Vu hier soir .
Moyen ,et trop long sans doute .
Romantisme noir,et parti-pris stylistique (la présençe des rêves,les décors "cliniques" tirant vers l'abstraction),font plus de ce film un film d'ambiançe,qu'un thriller .
Récit étrange qui joue au maximum sur la relation ambigue entretenue par les 2 protagonistes,mais qui souffre d'une mise en scène inégale .
Reste les deux acteurs principaux :bel équilibre entre la fraicheur de S.Quinton et le très très inquiétant L.Lucas ( ).
Au de là d'eux c'est le désert :mauvais dialogues,mauvais acteurs (C.Jacob ressemble à un travelo,les infirmièressont stupides,le mec de Bambi est très très mauvais ....).
Moyen donc,reste une ambiançe,un malaise palpable,tournant autour du voyeurisme et de pulsions contradictoires qui rappelle évidemment Harry,et qui crée l'interet,malgré tout .
Et Laurent Lucas est très flippant .
Qui a tué Bambi ?
Modérateur : dino VELVET
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Vu ce soir. Les Halles, petite salle bien remplie, un voisin vieux qui faisait plus de bruit en respirant qu'un hippopotame asthmatique sous respirateur artificiel (je reviendrai a mon voisin a la fin du topic d'ailleurs)
Donc que dire à propos de ce film...
Beeeen eeuuuhhhh.... Je pense grosso modo comme Gouvernakurtz : trop long, trop lent, trop plein de vide.
La mise en scène et les dialogues minimalistes, alliés à une photo crue, des décors et une ambiance dépouillés ont fini par me peser sur le systeme. A force d'effets de lenteur exagérés selon moi, et surtout pour nous raconter une histoire qui se veut nébuleuse, pleine de zones d'ombres, on s'emmerde un brin en se demandant où le réal veut en venir. Et je dois dire qu'au bout d'un certain temps, ca tourne à vide.
Ce n'est pas que l'histoire n'a ni queue ni tete, mais presk. J'ai beau retourner le pb dans ma petite tete, je ne vois pas le pourquoi du comment. J'ai soupçonné pendant longtemps un twist à deux balles comme C devenu fréquent de nos jours, surtout à cause de qqes passages oniriques réalistisants (j'entends par ce barbarisme "qui tend à nous faire croire que c'est réel"), et de l'omniscience (à défaut d'omnipotence; quoique...) du personnage de Laurent Lucas, mais non. On a droit à une fin en queue de poisson (qui achève sa course dans un platane - serai-ce le nouveau spot de la Sécurité Routière ? ) et on (enfin je) ressort dubitatif quant à l'utilité du chose, surtout comparé à "Cette femme-là", qui est quand meme un (voire deux) crans au dessus de Bambi. Gilles Marchand n'est pas Guillaume Nicloux, et ca se sent.
Coté acteurs, Sophie Quinton est bien évidemment la révélation du métrage, et je ne vais pas me gener pour mettre mes compétences en voyance-astrologie-maraboutage à contribution pour prédire à cette jeune femme un brillant avenir dans son métier. Laurent Lucas nous fait du Laurent Lucas. Difficile dans son cas de faire plus inexpressif (je ne veux pas dire par là que je lui trouve le charisme d'une endive trop cuite, C juste le rôle qui veut ca. Inexpressif quoi). Zont du lui faire des piqûres de botox avant les prises pour l'empecher d'avoir le moindre muscle facial qui bouge, c'est pas possible autrement. Il est certes très "inquietant", tres "flippant", mais bon, il commence à abuser de son registre "beau brun tenebreux qui les fait toutes craquer avec sa voix sinistro-depressive. Quant au reste du casting, il est anecdotique, mais il est vrai qu'il n'est pas le sujet du film.
Donc au final, une déception (je n'attendais pas particulierement le film comme le Messie, mais la B-A m'avait bien alléché), car beaucoup trop long, et trop plein de vide.
