May

[Zorg]

Merci (elle est pourtant sortie avec les forceps celle là)

[dino VELVET]

UP

Je l’ai revu hier (six années après sa découverte en DVD, ça passe vite !) et je l’ai trouvé encore meilleur

Un scénario d’excellente facture. Geek, mais jamais (trop) plombé par un aspect « hommage référentiel ». Les références à Argento passent très bien (la comptine, les scènes sombres chez May, la passion d’Adam Stubbs pour le grand Dario), jamais lourdingues.

Une exploration absolument remarquable du thème de la normalité (ou de l’anormalité, ça marche aussi) et une relecture originale du mythe de Frankenstein.

A noter que le métrage demeure troublant (la superbe séquence avec les gamins aveugles, les crises de May, le final) malgré ses quelques touches d’humour. Il trouve sa propre voie avec son côté « sitcom bizarroïde ».

L’emballage est royal : mise en scène travaillée, un filmage très proche des personnages, au plus près des émotions. Joli jeu sur le son aussi (les vitres de la boîte de la poupée qui se fendillent, les battements de cœur du nouvel ami de May).

Interprétation absolument magique du côté des acteurs : Angela Bettis, Jeremy Sisto et Anna Faris (en lesbienne chaude de la fesse) y sont tout bonnement excellents.

Un film émouvant (comment ne pas tomber amoureux de May ? ) et sensuel (littéralement à fleur de peau).

Très bon film !