Running Man
Modérateur : dino VELVET
- The DeathScythe
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Running Man, un film profondement stupido et cretin mais que je revois à chaque fois avec plaisir...
pourtant qu'est ce qu'il est craignos ce film... je sais pas trop ce qui fait que je m'eclate à chaque vision... peut etre les costumes des mechants tres "catcheurs post apocalyptique italien", ou peut etre le presentateur ringardos...
pourtant qu'est ce qu'il est craignos ce film... je sais pas trop ce qui fait que je m'eclate à chaque vision... peut etre les costumes des mechants tres "catcheurs post apocalyptique italien", ou peut etre le presentateur ringardos...
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Voui, je suis à peu près dans la meme mouvance sensibilistique que toi... Ca fait cheap, c'est un film typique des années 80, C devenu complètement ringard avec le temps, mais on le regarde quand même avec un certain plaisir gourmand. Un peu comme quand on passe devant une pâtisserie et qu'on se goinfre un Saint-Honoré alors qu'on sait pertinemment que c'est pas vraiment sain et qu'on va se retrouver avec une crise au foie parce que la crème chantilly, c'est bon, mais faut pas en abuser...The DeathScythe a écrit :Running Man, un film profondement stupido et cretin mais que je revois à chaque fois avec plaisir...
pourtant qu'est ce qu'il est craignos ce film... je sais pas trop ce qui fait que je m'eclate à chaque vision... peut etre les costumes des mechants tres "catcheurs post apocalyptique italien", ou peut etre le presentateur ringardos...
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J'ai découvert sur le sat le Prix du danger d'Yves Boisset et qui ,réalisé en 83,est la vraie sourçe d'inspiration (plus que ça,c'est du large copier-coller à bien des niveaux)de Running man,plus encore que le bouquin de SK.
Bon le film a très mal vieilli ,les acteurs et les dialogues(qui sonnent "écrits"que ça en est ridic) sont sérieusement boisés tendançe mérulées,l'histoire se tient pas,et la réalisation accuse le coup ,mais y a de bonnes idées,en terme de politique,manipulation des masses etc .,et c'est assez violent ,plutôt cru .
ça se laisse vraiment déguster avec curiosité .
Gérard Lanvin esT le running man ,et Michel Piccoli(laché ) le présentateur doucereux et hystérique.
Ce film m'a rappellé deux très bons films français des années 7O que j'avais découvert sur le sat ,à savoir Traitement de choc et Les chiens d'Alain Jessua,qui eux aussi partaient d'un constat politique,social,pour batir une intrigue de thriller .
Dans Traitement de choc(1972),l'exploitation des faibles par les puissants était instrumentalisé dans une histoire de clinique,dirigé par Delon (excellent),oû des élites pouvaient se payer le sang frais et les organes du personnel étranger !!
Dans les Chiens (1978),la montée de l'insécurité (déjà!) ,la recrudescence des actes de justice privée à travers le phénomène berger allemand "attention chien méchant",trouvait illustration dans une ptite ville dont le dresseur (Depardieu,fameux)devenait petit à petit le gourou,un chef de meute d'une population déboussolée ,xenophobe et radicale ,semant terreur et haine.
Des films au combien originaux,frappants,parfois un brin confus ,et touche à tout ,mais quand même du bon ciné français dont on peut être fier
Bon le film a très mal vieilli ,les acteurs et les dialogues(qui sonnent "écrits"que ça en est ridic) sont sérieusement boisés tendançe mérulées,l'histoire se tient pas,et la réalisation accuse le coup ,mais y a de bonnes idées,en terme de politique,manipulation des masses etc .,et c'est assez violent ,plutôt cru .
ça se laisse vraiment déguster avec curiosité .
Gérard Lanvin esT le running man ,et Michel Piccoli(laché ) le présentateur doucereux et hystérique.
Ce film m'a rappellé deux très bons films français des années 7O que j'avais découvert sur le sat ,à savoir Traitement de choc et Les chiens d'Alain Jessua,qui eux aussi partaient d'un constat politique,social,pour batir une intrigue de thriller .
Dans Traitement de choc(1972),l'exploitation des faibles par les puissants était instrumentalisé dans une histoire de clinique,dirigé par Delon (excellent),oû des élites pouvaient se payer le sang frais et les organes du personnel étranger !!
Dans les Chiens (1978),la montée de l'insécurité (déjà!) ,la recrudescence des actes de justice privée à travers le phénomène berger allemand "attention chien méchant",trouvait illustration dans une ptite ville dont le dresseur (Depardieu,fameux)devenait petit à petit le gourou,un chef de meute d'une population déboussolée ,xenophobe et radicale ,semant terreur et haine.
Des films au combien originaux,frappants,parfois un brin confus ,et touche à tout ,mais quand même du bon ciné français dont on peut être fier
oui mais en slip avec ses loupiottes il arrache toutZorg a écrit :Euuuuuuuh oui, mais de peu. Car au moins, Dynamo, on ne le voit pas pendant tout le film.creepers a écrit :PIRE QUE LE COSTUME DE DYNAMO ?Zorg a écrit :Moi ce qui me fait le plus peur dans ce film, C la combi moulante jaune canari en élastomère de Schwarzy...
- dino VELVET
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Re: Running Man
UUUUUUUUUUUUUUUUP
Voici un film que je n’avais pas revu depuis le collège !
Pour moi, c’était un objet culte à l’époque (combien de fois mon frangin et moi nous sommes-nous lancés dans des imitations improbables du Captain Freedom ? ).
Du coup, c’est la main tremblante que j’ai inséré, vendredi dernier, la galette (édition DVD pourrie) dans mon lecteur.
Alors …
Eh bien, comment dire ?
Euh … hum hum …
C’est pas génial quoi !
Disons que c’est plan-plan et rigolo-neuneu (ces costumes bon sang ! ).
J’ai quand même apprécié le background mordant qui cristallise le pire de son époque (bling-bling eighties, culte du fric, montée en puissance de la tétine de verre, …) et préfigure tristement l’avenir (ce show, c’est une forme de real TV avant l’heure).
The Running Man, c’est aussi :
- Un joli pompage du Prix du danger (même si le film de Paul Michael Glaser est tiré d’un bouquin de Stephen King). Il y eut d’ailleurs un procès à rebondissements.
- Une obsession de la castration : Maria Conchita Alonso échappe à Arnold en lui tapant dans les couilles, Buzzsaw se fait tronçonner les parties, Fireball crève à cause d’une torche expédiée vers son entrejambe et Dynamo se prend un coup dans les roubignolles avant de mourir.
- Une VF au langage fleuri (insulte ultime : « Enfoiré de pédé ! »).
A noter, pour finir, que le film pourrait faire l’objet d’un remake intéressant, pour peu que le côté acide soit conservé
Voici un film que je n’avais pas revu depuis le collège !
Pour moi, c’était un objet culte à l’époque (combien de fois mon frangin et moi nous sommes-nous lancés dans des imitations improbables du Captain Freedom ? ).
Du coup, c’est la main tremblante que j’ai inséré, vendredi dernier, la galette (édition DVD pourrie) dans mon lecteur.
Alors …
Eh bien, comment dire ?
Euh … hum hum …
C’est pas génial quoi !
Disons que c’est plan-plan et rigolo-neuneu (ces costumes bon sang ! ).
J’ai quand même apprécié le background mordant qui cristallise le pire de son époque (bling-bling eighties, culte du fric, montée en puissance de la tétine de verre, …) et préfigure tristement l’avenir (ce show, c’est une forme de real TV avant l’heure).
The Running Man, c’est aussi :
- Un joli pompage du Prix du danger (même si le film de Paul Michael Glaser est tiré d’un bouquin de Stephen King). Il y eut d’ailleurs un procès à rebondissements.
- Une obsession de la castration : Maria Conchita Alonso échappe à Arnold en lui tapant dans les couilles, Buzzsaw se fait tronçonner les parties, Fireball crève à cause d’une torche expédiée vers son entrejambe et Dynamo se prend un coup dans les roubignolles avant de mourir.
- Une VF au langage fleuri (insulte ultime : « Enfoiré de pédé ! »).
A noter, pour finir, que le film pourrait faire l’objet d’un remake intéressant, pour peu que le côté acide soit conservé
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
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