5/10
PS : par contre, le film est rempli d'infirmieres en petit culotte sous leurs belles blouses immaculées, et ca C cool . Que les personnes sensibles aux aiguilles et aux catéthers prennent une déviation.
PPS : en ce qui concerne mon voisin hippopotame, une anecdote des que le générique de fin a débuté et que les lumieres se sont rallumées, que je mets en spoiler afin de ne pas commettre d'impair.
Donc que dire à propos de ce film...
Beeeen eeuuuhhhh.... Je pense grosso modo comme Gouvernakurtz : trop long, trop lent, trop plein de vide.
La mise en scène et les dialogues minimalistes, alliés à une photo crue, des décors et une ambiance dépouillés ont fini par me peser sur le systeme. A force d'effets de lenteur exagérés selon moi, et surtout pour nous raconter une histoire qui se veut nébuleuse, pleine de zones d'ombres, on s'emmerde un brin en se demandant où le réal veut en venir. Et je dois dire qu'au bout d'un certain temps, ca tourne à vide.
Ce n'est pas que l'histoire n'a ni queue ni tete, mais presk. J'ai beau retourner le pb dans ma petite tete, je ne vois pas le pourquoi du comment. J'ai soupçonné pendant longtemps un twist à deux balles comme C devenu fréquent de nos jours, surtout à cause de qqes passages oniriques réalistisants (j'entends par ce barbarisme "qui tend à nous faire croire que c'est réel"), et de l'omniscience (à défaut d'omnipotence; quoique...) du personnage de Laurent Lucas, mais non. On a droit à une fin en queue de poisson (qui achève sa course dans un platane - serai-ce le nouveau spot de la Sécurité Routière ? ) et on (enfin je) ressort dubitatif quant à l'utilité du chose, surtout comparé à "Cette femme-là", qui est quand meme un (voire deux) crans au dessus de Bambi. Gilles Marchand n'est pas Guillaume Nicloux, et ca se sent.
Coté acteurs, Sophie Quinton est bien évidemment la révélation du métrage, et je ne vais pas me gener pour mettre mes compétences en voyance-astrologie-maraboutage à contribution pour prédire à cette jeune femme un brillant avenir dans son métier. Laurent Lucas nous fait du Laurent Lucas. Difficile dans son cas de faire plus inexpressif (je ne veux pas dire par là que je lui trouve le charisme d'une endive trop cuite, C juste le rôle qui veut ca. Inexpressif quoi). Zont du lui faire des piqûres de botox avant les prises pour l'empecher d'avoir le moindre muscle facial qui bouge, c'est pas possible autrement. Il est certes très "inquietant", tres "flippant", mais bon, il commence à abuser de son registre "beau brun tenebreux qui les fait toutes craquer avec sa voix sinistro-depressive. Quant au reste du casting, il est anecdotique, mais il est vrai qu'il n'est pas le sujet du film.
Donc au final, une déception (je n'attendais pas particulierement le film comme le Messie, mais la B-A m'avait bien alléché), car beaucoup trop long, et trop plein de vide.
5/10
PS : par contre, le film est rempli d'infirmieres en petit culotte sous leurs belles blouses immaculées, et ca C cool . Que les personnes sensibles aux aiguilles et aux catéthers prennent une déviation.
PPS : en ce qui concerne mon voisin hippopotame, une anecdote des que le générique de fin a débuté et que les lumieres se sont rallumées, que je mets en spoiler afin de ne pas commettre d'impair.
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- NICOLAS mag 2
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Mais je suis ouvert. Je vais voir plein de films différents. Des fois, on est agreablement surpris, des fois on se prend une bouse dans les dents. C'est le jeu.
Quant à mon voisin, C juste que'il aurait été une jeune et jolie jeune fille, je me serais fait un plaisir de rentrer dans les détails de l'intrigue. Et pis en plus, j'etais pressé de rentrer; mrgreen:
Quant à mon voisin, C juste que'il aurait été une jeune et jolie jeune fille, je me serais fait un plaisir de rentrer dans les détails de l'intrigue. Et pis en plus, j'etais pressé de rentrer; mrgreen: