Les Clefs de bagnole - Laurent Baffie - 2003
Modérateur : dino VELVET
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Je l'ai enfin vu cette semaine et autant je suis pas franchement Uber-fan de Baffie et autant certains gags tombent un peu à plat, autant j'ai vraiment apprécié le coté surréaliste et abusé du film, avec des personnages qui non seulement ont parfaitement conscience de jouer dans un film mais en plus en profitent, des scènes en animation totalement gratuites, des guest-stars volontairement sous-employées etc...
Personnellement ca m'a fait penser à du Shinichi Watanabe en live, les coupes afro en moins...
Maintenant le film etant un enorme ovni, son succes en salles etait franchement peu probable mais le "lynchage" critique et public est deja un peu plus surprenant (et triste...).
Trés sympa donc, en tout cas il merite franchement le coup d'oeil...
Personnellement ca m'a fait penser à du Shinichi Watanabe en live, les coupes afro en moins...
Maintenant le film etant un enorme ovni, son succes en salles etait franchement peu probable mais le "lynchage" critique et public est deja un peu plus surprenant (et triste...).
Trés sympa donc, en tout cas il merite franchement le coup d'oeil...
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Je traduis : "le vin blanc, c'est pas bien".dino VELVET a écrit :...Powered_by_HK a écrit :le vinght blanc c pas biezn ... :d
Parce que quand on en abuse, on n'arrive plus à taper au clavier correctement. Vous avez déjà tenté de taper au clavier en étant bourré vous ? Moi oui, et c'est loin d'être facile.
Alors moi je dis BRAVO à HK pour avoir tenté l'aventure
Iiiiiil eeeeest deeeees nôôôôôôô-ôôôôôôtreuuuuh
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vu en dvd hier,
Bien plus intelligent qu'il n'y parait, Les clefs de bagnole peut se targuer d'être le plus réussi des films nuls... Je comprends parfaitement pourquoi cela n'a pas marché, mais pour ma part j'ai plutôt apprécié le délire. Pourquoi ? Parce que Baffie assume totalement son film, son scenar', son histoire. Tout est dit dans le film, pourquoi chercher midi à quatorza heures ? Véritable film dans le film, le trublion préféré du PAF s'adonne à l'absurde de fort belle manière mais n'oublie pas non plus de livrer une satire juste du cinéma et de toutes les étapes qui précèdent la création d'un film. De trouvailles visuelles toutes bêtes en délires loufoques, Baffie se fait plaisir et ça se voit. En pure auto-dérision, il met en scène dès les premières minutes de son film, les mines éstomaqués et ennuyés des plus grands producteurs devant l'indigence de son scenario... Puis nous propose une floppée de refus venant d'une grand nombre d'acteurs français, une distribution tout bonnement exceptionelle ! La touche Baffie s'exprime véritablement là, je dirais même qu'elle s'exprime à travers ces guest. Confier à Depardieu un rôle de fromager ou la voix off de Jamel Debbouze à un chien en pâte à modeler, c'est tout connement bon ! Baffie nous invite à une table faîte de plaisir, qu'importe le scenario, ce sont les idées qui comptent et il n'en manque pas. Certes, ça ne vole pas toujours très haut, les blagues ne sont pas toutes d'égales valeur et le film manque cruellement de maitrise. Mais si Baffie est un sacré vanneur, il n'en demeure pas moins que son jeu d'acteur est particulièrement moyen. A côté de lui, Daniel Russo passerait presque pour le meilleur acteur du monde, c'est halucinant !
Bref, cet OFNI (Objet Filmique Non Identifié) séduit ou ne séduit pas mais je ne peux m'empêcher de penser que Les clefs de bagnole n'a pas eu le succès qu'il aurait mérité. Pour une fois qu'on nous proposent quelque chose de décalé et de non formaté, le public botte en touche... Ce non-film vaut vraiment vraiment le détour, dommage que la promo ait été mal négocié et les critiques comme d'habitude trop influentes.
Bien plus intelligent qu'il n'y parait, Les clefs de bagnole peut se targuer d'être le plus réussi des films nuls... Je comprends parfaitement pourquoi cela n'a pas marché, mais pour ma part j'ai plutôt apprécié le délire. Pourquoi ? Parce que Baffie assume totalement son film, son scenar', son histoire. Tout est dit dans le film, pourquoi chercher midi à quatorza heures ? Véritable film dans le film, le trublion préféré du PAF s'adonne à l'absurde de fort belle manière mais n'oublie pas non plus de livrer une satire juste du cinéma et de toutes les étapes qui précèdent la création d'un film. De trouvailles visuelles toutes bêtes en délires loufoques, Baffie se fait plaisir et ça se voit. En pure auto-dérision, il met en scène dès les premières minutes de son film, les mines éstomaqués et ennuyés des plus grands producteurs devant l'indigence de son scenario... Puis nous propose une floppée de refus venant d'une grand nombre d'acteurs français, une distribution tout bonnement exceptionelle ! La touche Baffie s'exprime véritablement là, je dirais même qu'elle s'exprime à travers ces guest. Confier à Depardieu un rôle de fromager ou la voix off de Jamel Debbouze à un chien en pâte à modeler, c'est tout connement bon ! Baffie nous invite à une table faîte de plaisir, qu'importe le scenario, ce sont les idées qui comptent et il n'en manque pas. Certes, ça ne vole pas toujours très haut, les blagues ne sont pas toutes d'égales valeur et le film manque cruellement de maitrise. Mais si Baffie est un sacré vanneur, il n'en demeure pas moins que son jeu d'acteur est particulièrement moyen. A côté de lui, Daniel Russo passerait presque pour le meilleur acteur du monde, c'est halucinant !
Bref, cet OFNI (Objet Filmique Non Identifié) séduit ou ne séduit pas mais je ne peux m'empêcher de penser que Les clefs de bagnole n'a pas eu le succès qu'il aurait mérité. Pour une fois qu'on nous proposent quelque chose de décalé et de non formaté, le public botte en touche... Ce non-film vaut vraiment vraiment le détour, dommage que la promo ait été mal négocié et les critiques comme d'habitude trop influentes.
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