I comme Icare (Henri Verneuil - 1979)

[right hand of doom]

C'est vraiment un très bon film. J'aimerais bien le revoir.

[SamReVolt]

Je t'adore Poto
Ca m'a fait la même chose, je n'avais même pas prévu la fin, et je te dis pas le choc

Ben en fait le titre m'avait mis sur la voie connaissant le célèbre mythe, mais je me suis malgré tout bien fait avoir

[Colonel Kurtz]

Je crois effectivement que le film brille plus en effet par son analyse des rouages d'une dictature,du conditionnement et de la préparation au complot,et en cette visée,certaines scènes sont magistrales ,mais on se doit de reconnaitre que l'intrigue est très très légère,enfin je sais pas:Montand regarde une fois le film ,et hop il voit le second tueur,cool quoi,le parapluie n'en parlons pas ,ou alors le non-moins peu crédible coup de la k7 dans l'appart de Mallorie,non sérieux,c'est du tout cuit de bout en bout,on est vraiment bien loin d'un thriller politique au suspense insoutenable (je pense Aux 3 jours du Condor,ou aux Hommes de président,qui sur des sujets proches se révèlaient bien plus convaincants et tortueux)....
Le film aurait gagné à être plus long,à s'étoffer afin de joindre un propos très intéressante à une enquête plus audacieuse .
Bref nan je comprends pas l'emballement géneral ,et j'en rajoute une couche,le début avec le Montand frondeur m'a fait plus sourire qu'autre chose;aucune émotion ne se dégage vraiment de lui,enfin je trouve,on sait qu'il a raison dès le début,lui aussi,le scénariste aussi,le preneur de son,tout le monde,dès lors plus vraiment d'enjeu ,il suit son bonhomme de chemin de justicier-martyre ....
Cela dit la mise en scène de Verneuil est remarquable,précise et inventive à souhait ,mais c'est la seule chose "lumineuse"de ce film .
Voilà !Lapidez moi maintenant,je suis prêt !

[SamReVolt]

De quel emballement tu parles ?
Cela a toujours été mon avis en ce qui me concerne.
Dis plutôt que tu es le seul qui n'est pas aimé le film, ça ira plus vite.

Je te jette la première pierre.
A ton tour Pp.

[Pp79]

Yep, je jettes la deuxième en précisant que la construction d'un film à la française et celle d'un film à l'américaine est bien entendu différente, surtout qund on compare deux époques bien distinctes.
Et ce que demandait le spectateur a carrément changé en 20 ans.
Mais bon, c'est une autre histoire.

Quand à la "rapidité" avec la laquelle Montand trouve certains trucs et encore pas si rapidement que ça, je la trouve justifié et elle permet de garder justement un certain rythme.

Enfin, je trouve à l'nverse de toi, que Montand n'a jamais été aussi bon au cinoche que dans I comme Icare. Mais ça c'est une question de goût et de couleur.

Je termine : je ne me suis jamais emballé, j'ai eu un choc frontal en ayant vu le film la première fois. Il m'a estomaqué et ça demeurera pour longtemps un des mes films favoris.

[The DeathScythe]

De quel emballement tu parles ?
Cela a toujours été mon avis en ce qui me concerne.
Dis plutôt que tu es le seul qui n'est pas aimé le film, ça ira plus vite.

Oui la je ne vois pas trop comment on peut parler d'emballement ou d'effet de mode... le film à plus de 20 ans, n'est pas dispo en dvd et ne passe quasiment pas sur le hertzien (a part la 5eme)...
je pense que ceux qui aiment ce film l'aiment sincerement et sans "mauvaise foi" ni arrieres pensées...

C'est pas "Tendance" d'aimer I comme Icare

Et Hop (petit) Caillou...

[Colonel Kurtz]

Par emballement j'entendais uniquement consensus,y avait aucune autre considération .
Je respecte la parole de mes ainés même si j'adhère pas .

[Pp79]

OUI, IL LE FO

Kurtz, je te rassure, on ne t'en veut pas, ça nous a permis de développer un peu plus.
D'ailleurs, je suis très content que ce thread soit remonté

[SamReVolt]

Je termine : je ne me suis jamais emballé, j'ai eu un choc frontal en ayant vu le film la première fois. Il m'a estomaqué et ça demeurera pour longtemps un des mes films favoris.

C'est tout à fait ça.
[MODE BLOODPRINT ON]

ICAR M'A TUER

[MODE BLOODPRINT OFF]


D'ailleurs je suis le premier surpris qu'autant de personne sur ce forum est vu et apprécié ce film, la plupart tout récemment (je pense notemment aux plus jeunes Pp, Death, Zorg, moi, etc non pas Zorg, il est déjà vieux lui).

Mais je suis d'autant plus content qu'il y est au moins un détracteur sur ce même forum, celà ne peut que rendre la discussion encore plus itneressante.

[Pp79]

Areuh

Oui, et c'est aussi un signe que c'est pas un film si mauvais que ça malgré son âge

[Zorg]

je pense notemment aux plus jeunes Pp, Death, Zorg, moi, etc non pas Zorg, il est déjà vieux lui).

Je préfère...

[le pinsutu en tong]

Je répond à ce topic pour exprimer mon amour pour ce film que je pourrais voir presque tous les jours sans me lasser. Je ne suis pas fan de Montand mais je suis d'accord :il s'agit de son meilleur rôle et meilleur film avec le salaire de la peur.

Je rejoind le colonel kurtz sur un point: le film est trop court et les évenements semblent paraitre précipités. Je soupçonne toutefois que notre regard de spectateur ne soit conditionné par les longues durées concernant ce genre de film. Si JFk durait 2h, on le trouverait aussi trop précipité peut etre.

[Zorg]

Vindiou, ca C du déterrage de topic

[Colonel Kurtz]

Je ne suis pas fan de Montand mais je suis d'accord :il s'agit de son meilleur rôle et meilleur film avec le salaire de la peur.

Le Cercle rouge c'est pas mal aussi,ou Jean de Florette .

Le Salaire de la peur,c'est effectivement une drôle de tuerie
Pas pris une ride .

[dino VELVET]

UP du tréfonds des enfers

J'ai découvert le film il y a quelques jours et l'ai apprécié.

1979. Henri Verneuil a la soixantaine, il est plutôt en fin de carrière (chronologiquement parlant) ... et il en a encore sous le pied.

Voilà donc I comme Icare, un long-métrage acerbe.

Un bon brûlot des familles que n'aurait pas renié Yves Boisset.

Habile, le film va notamment mêler relecture de l'assassinat de JFK et réflexion sur l'expérience de Milgram.

L'intrigue prend place dans un univers urbain écrasant et est portée par un Yves Montand impérial (j'adore sa prestation lors du show télé).

Ecrit et réalisé par Verneuil, I comme Icare est subversif et implacable.

Plus de quatre décennies après, il n'a rien perdu de sa force et de son panache.

C'est donc une œuvre à (re)découvrir