et on a la genante sensation que malgré des paris risqués ,et largement revendiqués comme tels (le choix de préferer un profil psychologique plûtot qu'à un florilège guerrier,l'audaçe de ne rien dissimuler de la sexualité du héros,alors que la tendançe du genre est d'abord de jouer l'hypocrisie),l'incondescence d'Oliver Stone peine à s'évader de sa prison logistique,de son décorum luxueux,de sa profusion historique....
C'est franchement très beau,c'est mis en scène avec élégançe,c'est plutôt bien interpété (et parfois même de façon splendide,voir le remarquable et essentiel duo parental Val Kilmer/Anjelina Jolie,Phillippe/Olympias),mais c'est assez empesé,poli et ennuyeux,trop parlé et pas assez assené,pas assez brutal et racé....
Au delà de la sincérité des intentions Alexandre échoue presque complètement pendant près de 100 minutes à trouver un véritable rythme,et surtout surtout un réel souffle épique .
Dans cette ordres d'idée je ferais réferençe à une musique au pire pontifiante,au mieux transparente;diable quelle autre allure auraient pu avoir certaines visions de Stone si elles avaient été assaisonnées d'opéras baroques et caverneux ,genre Conan le barbare-excalibur,ce genre de thèmes qui semblent jaillir de la gorge d'un dieu cruel déplaçant hordes de guerriers et montagnes d'un revers de main ....
Ensuite comme Zorg j'ai particulièrement choqué par l'éllipse(presque) intégrale qui est faite sur les premières années de pouvoir d'ALexandre,qui par magie verse d'une scène à l'autre,de fils banni à pharaon ....
Soit mais quand même .
Enfin on peut raisonnablement espérer que le director's cut lavera cette infamie ....
Autre élément qui me gène aux entournures,la bataille de Gaugamèles:qui pour être fougueusement magistrale et estomaquante vue du ciel (de l'aigle),devient assez fouillie et même assez désagréable à hauteur d'homme .
Triste que Stone ait lui aussi fait preuve du désarroi scènique très à la mode qui consiste à coller la caméra à 50 cm des cuirasses,puis si possible la remuer le plus possible...
On plisse les yeux pour essayer de comprendre ce qui se passe,ou ne pas s'évanouir,et même les os broyés et les jugulaires génereusement sectionnées peinent à enthousiasmer .
En somme si le cahier des charges semble respecté (merde au bout d'une heure de film il fallait leur filer une bataille,du grain à moudre,à tous ces blaireaux);c'est assez palot .
Reste tout de même le moment assez spectaculaire oû la cavalerie d'Alexandre opère un assez formidable changement de cap,et charge .
A part ça .
Le traitement du personnage de Darius ,le roi perse,illustre à la perfection la touche,les obsessions de Stone,et permet d'orchestrer et de mieux comprendre pourquoi la dernère heure du métrage est d'une supériorité confondante :vivant ,Darius n'est rien d'autre qu'un prince arabe d'opérette au regard vachement mais alors vachement intense,ce n'est que mort,enveloppé de lambeaux et trainée dans la boue ,qu'il devient grand .
Voilà en quelque sorte pourquoi les dernières années du règne d'ALexandre,sa fuite en avant ininterrompue (et pas vraiment sa chute),semblent passionner beaucoup plus Oliver Stone .
Ce qui,oh putain,offre une toute autre gueule au film .
Colin Farell si tôt qu'il foule l'asie impose un drôle de charisme,il n'est plus l'icone,l'éphèbe et abandonne enfin cette invraisembable couronne blonde de Beach boy et adopte des cheveux longs et sales,et ce masque ...
ce masque,ce visage livide,ces yeux rougis par l'usure ,l'alcool,la facination pour un univers qu'il essaye de dompter pour mieux oublier ce qui de sa propre vie il ne maitrise pas,ses démons,un roi ethérée ou luçide voulant écraser puis réunir les peuples,un roi moins fou de pouvoir que de découvertes,un roi qui va mener ses troupes au dela de tout beaucoup trop loin sans doute,et qui récoltera comme joyaux,folie, mort,démesure ! .
La seconde partie du récit est à mon avis franchement exceptionelle,d'une intensité lyrique,baroque ,humaine foudroyante ,et atteint toute sa puissance dans la jungle indienne,au cours d'une lutte sanglante,barbare,délivrant avec cette fameuse scène de l'éléphant un indéniable pur morceau de bravoure épique...
Dans cette seconde partie,Stone ne se refuse rien,il mêle phantasmes et cauchemards,filtre l'image en rouge,sang,nous balançe au visage la poitrinne complètement renversante de Rosario Dawson ....jusquà un final enfin plein de grandeur et de décadençe .
Du très lourd .
Je suis donc déçu et transi par ce film ,schizophrénie d'un film trop vulgaire pour être brillant,trop brillant pour être vulgaire .
Un film qui dand un avenir proche et dans une nouvelle forme rallongée(souhaitons plutot plus exhaustive,plus personnelle),pourrait fuir ce label de grand film raté,pour n'être plus qu'un grand film .
A suivre,dans cette vie ou dans l'autre .
Oliver, la version ciné que vous avez projetée est elle la version définitive, ou avez vous gardé une version longue pour une édition DVD director's cut ?
Non, la version présentée au cinéma est ma version définitive. C'est la "director's cut". Par contre, la version DVD sera peut être plus courte, avec moins de détails, car avant tout destinée aux américains. Ceci dit, une version plus courte est parfois meilleure, j'aurais aimé faire tenir tout ça en deux heures, le montrer plus simplement. Mais c'est impossible car l'histoire d'Alexandre est compliquée. Vous savez, le public américain est impatient, qui n'aime pas avoir l'impression de perdre son temps (rires) il sera donc difficile de lui servir une version encore plus longue, mais pourquoi pas un jour.. En tout cas, il s'agit pour l'instant de la version définitive.
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- snake_7
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Ayé !!!
Un truc m' a beaucoup géné dans ce film, et ce n' est pas vraiment le manque de rythme comme on lui reproche enormement mais j' ai trouvé que la sexualité d' Alexandre était trop mis en avant, et en plus de facon assez maladroite provoquant souvent l' effet inverse que celui rechercher (souvent a cause des dialogues bien trop fleur bleue ) Dommage car son homosexualité aurait mérité d' etre traité avec plus de finesse.
La VF ne devait pas arranger les choses, je conçois bien J' ai eu du mal a me faire a la moumoutte de Farell aussi
Sinon un Oliver Stone a nouveau passioné par son sujet et ca se voit. Des décors magnifique Une Angélina Jolie exeptionnel ( J' étais le premier etonner, moi qui ne porte pas l' actrice dans mon coeur ) Les batailles sont vraiment bien faites, c' est sanglant, c' est beau et tout et tout Et je suis sur d' avoir deja vu 2 des plus beaux plan de l' année :
Celui avec l' aigle bien sur, et celui avec l' éléphant et le cheval Des frissons m' ont envahit
Un truc m' a beaucoup géné dans ce film, et ce n' est pas vraiment le manque de rythme comme on lui reproche enormement mais j' ai trouvé que la sexualité d' Alexandre était trop mis en avant, et en plus de facon assez maladroite provoquant souvent l' effet inverse que celui rechercher (souvent a cause des dialogues bien trop fleur bleue ) Dommage car son homosexualité aurait mérité d' etre traité avec plus de finesse.
La VF ne devait pas arranger les choses, je conçois bien J' ai eu du mal a me faire a la moumoutte de Farell aussi
Sinon un Oliver Stone a nouveau passioné par son sujet et ca se voit. Des décors magnifique Une Angélina Jolie exeptionnel ( J' étais le premier etonner, moi qui ne porte pas l' actrice dans mon coeur ) Les batailles sont vraiment bien faites, c' est sanglant, c' est beau et tout et tout Et je suis sur d' avoir deja vu 2 des plus beaux plan de l' année :
Celui avec l' aigle bien sur, et celui avec l' éléphant et le cheval Des frissons m' ont envahit
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
- right hand of doom
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Il y a un détail qui m'a quand même beaucoup dérangé dans le film, ce sont les parchemins et cartes d'Alexandre qui sont rédigés en anglais avec des caractères rappelant l'alphabet grec.
Je suppose que c'est aussi une adaptation pour el public américain.
Sinon j'ai globalement apprécié même si je ne suis pas spécialement attiré par les films épiques.
Je suppose que c'est aussi une adaptation pour el public américain.
Sinon j'ai globalement apprécié même si je ne suis pas spécialement attiré par les films épiques.
Vu hier soir, et je rejoins complètement l'avis du colonel !
Un film qui se cherche pendant plus d'1h, avant de trouver son rythme dans la dernière partie du mettrage. Cette dernière partie fais remonter l'interêt pour le personnage en flêche avec ses difficultés à lutter contre lui même et contre ses ennemies, on découvre un Alexandre bien plus imposant le visage marqué et fatigué !
la mise en scène de Stone est trés belle et nous offre une magnifique scène de bataille parfaitement maitrisée avec des plans aériens juste tétanisantemais elle n'est pas aidé par la musique transparante qui ne donne pas le souffle épique qui manque un peu au film !
Une déception donc même si on est loin du mauvais film surtout grâce à une exellente dernière partie.
7/10
Un film qui se cherche pendant plus d'1h, avant de trouver son rythme dans la dernière partie du mettrage. Cette dernière partie fais remonter l'interêt pour le personnage en flêche avec ses difficultés à lutter contre lui même et contre ses ennemies, on découvre un Alexandre bien plus imposant le visage marqué et fatigué !
la mise en scène de Stone est trés belle et nous offre une magnifique scène de bataille parfaitement maitrisée avec des plans aériens juste tétanisantemais elle n'est pas aidé par la musique transparante qui ne donne pas le souffle épique qui manque un peu au film !
Une déception donc même si on est loin du mauvais film surtout grâce à une exellente dernière partie.
7/10
- Colonel Kurtz
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Et hop dans le cul lulu ....Creamy a écrit :
Oliver, la version ciné que vous avez projetée est elle la version définitive, ou avez vous gardé une version longue pour une édition DVD director's cut ?
Non, la version présentée au cinéma est ma version définitive. C'est la "director's cut". Par contre, la version DVD sera peut être plus courte, avec moins de détails, car avant tout destinée aux américains. Ceci dit, une version plus courte est parfois meilleure, j'aurais aimé faire tenir tout ça en deux heures, le montrer plus simplement. Mais c'est impossible car l'histoire d'Alexandre est compliquée. Vous savez, le public américain est impatient, qui n'aime pas avoir l'impression de perdre son temps (rires) il sera donc difficile de lui servir une version encore plus longue, mais pourquoi pas un jour.. En tout cas, il s'agit pour l'instant de la version définitive.
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Modifié en dernier par Colonel Kurtz le 15.01.2005 - 17:29, modifié 1 fois.
- henel
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J'ai gagné 4 places pour aller le voir.... Je suppose qu'il est vivement déconseillé de prendre les enfants avec
Mais quand y aller ????? Mes places ne sont pas valables les vendredi, samedi, dimanche et jour fériés. Et en semain ben c'est école donc le soir c'est pas possible et en journée non plus car on boulotte... C'est dur la vie quand même!
Mais quand y aller ????? Mes places ne sont pas valables les vendredi, samedi, dimanche et jour fériés. Et en semain ben c'est école donc le soir c'est pas possible et en journée non plus car on boulotte... C'est dur la vie quand même!
A y'est!!!!
Haaaaaaaaaa...... Trop bon!!!!
Haaaaaaaaaa...... Trop bon!!!!